Avec un seul o !
t’es qu’un poseur, y a rien derrièr’,
un loser face au désert…
t’as raison, casse-toi! ça craint d’ te voir!
brûl’ ton piano! mange ta guitar’!
y a trop longtemps qu’ tu nous les bris’
allez, fais-nous une bonne surpris’ :
disparais d’ la circulation!
sacrifie-toi pour la nation!
r’tourn’ dans les bois! hé, tu vois pas
qu’on t’ veut pas? alors salut!
c’est ta farine, tu l’as moulue…
t’es qu’un raseur, tu crois bien fair’
en nous foutant l’moral en l’air
avec tes chansons à deux balles?
tes acrobaties d’amygdal’s
ne suffisent pas à nous séduir’,
la bonn’ idée ce s’rait d’mourir!
maint’nant tu m’ lâch’s!
j’ai d’autres tâch’s
et des problèm’s à la maison
alors cass’-toi, t’as raison!
ça craint d’ te voir
pleurer derrièr’ tes lunett’s noir’s!
…encor’ un truc pour émouvoir?
mais puisqu’on t’a dit « n’y r’viens plus! »
t’es pir’ qu’ la Beauce quand il a plu!
t’es qu’un flambeur, tu fais pitié!
si tu sais c’que c’est qu’ l’amitié
me pouss’ pas à dir’ des horreurs!
ta vie en soi est un’ erreur,
un’ abberration du génôm’…
sois chic, joue-nous » I’m going home »!
yeah! rentr’ chez toi! …ou dans un mur!
réfugie-toi dans la lectur’!
fais c’que tu veux mais loin d’ici!
c’est ta tomat’, tu t’ la farcis!
t’es qu’un poseur, y a rien derrièr’!
un loseur
face au désert
cass’ toi, vas y, ça craint d’te voir
pleurer derrièr’ tes lunett’s noir’s…