Archives par mot-clé : Goncourt 2221

« MARS 2221 » (chap 41 : « RIP Antonin Panenka », suite et fin)

 

La surprise-partie du morveux gâchée par la météo ! Quand on pense que JC de Castralbéjac-Précoce s’était donné tellement du mal pour bricoler les déguisements des officiants, surtout celui du bon St Nicolas ici en train de pourrir la lourde toute neuve de ND de Paris truqués avec sa canne de polo (relire « Wilma ouvre moi la porte ! » in « Hippocampe Twist » ). Et par là-dessus v’là que les exploits des botteurs de cul de Vachar-la-Torture s’en viennent reléguer une Méga Apothéose de la Chrétienté Triomphante à 700 millions d’euros au statut de kermesse villageoise aquaplanée ! Respectent rien ces gars-là ! Heureusement il nous reste la relecture critique de « MARS 2221, roman » !

.     .     .

résumé : fort de leurs 2 buts d’avance, lapin propose à Anthéa d’échanger leurs joueurs…

Mauvaise idée. Allez savoir pourquoi (selon moi, y a pas loin à chercher), face à Anthéa l’amiral a pas fait montre de l’étendue de ses capacités offensives ! Par contre, à la seconde où j’empoigne les arrières, un enfer de balayages pimenté de « tic-tacs » éclairs (échange de balle entre attaquants dans l’axe de la barre) se déverse sur ma garde dépassée par les événements. Je résiste comme je peux, au prix d’un va-et-vient épuisant, sans parvenir à écarter le danger.

Et c’était que les hors-d’œuvre ! Le plat de résistance maintenant ! Impromptue, inattendue, surgie de nulle part, une « bande extérieure » !!! En provenance d’un arrière, le rebond de la balle contre le flanc du baby, aussi piégeux soit-il, laisse plus ou moins le temps de voir venir mais face à une bande d’ailier la défense de zone la plus serrée est prise de court. J’ai juste le temps de voir le petit bolide sphérique percuter le bois pile sous mon nez avant de disparaître derrière mon goal. 5 – 4.

– On dirait que c’est la bonne ! », nasille l’amiral en positionnant la dernière balle sous les jambes de son demi.

Aparté technico scientifique : au baby de bistrot, contrairement à ce qui se passe en championnat, la partie se joue en dix balles, pas plus, pas moins (nonobstant les gamelles, voire les pratiques semi autorisées de furieux qui risquent leurs doigts en allant « à la pêche »). Si le score s’en vient à afficher 5 – 4, la dernière balle compte double. On l’appelle la « bonne ». Pour l’occasion et tout à fait exceptionnellement, l’équipe qui a claqué le dernier but engage. Je sais, c’est compliqué mais le babyfoot c’est pas pour les demeurés non plus, sinon y a la solution de sauter le paragraphe, comme je fais toujours avec Scott Fitzgerald (ou Marcel Proust ou J. d’Ormeusson of course).

La bataille de demis est acharnée mais la fougue d’Anthéa ne peut rien contre l’expérience de l’amiral. Qui parvient à transmettre à son avant-centre. Un vrai avant-centre. Pas genre Kilian Mbappé, je veux dire. Mais en 2221, qui se souvient encore de cette gazelle maladroite ? Excepté les héritiers de Florentino Perez dont le fantôme, paraît-il, hante toujours les vestiaires du Real Madrid en se mordant les corones de l’avoir signée. C’est reparti pour un balayage furieux. En cassette, s’il vous plaît ! Ça sent sa bonne vieille bande des familles. Qu’est-ce que je disais ? Bande intérieure cette fois. Exter pour moi. M’offrant une vue imprenable sur le mini boulet qui tape le flanc de la table et fuse vers mon but. Dans un ultime réflexe j’inverse l’orientation de ma garde, réduisant au maximum l’espace qui sépare le gardien du poteau. Juste à temps pour sentir l’onde de choc se répercuter le long de la barre. D’une puissance monstrueuse qui m’empêche cette fois encore de bloquer la balle. Que l’amiral récupère au vol.

