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Mars 2221 : avertissement au lecteur du 23ème siècle

 

Tu kiffes les « srilleurs glaçants » comme ils disaient à l’époque à la radio ? Les histoires bien glauques, bien sanguinolentes avec des génies du mal qui guettent la veuve et l’orphelin au tournant pour leur faire des horreurs (un peu cochonnes si possible) ? Aïe, Mars 2221 va pas convenir.

Il te faut des héros du quotidien vintage empêtrés dans leurs galères érotico psychologiques, leurs terreurs d’enfance entre maman dépressive, papa absent, tonton trop présent et nourrice toxicomane ? Mauvaise pioche ! Mars 2221 est pas configuré pour la course aux prix littéraires (en admettant que ces âneries aient survécu).

Tu te dis qu’un titre pareil recèle tout un empilage de starouarseries, de trous plus noirs que le fond de ton slip, de planètes pas nettes, de rencontres du 23ème type et là t’es pas loin de la vérité. Sauf que Franck Richard, il fait pas dans la science-fiction. Dans l’anticipation scientifique à la rigueur. Et en prime il te raconte sa vie. T’en as de la chance, lecteur(euse) du 23ème century !

Bientôt en librairie et sur les plateformes de téléchargement.

pensées volatiles

 

Bonjour les survivants temporaires,

Je viens de m’acquitter de mon abonnement OVH et comme chaque année à la même époque je tâche de justifier l’investissement (62,48€) par la publication de quelques pensées volatiles, non indispensables à la survie d’une espèce pour laquelle, comme vous le savez, je n’éprouve qu’un intérêt minime. Recherche scientifique ? Voyeurisme ? Rien-d’autre-à branlisme dominical ? Un peu des trois, je suppose.

Sinon ça se passe bien pour vos tubes digestifs ? Toujours aussi peu à péter de la souffrance animale l’heure de l’apéro venue ? Rosette de Lyon ou chorizo ? Une merguez pour le fréro ? Cool ! Et toi, fils de David ? Un  Rabanout Netanya peut-être ? Des fois je me demande pourquoi vous vous foutez autant sur la gueule, tous les trois. Cochon, mouton ou bœuf, qu’importe la victime pourvu qu’on ait le barbeuc. Le plaisir de saigner la bête est le même, hein ? Kasher, Halal, tant que tu fais pas cuire l’agneau dans le lait de sa mère !

Allez on va causer foot c’est moins clivant ! Tout le monde est d’accord que Kilian il court plus vite que son ombre mais moins que son nombril. C’est juste qu’arrivé prems devant la cage adverse il peut pas s’empêcher d’avoir pitié du gardien. Alors il tire au-dessus de la cage. Ou à côté. En tant que meilleur joueur du monde il s’arrange pour pas, en plus, vexer l’adversaire. C’est comme Antoine (DuponD ou DuponT ?), le bon gros tas de viande craint pas de rugbifier avec la mâchoire en miettes, au moins ça laisse une chance aux bourrins d’en face de le finir avant la finale que sinon la Phronce a ganerait trop phacileman. La vérité vraie c’est que la Phronce c’est les Jihos qui l’intéressent. Bien sûr si une déferlante de punaises de lit pouvait aider à sucer le sang impur des féroces soldats à crampons qui, nourris et logés gracieusement dans les piaules de ses étudiants admis en réa pour cause de famine, trouvent encore le moyen de vouloir lui piquer ses merdailles d’or, la Phronce elle serait pas contre ganer auci les chapnats du monde ovale (fourré) à dos de missile. Et ce serait que justice.

Parlant de justice, au constat éberlué que les meilleures d’entre nos merveilleuses forces de l’ordre, lorsqu’à bout de stoïcisme démocratique et afin de préserver l’intégrité physique des femmes et des enfants phroncés de souche, se trouvent acculées à faire usage d’une force légitime dont, au péril de leurs vies héroïques, elles sont les seules et valeureuses détentrices autorisées (permis d’éborgner, d’émasculer, d’arracher involontairement une main par-ci, une demi-boîte crânienne par-là…) se voient ensuite montrées du doigt au point d’être ralenties dans leur plan de carrière, je crie « stop ! ».

Bon allez stop également à ces propos haineux, à la limite du complotisme woke. Vous penserez bien comme vous voudrez, pour ce que j’en ai à battre… Tiens la prochaine fois je vous parlerai de mon nouveau roman, d’ac? À paraître début novembre. J’en ai passé du temps à pondre ces malheureuses 250 pages, à les relire, les rerelire, les corriger, corriger les corrections. À mon avis ça valait le coup.

Salut et consanguinité

Bons baisers de Juchrémanie

À écrire des romans à tire-larigot j’en oublie mes devoirs de gros niqueur. Un mois que je néglige l’actualité ! Comme si on arrosait OVH pour le plaisir ! Ce qui me fait penser que c’est  l’anniversaire de FYR ! 15 ans !  Alors allons-y Alonzo ! Quelques brèves encaniculées pour fêter la chose.

Il y a quelques jours à la télé, j’entendais des craignos de globe-trotteurs à la con chouiner qu’Air France leur avait égaré leur brosse à dents. Ou leur Calvin Klein bicolore, je sais plus. Un des dépossédés se plaignait d’avoir dû investir + de 500 € dans du matériel neuf. Le journaleux osait pas s’étonner du cours du slip, encore moins risquer son CDD de lèche-cul de Lagardère (si t’y vas pas, c’est lui qui viendra te trouver) à expliquer au voyageur mécontent qu’il y avait pire dans la vie que devoir se coincer les poils pubiens dans une braguette malodorante. Mourir congelé dans la soute à bagages par exemple. Ou, 12 000 pieds plus bas, se noyer avec femme et enfants sous les bravos de 3000 connards en quarantaine covid sur leur paquebot de croisière et bien moins que demain.

