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« MARS 2221, roman » (chap 43 : « Check in », suite et fin)

Alerte : touvabi-1- ! Le roi de la Phronce continue à consulter son nez que ça met du blé dans les épinards des pipelettes de France Infopfff qui claironnent joyeusement que les producteurs de foie gras ont vu leur chiffre d’affaires prograisser en 2024…

Pendant que sur « MARS 2221, roman » la taulière du Red Joystick Resort aimerait en savoir plus sur Anthéa et lapin…

L’expression mentale qui vient de prendre l’antenne véhicule son pesant de distinction. Assaisonnée d’une certaine distance nonchalante, compassée diraient certains.

– *Loin de moi l’intention de vous froisser mais je concède que lorsqu’elle m’a annoncé de but en blanc que vous nous arriviez de Terra, j’ai frôlé la pétrification avant l’heure ! Des Terreux ! Grand Pierrot ! La mise à l’index de l’espèce la plus dangereusement sous-évoluée des Mille Galaxies avait été levée et on ne m’en avait rien dit ? Comme si je n’avais pas suffisamment à faire avec les serial teufeurs de Dwingeloo I qui viennent encore de me ruiner un jacuzzi dernière génération ! Ou avec les frasques ingérables des Polymorphes de la Chevelure de Bérénice dont je dois à tout prix éviter qu’ils se retrouvent à la table d’un Centaurien, génétiquement privé de tout sens de l’humour. Rêvais-je ou on me demandait d’ouvrir grand les portes de la perle de la ludosphère à deux lourdauds incultes ? Qu’ils en viennent par malheur à évoquer leurs intolérables pratiques alimentaires en présence d’un de ces exquis Bovidoïdes virginiens que nous nous honorons de compter parmi notre plus fidèle clientèle, nous serions dans de beaux draps !*

– Votre belle-mère c’est la Croupière Générale ? La tortue d’Hermann au nom imprononçable?

*  Elle vous a fait son sketch ? La dualité esprit/matière et tout le tintouin ? Quelle comédienne ! Vous savez qu’elle n’en revient toujours pas que ses taquineries n’aient aucune prise sur vous.*

Un détail chagrine cependant la taulière du Red Joy Stick Resort.

– * Une immunité que vous partageriez avec un certain « Emmanuel »… De bien piètre réputation, avouons-le. *

– Soyez sans crainte. Nous ne chercherons pas à écouter aux portes ni à nous en prendre à votre mobilier … Ni à « emmerder » qui que ce soit !

– Ni à commander un steak tartare au petit-dèj’ !  Nous sommes exclusivement végétariens», Anthéa la rassure à son tour.

– *Formidable ! Écoutez, il m’est impossible de m’échapper du dîner-concert d’aurevoir donné en l’honneur de l’ambassadeur du Nuage de Magellan mais je vous promets qu’Ovaï-Lân-Try va s’efforcer d’abréger ses chinoiseries administratives, n’est-ce pas Ovaï ?… Ah ! On me  fait signe que l’orchestre est en place… J’ai peur de devoir écourter… Excellent séjour à tous les deux ! À plus tard sans faute !*

Happée par ses obligations mondaines, dame Gd’Ye-Asi met fin à l’échange avant qu’on ait pu lui passer le bonjour de Mustalpha. Déjà le pecten maximus (je viens de me souvenir du nom scientifique de la coquille St Jacques, de genre masculin, autant pour moi !) qu’elle a appelé Ovaï-Lân-Try rouvre les valves, m’invitant à y récupérer le badge, dûment authentifié et validé.

 

…demain chap 44 : « Photon mapping »…

« MARS 2221 » (chap 43 : « Check in », suite)

Tandis que le roi de la Phronce nous lâche son remake foireux de « Pique-nique-douille, c’est toi l’andouille », 2 siècles plus tard Anthéa et lapin visitent le ludomaine de Skomäth-Hellian…

résumé : nos héros débarquent au Red Joystick Resort…

On suppose que c’est la réception sinon pourquoi la grosse dame au chihuahua ferait le pied de grue pendant que sa copine discute avec la coquille St Jacques ? Une coquille St Jacques en équilibre sur le chapiteau de la mini colonne dorique plantée devant une des structures tubulaires qui pourraient bien faire office de cages d’ascenseurs.

