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sinistre israélien + « MARS 2221 » (chap 14 : Les Jardins Suspendus)

On dit le QI des libraires indépendants mais parlons de celui des IA ! En quête d’une image pour mes « jardins suspendus », j’ai cru pouvoir miser sur les capacités d’analyse et de synthèse artistiques de CoPilot, l’IA de Microsoft dispo sur le ouaibe. Je  vous épargne le résultat.

Et tiens, en place de prétendue intelligence, je vous propose une illustration de la connerie réelle, cruelle, putride et sans excuse d’un certain premier sinistre israélien criminel de guerre et sa menace brandie à l’encontre de la population libanaise d’avoir à « subir des destructions comme à Gaza s’ils ne libéraient pas leur pays du Hezbollah ».

 

But ze show must go on ! Retour à « MARS 2221, roman » !

14.  Les Jardins Suspendus

 On ressemble à un escadron de cosmonautes des temps héroïques (« One small step for a man, one giant leap for mankind ») recyclé dans la médecine légale. Je suis le dernier à sortir du vestiaire, le zip de ma braguette était coincé.

– Un… deux… trois, quatre, ah et voici le cinquième… le compte est bon », couine Ramakanta Agarwal, quinze ans de supervision générale à la production horticole des Jardins Suspendus. « …Comme je dis, en sus de la planification des activités selon les objectifs quantitatifs et qualitatifs à atteindre, la vérification au quotidien de l’état des plants et bien sûr, en amont, la collecte des données technico-économiques propre à orienter les choix de l’entreprise en termes d’espèces et de variétés à produire afin de conforter notre pole position sur un marché planétaire des fruits et légumes en perpétuelle mutation…

Jamais il respire, le mec ?

-… sur mes frêles épaules repose le pilotage des équipes de bras cassés que Mme Cherkaoui s’obstine à m’adresser. D’après vos fiches…

Le nain obèse jette un coup d’œil de confirmation sur la tablette qui jusqu’ici lui a servi d’éventail.

– … vous vous y connaissez autant en ultraponie que ma chère et tendre en drone surfing. Néanmoins le déficit de main d’œuvre qui règne sur Mars plaidant pour une formation aussi accélérée qu’illusoire, vous avez une semaine pour assimiler les bases d’une pratique qui, comme il est dit en introduction de vos manuels… Faites passer…

« Initiation à l’horticulture martienne ». C’est le titre de la tablette que le méprisant nous enjoint de lire dans les plus brefs délais.

– … « accélère le processus de maturation des fruits et des légumes grâce à un rythme nycthéméral démultiplié ». D’où nos performances en progression exponentielle en termes de récoltes annuelles. Cela posé, le jus de synapse n’a jamais remplacé l’huile de coude, ou est-ce que je me trompe ?

Ramakanta Agarwal saute à bas de son fauteuil et trottine jusqu’à la porte. Anthéa en actionne la poignée, lui épargnant d’avoir à lever le bras pour l’atteindre.

– Merci. Si vous voulez bien me suivre. On va prendre par les coursives afin de ne pas gêner les agents des premiers niveaux.

Nouveau dédale de couloirs et d’ascenseurs montants et descendants pour gagner ce qui ressemble à une porte de cagibi. Notre guide tape le code d’ouverture sur son mobile.

– L’entrée des artistes ! Passé cette limite nous allons devoir abaisser le hublot de notre capuche. La santé des plantations en dépend. La nôtre également. Aussi invisibles soient-elles, les gouttelettes d’à peine 5 microns du brouillard nourricier qui règne de l’autre côté sont un poison pour le système respiratoire.

Nous nous exécutons scrupuleusement. La porte s’ouvre sur une vision à couper le souffle. La clarté diffuse du soleil qui entame son ascension du ciel de la planète où il pleut jamais ajoute à l’ambiance irréelle. On reste coi devant le gigantisme des lieux.

– Hé hé ! Ce bon vieil aquarium fait toujours son petit effet la première fois, pas vrai ? Entrez vite, que je referme la porte. Au prix de la gouttelette, pas question d’en laisser perdre !

À travers la capuche hermétique, la voix de coin-coin d’Agarwal me rappelle David Mc Williams dans « The days of Pearly Spencer ».

– 200 panneaux de titane d’une hauteur de 110 mètres, comprenant chacun 95 plateaux en rotation permanente. De façon, vous l’aurez compris, à ce que les cultures qu’ils contiennent bénéficient équitablement des bienfaits de l’Astre du Jour. Sachant que dès que celui-ci commence à pâlir, notre réseau de leds horticoles ad hoc entre en action. Distribués au pied des panneaux, des ascenseurs permettent d’accéder aux 22 plateformes et leurs passerelles sécurisées sur lesquelles les récolteurs sont répartis en fonction de l’avancée des pousses.

De fait là-haut dans les étages, au gré de l’entrelacs de passerelles métalliques une myriade d’opérateurs gantés, bottés et masqués tendent les bras pour se saisir délicatement des navets, carottes, poireaux et autres radis qui passent à leur portée au gré de la lente remontée des bacs.