– Jolie parade, Lapsonami ! », apprécie Mustalpha sportivement.

– Je m’appelle pas Laps…

Rester concentré ! Mon implacable adversaire a déjà repris son balayage stroboscopique. Mes yeux suivent plus. Mes avant-bras tétanisent leur mère. Arrive alors ce qui devait arriver. « Qui vit par le snake, périra par le snake » ! S’immobilisant net dans un geste technique digne d’Antonin Panenka, l’inventeur de la ruse qui depuis un certain penalty en finale de la coupe des nations de 1976 porte son nom (ruse dont quelques décennies plus tard un certain Neymar Jr usera et abusera), mettant à profit le principe d’inertie qui envoie ma garde au jus, l’amiral, d’une rotation du poignet souple et gracieuse… pousse tranquillement… la… balle… au fond de ma cage béante. Aaaargh.

 

demain chap 42 : « Dans Mars »

« MARS 2221 » (chap 41 : « RIP Antonin Panenka », suite)

 

«  Ô frères et sœurs des années 2220, si seulement vos ancêtres avaient passé plus de temps à s’éclater au babyfoot, il leur en serait resté d’autant moins à consacrer à leurs empoignades sanguinaires entre gentils (eux) et méchants (les autres). Et encore moins – méchants et gentils réconciliés pour l’occasion – à appliquer quotidiennement la solution finale à des milliards de milliards de bestioles moins bien placées qu’eux dans la putain de « chaîne alimentaire ».  »

 

résumé : que les meilleurs gagnent…

Un « gosse » (ou « photo » ou « flash ») c’est quand un arrière veut dégager mais que sa balle contrée par l’avant adverse repart direct au fond de sa cage. C’est très agaçant. Mustalpha en fait la cruelle expérience, me permettant d’inscrire rapidement un deuxième but. C’est ensuite que ça se gâte pour les « jeunes ». Plus moyen de passer les demis de l’amiral qui eux, par contre, rentrent dans les miens comme dans du beurre. Anthéa fait ce qu’elle peut mais les balayages hypnotiques de son tourmenteur la prennent en défaut trois fois de suite. Jolie série mon amiral ! La victoire est en passe de changer de camp. C’est sans compter sur un sursaut d’orgueil qui à deux reprises, coup sur coup, me fait trouver le chemin du but adverse. 4 à 3. Les boules claquent sur les bouliers. Manque plus qu’une Disque Bleu filtre laissée à fumer dans le petit cendar en métal pour me propulser à travers siècles dans l’arrière-salle de Chez Georges (remember « Hippocampe Twist ») . Vacarme des barres télescopiques qui s’écrasent contre les flancs des six tables en batterie, jurons des habitués…  Ô frères et sœurs des années 2220, si seulement vos ancêtres avaient passé plus de temps à s’éclater au babyfoot, il leur en serait resté d’autant moins à consacrer à leurs empoignades sanguinaires entre gentils (eux) et méchants (les autres). Et encore moins – méchants et gentils réconciliés pour l’occasion – à appliquer quotidiennement la solution finale à des milliards de milliards de bestioles moins bien placées qu’eux dans la putain de « chaîne alimentaire ». Encouragés en cela par de prétendus « nutritionnistes » scientifiquement persuadés que les protéines non animales nourrissent pas leur bipède et surtout qu’un apéro sans sauciflard c’est pas un apéro.

Sous l’emprise de l’ire vengeresse que l’évocation de ces nécrophages irrécupérables a fait monter en moi, je m’autorise un « coup de bourrin ». C’est quand on shoote des demis assez fort pour faire rebondir la balle contre la ligne de but adverse et la réquisitionner avec un avant. Moyennement élégant mais légal. J’enchaîne sur un « snake », technique de frappe vicieuse comme tout qui consiste à stopper net en plein balayage ! Le temps que Mustalpha réagisse, d’une pirouette de mon avant-centre en arrêt sur image j’expédie la balle au fond des filets désertés. Horriblement vexant. 5 à 3.