« Discute », façon de parler ! La dame se contente de sourire en hochant la tête de temps à autre. À un moment la coquille ouvre grand son bec. Il y a quelque chose dedans. La dame s’en saisit et remise l’objet dans son sac-à-main. Puis se remet à tailler le bout de gras, ce qui commence à plaire à la porteuse de chihuahua.

Et à nous donc ! On démissionne et on va se planter devant une autre coquille St Jacques qui vient de se libérer un peu plus loin.

– *Madame, Monsieur, le Red Joy Stick Resort vous souhaite la bienvenue! Les formalités d’enregistrement ouvrant sur l’attribution d’un biotope personnalisé ne prennent que quelques secondes. À cet effet, je vais vous demander de bien vouloir insérer votre badge d’accréditation.*

À l’instar de la Croupière Générale la réceptionniste est télépathe.

– * Hem, le réceptionniste si je puis m’autoriser à reprendre Monsieur. J’espère que Monsieur ne voit pas d’inconvénient à ce qu’effectivement j’échange avec vous par la pensée. La Direction du resort considère que la confidentialité des opérations de check-in s’en trouve préservée d’autant.*

– Pardon ? Non non, aucun inconvénient. Anthéa ?

– Au contraire ! Ça évite les malentendus. Humour. Bon tu fais péter ton badge, j’ai envie de prendre une douche.

– *Comme je comprends Madame ! Oublier la fatigue du voyage dans le confort relaxant de nos alcôves ciel de pluie ! Puis-je respectueusement suggérer à Madame de prendre connaissance de notre large panel d’autres commodités hydrauliques susceptibles d’intéresser Madame …*

Tout en mettant Anthéa au parfum des options relaxantes offertes par son bouclard le coquille St Jacques baye aux corneilles genre « c’est pas que je m’ennuie mais l’heure avance et le boulot se fait pas ». Je glisse la lamelle de jarosite d’Endymion – notre « badge d’accréditation » – entre ses valves gourmandes. Réaction quasi immédiate :

– *Vous êtes Anthéa et Lapsonami ?*

–  Eh bien c’est à dire…

– *Veuillez avoir l’obligeance de patienter une toute petite seconde s’il vous plaît… Dame Gd’Ye-Asi désire vous exprimer de vive pensée sa joie de vous accueillir en nos murs… Ne quittez pas, j’essaie de la joindre…*

Moins de dix secondes plus tard :

– *Hellooo ! Je suis Gd’Ye-Asi. J’assume la lourde tâche de maintenir un semblant d’organisation au sein de cet établissement. Il se trouve que ma chère belle-mère néglige trop souvent de me communiquer toutes les données nécessaires à une prise en charge optimum des special guests qu’elle me fait l’honneur de m’adresser. Raison pour laquelle j’ai demandé à ce qu’on me prévienne de votre arrivée. Je meurs d’envie de faire plus ample connaissance avec vous. *

 

…la suite demain…

« MARS 2221 » (chap 41 : « RIP Antonin Panenka », suite et fin)

 

La surprise-partie du morveux gâchée par la météo ! Quand on pense que JC de Castralbéjac-Précoce s’était donné tellement du mal pour bricoler les déguisements des officiants, surtout celui du bon St Nicolas ici en train de pourrir la lourde toute neuve de ND de Paris truqués avec sa canne de polo (relire « Wilma ouvre moi la porte ! » in « Hippocampe Twist » ). Et par là-dessus v’là que les exploits des botteurs de cul de Vachar-la-Torture s’en viennent reléguer une Méga Apothéose de la Chrétienté Triomphante à 700 millions d’euros au statut de kermesse villageoise aquaplanée ! Respectent rien ces gars-là ! Heureusement il nous reste la relecture critique de « MARS 2221, roman » !

