allons enfants tueurs de masse

 

8750 c’est le nombre de morts au Yemen depuis mars 2015. Sans compter la famine et les maladies diverses qui accompagnent un conflit armé. Oups, j’ai dit « armé ». Oups, l’armement de l’Arabie saoudite (juchrémans musulmans sunnites) qui a pris la tête de la coalition militaire chargée de régler son compte à la rébellion houthi soutenue par l’Iran (juchrémans musulmans chiites), est largement composé de matos  phronçais (juchrémans à majorité chrétienne toutes tendances).

Accessoirement,  l’Arabie saoudite est le 2ème client de la merveilleuse industrie d’armement du merveilleux pays des Droits de l’Homme ( surtout le droit, inaliénable et sacré de balancer des bombes sur la gueule de civils plus ou moins lointains aussi souvent que la démocratie l’exige).

Le 1er client, c’est l’Inde. Tiens, accessoirement, l’Inde c’est d’où le Manuléon 1er  il s’en revient, lui, mémère, et leur cour de marchands de canons. M’étonnerait pas qu’il se prépare un chti conflit armé là-bas également.

Ce qui serait une aubaine supplémentaire autant que bienvenue pour notre économie.

Bon weekend, amis compatriotes tueurs de masse et, surtout, vive la Phronce.

nouvelles pas fraîches

Bon alors, une fois encore, la désinformation médiatique a fait du dégât. Vous me direz, les élections en Italie , on samba un peu beaucoup les roustons. Pour la simple raison, évoquée mille fois sur FYR, que, en Italie comme ailleurs, aujourd’hui comme hier, on n’a pas à choisir entre une baffe et un coup de pied au cul.

Le chantage pathétique à la mémoire de nos aïeux qu’ils sont mourus pour qu’on ait le droit de se faire démocratiquement sodomiser n’y change rien.

NI baffe, NI coup de pied au cul = ABSTENTION

Hier, les Ripalous ont choisi , à 65%, de s’abstiendre de choisir. À mon navire, c’est là ce qu’on doit, EN PRIORITÉ retenir de l’événement, non ?

Non. Ce matin à la radio, en une heure de somnifère pseudo journalistique, je n’ai entendu qu’UNE SEULE FOIS mentionner le décompte plus que significatif des refus de participer à l’arnaque transalpine d’hier.  TOUS les pourceautages donnés afin de démontrer les soi-disant progrès des soi-disant « populistes » (kèksèksa , un « populiste » d’abord ?) sont BEAUCOUP TROP DISCRÈTEMENT calculés sur la base des 35% de pigeons qui ont volé au secours de la pseudo démocratie à l’abri de laquelle une poignée de petits malins leur font les poches.  On notera au passage qu’italienne ou phronçaise, la Juchrémanie s’en tient à ses statistiques.

Conclusion, les amnésiques professionnels qui se targuent de nous informer, il ne faudra pas qu’ils viennent chouiner qu’ils sont injustement vilipendés par la Grande Confrérie des Escrocs et Menteurs Politiques ( ces derniers figurant à merveille  l’hôpital qui se moque de la charité).

Morale, à l’image des politiciens, les journalistes sont des merdeux. Leurs nouvelles fraîches  sentent le pourri. Ne leur accordons pas le moindre crédit. Ni la moindre attention.

facebook et moi (et le Bengladesh)

Je commencerai par souhaiter un joyeux anniversaire à Nicole Dufémur (haha !) comme Zuck l’Attentionné me le suggère ce matin. Avant d’admettre humblement que j’ai commis une erreur en réactivant  la « page » « Franck-Yvon Richard ». Je n’y ai gagné que la certitude de l’impossibilité d’entretenir des relations simples et directes  d’ « ami » à « ami », à l’abri de la smala de tronches de cake inconnues que tu récoltes en prime, à chaque fois que tu réponds à une « invitation ». Il est vrai que le mot « réseau » a toujours résonné bizarrement à mes noreilles.

Et puis – j’ai encore pu le vérifier pendant ce bref retour – « fb »,c’est la paranoïa érigée en principe de base. C’est l’ennui garanti, l’arnaque à tous les étages. L’égocentrisme total sous couvert d’une empathie mielleuse rarement suivie du moindre effet. Bon mais il se passe des trucs marrants,  des fois. Ainsi, par la magie de Zuck-the-Fuck, une « amitié » en appelant une autre, je me retrouve aujourd’hui « ami » avec la moitié du Bangladesh. « Oh my Lord ! My sweet Lord » !

Et puis, au fond, les « profils » à couper le beurre des facebookiens correspondent, à quelques détails près, au souvenir que l’on garde de leurs propriétaires  et aux rapports que l’on a toujours entretenus avec eux – parfois dans la « vraie vie ». Alors à quoi bon insister ? Mais là, on touche à l’intime, haha ! Et sur FYR on balance pas comme ça, sur un claquement de doigts.

Et puis, et puis surtout, je me suis mis trop de boulot sur les bras, avec, en tête de liste, l’écriture du deuxième polar de Heffi – j’en suis aux 2/3, pour ceux que ça intéresse – pour continuer à perdre mon temps et mon latin avec ce piège-à-cons énergivore qu’est Facebook. Mon « profil » est dès lors, comme le mec, « en travaux ». Des travaux qui risquent de durer très longtemps.

Bon dimanche.

pondre

Bon, c’est vrai que, pour un peintre, un musicien ou un écrivailleur, ça ne fait pas un bien fou de se voir jeter comme une merde par les cerbères des maisons closes – disques, édition et  autres galeries d’art. N’empêche, je peux vous affirmer ici et maintenant qu’il existe en ce bas monde  une sensation, une sensation essentielle au bonheur d’un être vivant qui manquera toujours à ces grains de sable dans l’engrenage de la création. Une sensation que, pourtant, la plus déplumée des pensionnaires faméliques du poulailler de ma voisine éprouve chaque matin.

Le plaisir de pondre.