La sentant piaffer et au fait de ses qualités d’attaquante, je propose à Anthéa de prendre les avants pour les deux balles restantes.

 

la suite tomorrow

« MARS 2221, roman » (chap 41 : « RIP Antonin Panenka »)

Ya pas que le bal de réouverture de ND de Paris truqués dans la vie ! Rendez vous compte ! Depuis le 17/09/24 , puisque les libraires indépendants (rires) se refusent ouvertement à faire leur travail nous relisons (et, le cas échéant, améliorons)  ensemble « MARS 2221, roman ». Gratos. Et avec le sourire. Faut dire que « MARS 2221 » n’engendre guère la mélancolie. D’où le désintérêt des dealers de cellulose imprimée ?

  1. RIP Antonin Palenka

L’abbé Pierre, ça vous parle ? L’appel de l’hiver 1954 ? « « Mes amis, au secours… Chaque nuit, ils sont plus de 2 000 recroquevillés sous le gel, sans toit, sans pain, plus d’un presque nu… ». Bah pourquoi ça vous parlerait après tout, enfants du 23ème siècle ? Depuis 1954 et sans forcer leur talent les bipèdes ont réussi à faire beaucoup, beaucoup plus fort dans l’égoïsme de masse, les œillères et les boules Kiès au palpitant dès qu’il est question de solidarité entre mortels.

Tout ça pour dire que le gonze qui sort des cuisines et s’avance vers nous à petits pas en essuyant ses lunettes avec son tablier évoque à s’y méprendre le père fondateur des Compagnons d’Emmaüs. Nous ayant rejoints et repositionné ses verres Sécu sur son méga pirtoin, il nous jauge. Longuement. Anthéa surtout. C’est moi ou son regard bleu délavé s’éternise sur sa silhouette unique, ses lèvres sans pareilles, son grain de peau venu d’ailleurs ? Décidément « y a pas d’âge pour la quéquette », comme disait Charles De Gaulle. De Gaulle ou Kennedy ? Je sais plus. Au terme du scan un sourire appréciateur étire le blanc neigeux des poils de menton les plus célèbres du catholicisme caritatif. Mustalpha sort l’amiral de son rêve éveillé.

– Me ferez-vous l’honneur de me confier vos arrières ?

– Pardon ? Heu ah oui, très bien, qu’il en soit ainsi ! Les jeunes contre les vieux !

L’amiral a la même voix de coin-coin que l’abbé Pierre. À nouveau concentré sur son sujet, il effectue quelques balayages de chauffe. En « commerce » (avec l’arrière des joueurs, on dit aussi « en marteau »), puis en « cassette » (ou « pince », balayage en avant des joueurs), passes, blocage, tapotage pour tester la dureté de la balle, re balayage, re blocage c’est clairement pas un rookie, l’amiral ! Il prévient :

– À Skomäth-Hellian comme ailleurs, râteaux, pissettes et reprises sont rigoureusement proscrites, bien entendu !

– Bien entendu ! », acquiesce Anthéa qui prend place à ma gauche.

Les barres coulissent nickel. Un matériel soigneusement entretenu. La balle d’engagement que l’amiral positionne à l’ancienne entre les jambes relevées de nos demis centraux est neuve sans être une savonnette.

– Prêt ?

– Prêt.

Nous laissons simultanément nos joueurs retomber. La balle choisit de rouler vers mon aile gauche. Je la bloque, la ramène au centre puis vers la droite et là, d’une pichenette, je la glisse entre les demis adverses. Récupération en marteau avec mon avant droit. Mustalpha a opté pour une défense réflexe. Mauvais choix. Ouvrir la ligne de tir d’un expert ès aller-retour ? Tout sauf judicieux. Passe rapide à mon avant-centre qui commence à balayer. Gauche, droite, gauche, droite, de plus en plus vite. Le tapis adhère impeccablement. Je sens mon vis-à-vis commencer à douter. Pour preuve le voici qui tente de se rabattre sur une défense dite « naturelle » histoire de boucher au max la trajectoire d’un tir dont il pressent l’imminence. Je profite de la micro seconde de changement de garde pour patater. Goal !