.     .     .

résumé : fort de leurs 2 buts d’avance, lapin propose à Anthéa d’échanger leurs joueurs…

Mauvaise idée. Allez savoir pourquoi (selon moi, y a pas loin à chercher), face à Anthéa l’amiral a pas fait montre de l’étendue de ses capacités offensives ! Par contre, à la seconde où j’empoigne les arrières, un enfer de balayages pimenté de « tic-tacs » éclairs (échange de balle entre attaquants dans l’axe de la barre) se déverse sur ma garde dépassée par les événements. Je résiste comme je peux, au prix d’un va-et-vient épuisant, sans parvenir à écarter le danger.

Et c’était que les hors-d’œuvre ! Le plat de résistance maintenant ! Impromptue, inattendue, surgie de nulle part, une « bande extérieure » !!! En provenance d’un arrière, le rebond de la balle contre le flanc du baby, aussi piégeux soit-il, laisse plus ou moins le temps de voir venir mais face à une bande d’ailier la défense de zone la plus serrée est prise de court. J’ai juste le temps de voir le petit bolide sphérique percuter le bois pile sous mon nez avant de disparaître derrière mon goal. 5 – 4.

– On dirait que c’est la bonne ! », nasille l’amiral en positionnant la dernière balle sous les jambes de son demi.

Aparté technico scientifique : au baby de bistrot, contrairement à ce qui se passe en championnat, la partie se joue en dix balles, pas plus, pas moins (nonobstant les gamelles, voire les pratiques semi autorisées de furieux qui risquent leurs doigts en allant « à la pêche »). Si le score s’en vient à afficher 5 – 4, la dernière balle compte double. On l’appelle la « bonne ». Pour l’occasion et tout à fait exceptionnellement, l’équipe qui a claqué le dernier but engage. Je sais, c’est compliqué mais le babyfoot c’est pas pour les demeurés non plus, sinon y a la solution de sauter le paragraphe, comme je fais toujours avec Scott Fitzgerald (ou Marcel Proust ou J. d’Ormeusson of course).

La bataille de demis est acharnée mais la fougue d’Anthéa ne peut rien contre l’expérience de l’amiral. Qui parvient à transmettre à son avant-centre. Un vrai avant-centre. Pas genre Kilian Mbappé, je veux dire. Mais en 2221, qui se souvient encore de cette gazelle maladroite ? Excepté les héritiers de Florentino Perez dont le fantôme, paraît-il, hante toujours les vestiaires du Real Madrid en se mordant les corones de l’avoir signée. C’est reparti pour un balayage furieux. En cassette, s’il vous plaît ! Ça sent sa bonne vieille bande des familles. Qu’est-ce que je disais ? Bande intérieure cette fois. Exter pour moi. M’offrant une vue imprenable sur le mini boulet qui tape le flanc de la table et fuse vers mon but. Dans un ultime réflexe j’inverse l’orientation de ma garde, réduisant au maximum l’espace qui sépare le gardien du poteau. Juste à temps pour sentir l’onde de choc se répercuter le long de la barre. D’une puissance monstrueuse qui m’empêche cette fois encore de bloquer la balle. Que l’amiral récupère au vol.

– Jolie parade, Lapsonami ! », apprécie Mustalpha sportivement.

– Je m’appelle pas Laps…

Rester concentré ! Mon implacable adversaire a déjà repris son balayage stroboscopique. Mes yeux suivent plus. Mes avant-bras tétanisent leur mère. Arrive alors ce qui devait arriver. « Qui vit par le snake, périra par le snake » ! S’immobilisant net dans un geste technique digne d’Antonin Panenka, l’inventeur de la ruse qui depuis un certain penalty en finale de la coupe des nations de 1976 porte son nom (ruse dont quelques décennies plus tard un certain Neymar Jr usera et abusera), mettant à profit le principe d’inertie qui envoie ma garde au jus, l’amiral, d’une rotation du poignet souple et gracieuse… pousse tranquillement… la… balle… au fond de ma cage béante. Aaaargh.