– Je rassure ceux d’entre vous qui seraient sujets au vertige. À moins de débarquer dans un contexte de sous-effectifs particulièrement sensible, les nouveaux arrivants sont dirigés sur le rez-de-chaussée. Là où, le plus souvent et en toute logique, le travail oblige à se baisser… Hé Tyler !

Ainsi hélé, un grand costaud occupé à trier une cargaison de choux de Bruxelles s’interrompt à contrecœur et fait voile dans notre direction.

– Je vous présente Tyler Jérôme, un de nos plus brillants managers de niveau…. Tyler, l’avenir professionnel de ces losers dépend de vous ! À défaut de les initier à des mystères de l’horticulture hydroponique qui dépassent largement votre propre entendement, il serait question de leur apprendre les gestes qui sauvent en matière d’efficacité.

À travers les reflets vieux rose de son hublot en ailes de papillon (modèle réservé aux cadres), notre guide regarde sa montre pour la vingt-cinquième fois.

– Je n’ai plus qu’à vous souhaiter à tous une excellente journée aux Jardins Suspendus. Non sans vous avoir rappelé que « si les chats portaient des gants ils n’attraperaient pas de souris » et aussi que « le lion et l’agneau peuvent dormir côte à côte, mais l’un des deux aura un sommeil agité ».

– Kyste Graisseux et ses proverbes à la con ! » bougonne Tyler Jérôme, à peine le chef- jardinier a taillé la route sur ses petites jambes torses, « …Venez par-là les bleubites, que je vous tuyaute sur le boulot.

demain, chap 15 : « L’arbre à tomates »

4 syllabes de malheur + « MARS 2221 » (chap 5 : Électromécanique, suite et fin)

J’éprouve un tel dégoût pour le boucher de Tel-Aviv, le simple nom de Nétanyahou provoque chez moi de telles nausées que, rien qu’à entendre prononcer ces 4 syllabes de malheur, je pourrais me vomir entièrement, me retourner comme un sac à patates. Je sais que c’est la même chose pour plein de gens. Hier sur France Info y avait la réalisatrice libanaise Danielle Arbid. Elle disait se sentir « inutile ». Je la comprends. Depuis le temps que des millions et des millions de voix s’élèvent pour dénoncer les horreurs innommables perpétrées par Israël sur ses voisins, soi-disant en réponse à leurs attaques alors que ce sont les sombres magouilles des dirigeants israéliens qui, sous couvert d’affaiblir l’OLP, ont ouvert la voie aux organisations de libération extrémistes. Qui, connement, par leurs attentats abjects, « justifient » une colonisation insidieuse, meurtrière et raciste… Et toujours pas la moindre réaction sérieuse des « puissances occidentales ». On laisse faire… On laisse les gosses se faire massacrer… Encore 50 petits Libanais avant-hier, déchiquetés par les bombes de ces ordures… On laisse faire, encore et encore… T’as raison Danielle, on est inutile…

Ça donne pas envie de bouquiner, j’avoue… Encore que… Allez, faut bien le finir, ce chapitre 5 ! Je me suis tellement éclaté à l’écrire !

résumé : une messe vite fait et on décolle pour les Jardins.

– Ô Tout-Puissant Créateur des Cieux Infinis, que Ta Sagesse inonde de Sa Lumière Inextinguible les misérables pécheurs que nous sommes…

…Ô Tout-Puissant Créateur des Cieux Infinis, que Ta Sagesse inonde de Sa Lumière Inextinguible les misérables pécheurs que nous sommes…

– Il n’y a d’autre divinité que Toi et nous sommes Tes esclaves…

Il n’y a d’autre divinité que Toi et nous sommes Tes esclaves…

– Ô Berger Céleste qui ne dort pas et ne S’assoupit pas, nourris les agneaux qui mangent de Ta main…

Ô Berger Céleste qui ne dort pas et ne S’assoupit pas, nourris les agneaux qui mangent de Ta m…

Anthéa et moi on commence à fatiguer. Les fidèles sont pas beaucoup plus motivés on dirait. La grosse dame à ma droite s’éponge le front sans arrêt. L’église de la Foi Universelle manque de chaises et la prosternation, toujours bienvenue pour soulager les jambes, se pratique uniquement lors de l’office dominical. Heureusement (c’est une des raisons de son succès) le rabbi Lafleur prêche la version « poche » du Torbicovédongba. Un dernier versutra pour la route et l’affaire est pliée.

– Merci de votre attention, allez en paix jusqu’à demain ! Wallalluhiachem Shaktiwang sur vous et vos familles !

Wallalluhiachem Shaktiwang !

Dans un silence recueilli, en prenant soin de virer le plus large possible aux abords du tronc, la trentaine de fidèles dûment bénis s’égayent vers la sortie.