 

la suite demain

« MARS 2221, roman » (chap 40 : « L’amiral »)

Les yeux du morveux s’accrochaient désespérément au prompteur dans un karaoké de la mort-qui-tue. « Les autres ont touzours tort… moi z’ai touzours raison… zeuzolympiks… vive la raie, vive la Phronce, toussa… » Mais au fond de son cœur de midinette il ne pensait qu’à ce grand garçon à la blonde chevelure qui, un jour, lui avait pris la main et l’avait entraîné sur le dancefloor… Donald avait promis d’être là samedi pour le bal de réouverture de Notre-Dame de Paris truqués… Il enverrait Brizitte lui chercher un verre d’orangeade et, enfin seuls tous les deux, ils pourraient… Ils pourraient…

 

Mars, Skomäth-Hellian, deux siècles plus tard…

  1. L’amiral

Mustalpha nous propose de le suivre. Nous arpentons avec lui l’étroit ponton. De chaque côté sont amarrés différents types d’embarcations légères. Des canots pareils au nôtre, des pirogues, des canoés-kayaks mais aussi des barques plus spacieuses, de petits dériveurs dont la voile frémit sous la brise légère (du vent dans les profondeurs martiennes ? ) et même un pédalo ! Devant mon intérêt affiché pour cet esquif minimaliste, indissociable de grandioses étés d’enfance à la mer, Mustalpha fait amende honorable.

– Mon équipementier a insisté pour que j’en prenne un à l’essai. Honnêtement je n’étais pas emballé par la photo du catalogue mais le succès qu’il rencontre auprès de la clientèle va m’amener à en commander une flottille !

Nous gagnons la tonnelle de l’établissement. Malgré la nuit approchante, quelques plaisanciers s’attardent encore devant leurs boissons rafraichissantes. Mustalpha marque une pause devant la table d’un couple entre deux âges.

– Maîtresse Lawü et son époux sont ici depuis une semaine. À ce jour ils n’ont pas manqué un seul coucher de soleil sur le lac.

Maîtresse Lawü confirme.

– Comment se lasser du spectacle ? Ce camaïeu de mauve, ces nuances orangées…

J’admets que dans la catégorie « biotopes intelligents », le ludomaine de Skomäth-Hellian pète les scores ! Recréer un ciel aussi céleste, un soleil aussi solaire ! Relayé sous peu par un clair de lunes si parfaitement lunaires dans leur écrin d’étoiles naissantes… Le tout à cinquante bornes à l’intérieur de la croûte martienne… Remettez-moi deux ronds de flan, la patronne !

Mustalpha nous introduit.

– Voici Anthéa et Lapsonami. C’est leur première visite à Skomäth-Hellian.

Maîtresse Lawü s’emballe.

– Du sang neuf ! Nous sommes descendus au Corona Borealis, n’hésitez pas à passer nous faire un coucou. Les cocktails n’y sont pas aussi sublimes que ceux de l’Aquadrome mais…

– Maîtresse Lawü est trop indulgente !

Un dernier rond de jambe et Mustalpha nous pousse en douceur vers l’intérieur de sa guinguette au bord de l’eau. La verrière coulissante ouvre sur une vaste salle. D’un mur à l’autre court un zinc en coquillages avec des dizaines de boutanches alignées derrière. Partout des posters à dominante aquatique et des filets de pêcheurs incrustés d’étoiles de mer. Mustalpha a pensé aux jeunes. Un jukebox, deux flippers et, je vous le donne en mille, là-bas au fond…

– Un BONZINI !!!

À l’intention des incultes, « Bonzini » c’est la Lamborghini des babyfoots. Mais attention, on est quelques puristes à exiger… D’ici je vois pas. Je tends le cou… Mustalpha sourit.

– Soyez sans crainte. Ce sont bien des poignées rondes ! Une partie ?

– Carrément ! », approuve Anthéa.