 

demain chap 42 : « Dans Mars »

« MARS 2221, roman » (chap 40 : « L’amiral »)

Les yeux du morveux s’accrochaient désespérément au prompteur dans un karaoké de la mort-qui-tue. « Les autres ont touzours tort… moi z’ai touzours raison… zeuzolympiks… vive la raie, vive la Phronce, toussa… » Mais au fond de son cœur de midinette il ne pensait qu’à ce grand garçon à la blonde chevelure qui, un jour, lui avait pris la main et l’avait entraîné sur le dancefloor… Donald avait promis d’être là samedi pour le bal de réouverture de Notre-Dame de Paris truqués… Il enverrait Brizitte lui chercher un verre d’orangeade et, enfin seuls tous les deux, ils pourraient… Ils pourraient…

 

Mars, Skomäth-Hellian, deux siècles plus tard…

  1. L’amiral

Mustalpha nous propose de le suivre. Nous arpentons avec lui l’étroit ponton. De chaque côté sont amarrés différents types d’embarcations légères. Des canots pareils au nôtre, des pirogues, des canoés-kayaks mais aussi des barques plus spacieuses, de petits dériveurs dont la voile frémit sous la brise légère (du vent dans les profondeurs martiennes ? ) et même un pédalo ! Devant mon intérêt affiché pour cet esquif minimaliste, indissociable de grandioses étés d’enfance à la mer, Mustalpha fait amende honorable.

– Mon équipementier a insisté pour que j’en prenne un à l’essai. Honnêtement je n’étais pas emballé par la photo du catalogue mais le succès qu’il rencontre auprès de la clientèle va m’amener à en commander une flottille !

Nous gagnons la tonnelle de l’établissement. Malgré la nuit approchante, quelques plaisanciers s’attardent encore devant leurs boissons rafraichissantes. Mustalpha marque une pause devant la table d’un couple entre deux âges.

– Maîtresse Lawü et son époux sont ici depuis une semaine. À ce jour ils n’ont pas manqué un seul coucher de soleil sur le lac.

Maîtresse Lawü confirme.

– Comment se lasser du spectacle ? Ce camaïeu de mauve, ces nuances orangées…

J’admets que dans la catégorie « biotopes intelligents », le ludomaine de Skomäth-Hellian pète les scores ! Recréer un ciel aussi céleste, un soleil aussi solaire ! Relayé sous peu par un clair de lunes si parfaitement lunaires dans leur écrin d’étoiles naissantes… Le tout à cinquante bornes à l’intérieur de la croûte martienne… Remettez-moi deux ronds de flan, la patronne !

Mustalpha nous introduit.

– Voici Anthéa et Lapsonami. C’est leur première visite à Skomäth-Hellian.

Maîtresse Lawü s’emballe.

– Du sang neuf ! Nous sommes descendus au Corona Borealis, n’hésitez pas à passer nous faire un coucou. Les cocktails n’y sont pas aussi sublimes que ceux de l’Aquadrome mais…

– Maîtresse Lawü est trop indulgente !

Un dernier rond de jambe et Mustalpha nous pousse en douceur vers l’intérieur de sa guinguette au bord de l’eau. La verrière coulissante ouvre sur une vaste salle. D’un mur à l’autre court un zinc en coquillages avec des dizaines de boutanches alignées derrière. Partout des posters à dominante aquatique et des filets de pêcheurs incrustés d’étoiles de mer. Mustalpha a pensé aux jeunes. Un jukebox, deux flippers et, je vous le donne en mille, là-bas au fond…

– Un BONZINI !!!

À l’intention des incultes, « Bonzini » c’est la Lamborghini des babyfoots. Mais attention, on est quelques puristes à exiger… D’ici je vois pas. Je tends le cou… Mustalpha sourit.

– Soyez sans crainte. Ce sont bien des poignées rondes ! Une partie ?

– Carrément ! », approuve Anthéa.

Quand nos destins se sont croisés, Anthéa ne connaissait du baby que ce qu’elle en avait lu dans « Hippocampe Twist ». Ça lui avait suffi pour craquer. Problème, y avait pas de baby à la Résidence. Pas grave, sur mes indications pourtant approximatives, elle te nous avait bricolé un Bonzini plus Bonzini que l’original. Dès les premières parties elle s’était révélée une babyfooteuse hors pair.