Sauf trois pékins qui tapent l’incruste. Un couple et, un peu plus loin dans la travée, un homme seul qui, lui aussi, semble absorbé dans la contemplation des icônes aimantées (des genres de magnets comme on collait sur les frigos de ma jeunesse). À tous les coups ce sont de futurs compagnons de voyage. Sinon pourquoi le rabbi (qui nous a fait signe de rappliquer, Anthéa et moi) attendrait pas qu’ils aient vidé les lieux eux aussi pour actionner la fermeture du rideau ?

Qu’est-ce que je disais ! Au « clang » du métal sur le béton les retardataires perdent soudain tout intérêt pour la Prophétie Ultime de l’empereur Childéric, la Circoncision Miraculeuse de Jean-Michel 1er ou le baptême de Cheng-le-Têtu sous le pont de la rivière Kwaï. Les voici qui convergent à leur tour vers l’autel. Le couple arrive en premier. Contrairement à ma voisine de prière tout à l’heure la femme est sèche comme un coup de trique, tout en muscles et en tendons. Elle se fend d’un sourire triste que le rabbi lui retourne avec douceur et componction avant de s’adresser à son époux.

– Je propose que madame monte avec moi dans la cabine. Ce sera plus confortable pour elle.

Un instant de flottement dubitatif – le comportement sexuel des gens d’église au cours du dernier millénaire a laissé des traces dans l’inconscient collectif – avant que le regard las du petit homme sans âge au visage taillé à coups de serpe croise brièvement celui de sa femme. Tout bien pesé ils sont d’accord. C’est même plutôt cool de la part du rabbi.

Le keum tout seul nous a rejoints. C’est marrant mais j’ai l’impression de l’avoir déjà vu quelque part. En route vers la quarantaine proto bedonnante, il fait moins « migrant » que les deux autres.

Le rabbi Lafleur referme son bouquin sacré, remise son étole et soupire.

– Puisque tout le monde est là… En route !

 

la suite demain

 

Alerte anticémitres !

D’accord, c’est mal de faire du mal à qui que ce soit, entre autres à une fillette de 3 ans, même si, de son côté, elle vous violente puissamment les noreilles et se comporte comme la dernière des mal élevées par des parents qui vont en plus essayer de faire de la thune avec le déplorable évènement.

Est-ce une raison pour que les commères médiatiques de service sautent sur une occasion rêvée de faire de l’audimat à bon compte ? Hier soir tous les fouille-merde du PAF étaient au taquet. Et vas-y que je te repasse LA vidéo pirate du siècle, prise par une mémère qui, au lieu de jouer les Godard à la petite semaine, aurait dû intervenir direct et embarquer la braillarde s’hystériser tout son saoul dans le couloir. Et vas-y que je te casse du sucre au passage sur le dos des instits sans souffler mot de leurs piètres conditions de travail ni de leurs salaires de misère.

Mais bien sûr et pensez-donc et après tout ils font que se défendre, ces malheureux Israéliens, faudrait être rien qu’un anticémitre patenté pour oser  lâcher le moindre semblant d’info sur les 40 martyrs supplémentaires de la journée, à ajouter aux 41 000 préexistants, score provisoire du GÉNOCIDE en cours à Gaza. Comment ça à Médecins du Monde on dénonce « des conditions d’inhumanité monstrueuse » ? Des anticémitres qu’on vous dit ! Reculent devant rien les anticémitres ! Sont partout ! Heureusement qu’ E. Brunet et P. Praud nous protègent !

Génocide, annexions, terrorisme et autres termes judéophobes

 

Avant de vous lâcher une resucée d’un article paru sur FYR le 01/06/2011, je tiens à souligner que, tout comme l’usage, hélas passé dans les mœurs, du terme « antisémitisme » est totalement fantaisiste (lire ici « Antisémite ta mère ») il n’est pas question de parler de « guerre » à Gaza mais bien de « génocide en cours », ni de « colons israéliens » mais de voleurs de terres et/ou – après ce qui s’est passé hier encore en Cisjordanie – de terroristes patentés.

Israël

Je suis très embêté.

Fort conscient des horreurs incomparables causées au seul peuple ayant jamais eu à souffrir de la xénophobie et du racisme – les Peaux-Rouges d’Amérique du Nord rayés purement et simplement de la carte du monde n’ayant eu que ce qu’ils méritaient, à l’image des aborigènes d’Australie, des Indiens d’Amazonie et, plus récemment, de ces culs gelés de Tibétains, sans parler de ces alcoolos finis de Roms ou d’Arméniens et de tous ces bons-à-rien de tous poils et de toutes couleurs qui ne laisseront pas même un nom, et ce n’est que justice, dans les registres sacrés de notre belle planète casher mais dont on retrouvera, peut-être, et par le plus grand des hasards archéo paléontologiques, un vague squelette-souvenir réenfoui dare-dare pour suspicion de volonté complotiste – je me vois pourtant contraint d’affirmer que les autorités israéliennes, temporelles et spirituelles, figurent, depuis la création d’Israël et à quelques brèves périodes de rémission près, au rang des pires fossoyeurs de rêves de fraternité entre bipèdes à poil ras à ce jour.