Quand nos destins se sont croisés, Anthéa ne connaissait du baby que ce qu’elle en avait lu dans « Hippocampe Twist ». Ça lui avait suffi pour craquer. Problème, y avait pas de baby à la Résidence. Pas grave, sur mes indications pourtant approximatives, elle te nous avait bricolé un Bonzini plus Bonzini que l’original. Dès les premières parties elle s’était révélée une babyfooteuse hors pair.

– Amiral ! J’ai ici deux passionnés de football de table qui ne demandent qu’à vous faire prendre du retard dans votre vaisselle !

 

…la suite demain…

« MARS 2221, roman » (chap 39 : « Actualisation environnementale »)

 

 

  1. Actualisation environnementale

–  Qu’est-ce qui s’est passé ? Où on est ?

– *Dans un canot. Un canot de randonnée.*

Et cette purée de pois là, d’où elle sort ?

Ayant décollé les paupières à mon tour, je partage l’étonnement d’Anthéa. C’est à peine si je distingue ses fesses idéales posées sur le banc de nage. La Croupière Générale nous briefe depuis le pontet dans mon dos.

* Un halo de brume quantique. Résultante pseudo physique de la manifestation éphémère d’un couloir de TransVac. Dont le terminal est ce canot, instantanément conçu en fonction de notre réajustement spatiotemporel. Ne me dites pas qu’une soucoupe volante aurait mieux correspondu à vos attentes ?*

La Croupière se fait plaisir. Comment lui en tenir rigueur ?

– *…Une soucoupe flottante tant qu’on y est ! Nous soumettrons l’idée à Mustalpha. Il me semble l’apercevoir là-bas sur l’embarcadère.*  

La brume se dissipe peu à peu. On barbote sur une sorte de lagon d’un bleu-vert transparent. Escorté par un banc de poissons multicolores, le canot dérive au fil du courant. Un courant paisible qui nous pousse vers une construction élégante, montée sur pilotis. À l’entrée se tient un grand type arborant une casquette d’officier de marine. Il se fend d’un large signe de la main avant d’avancer sur le ponton à notre rencontre.

Je m’étonne discrètement auprès de la tortue.

– Je croyais que les bipèdes à poil ras étaient interdits de séjour dans le coin ? Un homoncule ?

– * Mustalpha nous vient tout droit des Marécages de Gloo, système de Markab, l’étoile la plus brillante de Pegasus. Mustalpha est un Amphibien pur jus ! Affable, aux petits soins avec la clientèle, le directoire du ludomaine se félicite chaque jour de lui avoir confié les rênes de l’Aquadrome…*

Un amphibien ? Mais…

– *Mais où sont ses nageoires, ses écailles, ses branchies ? Oh rassurez-vous, elles sont bien présentes. Et plus qu’utiles pour porter secours à l’éventuel baigneur pris de malaise ou au canoteur en perdition. Vous ne pouvez pas les voir, c’est tout ! Apprenez, Lapin…*

Je voulais vous dire… Je m’appelle pas Lap…

– * …Que le ludomaine de Skomäth-Hellian est un biotope « intelligent ». Conçu afin que le résident s’y sente « comme chez lui », quelle que soit son monde d’origine. À la nanoseconde où son cercle d’appel parvient aux Instances du Vacuum, une analyse complète de ses données physicochimiques est diligentée. Les résultats de l’analyse déterminent les algorithmes de son actualisation au sein du biotope. Durant l’entièreté de son séjour, il évoluera dans un environnement qui, sans remettre en cause son référentiel psychophysique initial, saura lui offrir ce que nous pourrions définir comme un exotisme « sur mesure ».*

 Nous c’est Bora Bora, ses lagons turquoise, ses poissons arc-en-ciel…

– *…Bora Bora et Mustalpha ! Si ce dernier vous apparaît sous l’enveloppe d’un « bipède à poil ras », comme vous dites, c’est que les composés évoluant sur le ludomaine se présentent les uns aux autres sous des angles culturels, linguistiques ou physiques en parfaite adéquation avec les leurs. L’AEP y veille en permanence.*

– L’AEP ?

 

la suite demain…