– Amiral ! J’ai ici deux passionnés de football de table qui ne demandent qu’à vous faire prendre du retard dans votre vaisselle !

 

…la suite demain…

« MARS 2221, roman » (chap 32 : « Tout s’explique (2) »)

C’est qu’y avait du beau linge hier soir au stade de la Phronce. Le morveux, son barniais, son taïaut retaïaut, son tueur de faisans adipeux, sa pécheresse botoxée et, en guest stars, ses glorieux prédancesseurs : l’inventeur de la retraite à 43 annuités et un gibier de potence en cavale qui continue à en vouloir à son instit de lui avoir taillé les oreilles en pointe. Tout ça pour mater les cuisses épilées d’enshortés sans intérêt mais surtout affirmer la solidarité de la Phronce avec un gang d’extrémistes religieux, colonialiste jusqu’au génocide. Vive le sport.

 

Meanwhile, sur « MARS 2221, roman »…

  1. Tout s’explique (2)

– Ouaouh, Stan ! Comment tu causes la France quand tu t’en donnes la peine ! Alors toi aussi t’as lu Hippocampe Twist, le roman parfait qui dit pas « ne pas » ?

– Il n’y a plus de Stan, Maître. Il n’y en a jamais eu. Je confesse un certain talent pour modifier à volonté mon apparence physique…

Et moi je tiens un stand boucherie-charcuterie le dimanche sur le marché de La Ferrière !

– … Talent qui, par exemple, m’a permis de m’introduire ici sans éveiller les soupçons du gardien…

Geste en direction du manchot unijambiste qui saura plus jamais où donner de la tête.

– … Dont un excès de zèle m’a contraint hélas à le soustraire à l’affection de ses employeurs. Paix à ses logiciels intégrés ! Allons, assez tergiversé, Maître. Le moment est venu pour moi de vous révéler mon identité véritable. Elle explique le fait que je sois au courant pour l’étagère sans toutefois avoir eu l’honneur et l’avantage de lire Hippocampe Twist. Regardez-moi attentivement, Maître. Imaginez-moi avec une barbe et des lunettes de soleil… Il y a deux ans de cela… La Résidence… Mon beau-père, le célèbre chirurgien Poutine nous présente l’un à l’…

Vous me verriez prendre mon air stupéfait / pantois / éberlué / ébahi / abasourdi et l’entièreté du dico des synonymes…

– Attends ! Pardon, attendez… Nooon ! C’est impossible ! Monsieur Dur…Durkrot ??? Jamais au grand jamais j’aurais pu faire le rapproch…… Monsieur Durkrot ! Ça alors !

– Kuduort, Maître. Nivek Kuduort, pour vous servir… Pendant quelques minutes encore…

Reçu cinq sur cinq, enflure ! Le mec est sûr d’avoir enfin trouvé un plan d’enfer pour nager dans l’opulence  alors pas plus un pauvre couillon d’androïde que le Sage parmi les sages ont intérêt à se mettre en travers de sa route ! Je répète que quitter ce bas monde est tout sauf un problème pour moi. « Un temps pour vivre, un temps pour mourir », Ecclésiaste 3.1-15. C’est appliquée à Anthéa que l’idée me file de l’urticaire. Anthéa, c’est la première merveille du monde ! Loin devant le Taj Mahal, la muraille de Chine, l’Acropole ou la Grande Pyramide… Qui songerait un dixième de seconde à déconstruire la Grande Pyramide ?

– Ni – vek  Ku – duort ! Le monde est vraiment minuscule ! À propos… Fille ou garçon ?

– Deux petits garçons. Des jumeaux. Dans la famille Poutine c’est chose fréquente, m’a dit Moushkra.

Son ton s’est radouci. Ça l’émeut que je me souvienne du bidon XXL de madame.

– …Ah, Maître ! Que n’êtes-vous resté quelques jours supplémentaires à l’hôpital ? D’après Mme d’Avila…

– Vous connaissez l’infirmière-chef ?

 

…la suite demain si vous le voulez bien…