Le 6ème siècle avant Jay-Cee marqua une sorte de carrefour dans la préhistoire moderne. Il ouvrait sur deux possibles diamétralement opposés. Soit l’horizon relativement dégagé d’une pensée rationnelle qui laissait entrevoir les prémices d’un «bonheur » à échelle humaine – concept ô combien nouveau dans la pensée d’une espèce jusque là brinquebalée de superstitions sanguinolentes en panthéons délirants – soit un chemin de souffrances et de guerres fratricides.
La première solution, décidément trop révolutionnaire, fut rapidement écartée et , Platon, Aristote et les autres ayant été renvoyés à leurs chères études, il fut décidé qu’un certain Moïse, prophète de son état, serait nommé aux affaires.
Les conclusions les plus récentes de la recherche archéologique situent la promulgation des statuts définitifs de la SARL Abraham & Fils, également connus sous les appellations de « Torah » ou d’« Ancien Testament », vers – 640, date qui correspond à l’émergence du royaume de Juda (royaume israélite du sud) sous le roi Josias.
Notre calendrier actuel, instauré par les Chrétiens découle de la volonté de ces derniers de situer le lancement de leur filiale à l’an 000, soit 33 ans avant la mort officielle de celui dont ils revendiquent la filiation divine et qu’ils appellent « Jésus-Christ ».
Enfin, c’est en 610, selon le calendrier chrétien, que, lors de sa retraite spirituelle à Hira, dans la montagne de Arafa à la Mecque, Muhammad, dit « Mahomet » apprend de l’ange Jibril ( aka l’archange Gabriel de la Bible) qu’il est nommé prophète, en charge du devenir de la troisième et, à ce jour, dernière mouture du mythe abrahamique.
On observe donc un décalage d’environ 600 ans entre les événements fondateurs des trois superstitions se réclamant, chacune à leur manière, des enseignements de Moïse.
Dès lors la tentation est grande d’extrapoler sur ce décalage et de voir dans la fanatisation actuelle du troisième courant un pieux remake des guerres inter-juives et, plus près de nous, des grandes heures de l’Inquisition catholique. La diabolisation des femmes adultères pratiquée dans les états dits «islamiques » nous ramène au bon vieux temps des sorcières suppliciées sur les bûchers de nos pieuses bourgades médiévales. L’ingérence grandissante des partis politiques d’obédience coranique dans la conduite de ces états rappelle à s’y méprendre la mainmise du « Sanhédrin » juif ou, toujours plus près de nous, de notre Sainte Mère l’Église sur les affaires des défunts royaumes très chrétiens de France, de Navarre et d’ailleurs.
Si l’on prolonge le raisonnement, le pire reste à venir. Les historiens chiffrent à près de deux millions, soit un dixième de la population française d’alors, les victimes des violences, maladies et famines engendrées par les huit guerres dites « de religion » qui ravagèrent le pays dans la seconde moitié du 16ème siècle.
16 + 6 = 21. Remplacez « catholiques et protestants » par « chiites et sunnites » et vous comprendrez à quel point la seconde moitié du 21ème siècle risque d’être chaude dans les pays musulmans et alentour, sachant que Dieu, dans Son Juste Courroux, se soucie peu des frontières.
Mais, Allah soit loué, toujours selon le même raisonnement, à l’aube du 22ème siècle, si le planning abrahamique est respecté, un genre d’édit de Nantes à la sauce musulmane devrait être promulgué, marquant le commencement de la fin de la toute-puissance du paramètre superstitieux sur la pensée d’homo sapiens-sapiens comme les autres, nés comme les autres pour évoluer vers une humanité qui ne demande qu’à voir le jour.
Il ne restera ensuite qu’une convalescence d’un gros demi millénaire à observer pour que le troisième petit cochon ait fini de rejoindre ses deux compères au rayon d’un folklore cacochyme bien sympathique par les jours de congé qu’il octroie généreusement à ses zélateurs…
Ce qui, hélas, nous le verrons plus loin, ne suffira pas à nous extirper du marasme psycho socio économique dans lequel la culture juchrémane nous plonge un peu plus profondément chaque jour.
A moins que nous décidions, pas plus tard que tout de suite de nous arracher à ce cauchemar et de nous avancer un peu dans le travail de remise en état de nos circuits cognitifs détériorés par deux millénaires trois-quarts de régression abrahamique.
Chiche?
J’espère que la lecture de ces « Aventures de Moïse » vous en donnera l’envie.
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