Puis ce fut le 14 juillet. Prédant Moncra, copieusement sifflé le matin lors du défilé de mode mirlitaire, avait invité deux chaudasses à un café-télé dans les jardins du palais. Admiratives de la houpette prédantielle se riant des bourrasques du vent mauvais, les chaudasses l’avaient ostensiblement tenu quitte des âneries sans nom qu’il leur débitait  au hasard de sa pensée malade. Ces « feignants de çômeurs qui préfèrent se dorer nus sur les plazes plutôt que se zeter sur les CDD à 1€ l’heure (heure méritée s’entend) zénéreuzement offerts par les multinationales qu’[il ] « s’a cassé le cul à courtizer dans sa folle zeunesse au Ministère de l’Économie de la Raie que même il le referait demain et après-demain tellement [il] est certain de ses certitudes ». Ou l’ « ingratitude de ces profiteurs – arabes pour la plupart – envers leurs concitoyens français de sousse pétris d’une solidarité sans faille et contraints par leur faute délibérée de bosser zusqu’à pas d’âze ( disons 65 ans à l’horizon 2030 après Z.C )». Ou la « magnanimité des forces de police » qui « prennent sur elles d’user le moins possible de la violence inzustifiée  qui leur est pourtant consubstantielle contre des ahuris que ils arrivent pas à comprender leur mère que Jean-Michel Brizitte comment il  elle peut réussir à trouver le sommeil y a des après-midi dans son lit à trou de baldaquin ?»

Le lendemain même sur Europe 1, la fréquence beauf & commérages dans le vent, on apprenait que les incendies monstres qui ravagent la Gironde « gâchent les vacances des touristes ». C’est vraiment salaud surtout pour les cèlzéceux d’entre eux qui se sont chopé des ampoules aux doigts à vider leurs briquets d’ambiance dans une région où il se passe jamais rien sauf la rétrogradation de Bordeaux en Nationale 2.

Un peu de sexe maintenant. Suite à l’embargo des méchants sur leur pétrole, les gentils ils arrivent plus à maintenir un niveau de pollution crédible dans leurs villes, sur leurs autoroutes ni même dans leur espace aérien. Alors n’écoutant que ses acouphènes de vieille momie, hier 16th of July, Jo « Mister President Repeat the line » Bailledène, chef suprême des Gentils a remisé son dentier et fini de se ruiner le sciatique à piper à domicile sous sa djellaba princière MBS, l’émir désosseur de journaleux. Devant le résultat mitigé, d’autres gâteries encore plus gâteuses sont envisagées lors du rendez-vous galant retour à Washington DC et d’ailleurs.

Et pisqu’hier on commémorait la « rafle du Vél’ d’Hiv’ », j’aimerais terminer sur la seule cause qui me passionne à 100%. Celle de animaux. Les vaches, veaux, agneaux, moutons, cochons, chevaux d’« abattage », EUX LA RAFLE C’EST TOUS LES JOURS. Quant aux « animaux de compagnie » que leurs enculés de bipèdes de compagnons laissent tomber comme des merdes à l’appel de l’été, la saison tant attendue des forêts cramées, des gras doubles luisants de crème solaire shootés au chichi graillonneux pure huile de palme, des chiottes de camping fleurant bon l’ammoniaque et le caca hémorroïdal, dans le meilleur des cas c’est la SPA qui passera « rafler » les survivants, leur laissant une chance de pas crever de faim et de soif enfermés à la cave ou ligotés à un arbre sur la route des vacances. Juste piqués avec tendresse et savoir-faire si de nouveaux « compagnons » se manifestent pas dans les délais impartis.

Je crois avoir fait le tour de l’essentiel. Bons baisers de Juchrémanie.

Des fois

Des fois je trouve regrettable pour les gens qu’un si petit nombre d’entre eux aient su apprécier ou simplement pu entendre mes chansons. Certaines sont pourtant de putains de réussites. Surtout les dernières je dirais. Le coach, L’administrateur, Blue, In memoriam, Loser (ah Loser !), écoutables , visables pour nombre d’entre elles sur FYR.

Des fois je me dis qu’il semble également dommage pour les amateurs d’écrivage hors pair qu’un si petit nombre d’entre eux aient su apprécier ou simplement eu vent – histoire de s’aérer le neurone entre deux netflisqueries débilitantes et plus – de petits bijoux stylés publiés sous le nom d’Heffi Grecker  ( « F » + « I grec » + « R » ).  Greffe générale*, Loser au menu*, L’arrière-cour des miracles*, Une mouche dans le potage*Le fameux quatuor de Port-Léon !

Ou, bien sûr, signé Franck Richard, l’incontournable roman parfait qui dit pas « ne pas », le flamboyant Hippocampe Twist** (suite en cours d’écrivage).

Ou enfin, sous la plume de Franck-Yvon Richard, le brillantissime essai-fiction intitulé Les aventures de Moïse (Aux sources de la culture juchrémane), indispensable pour piger le pourquoi du comment au terme de 3 millénaires de vénalité sacrée, l’espèce des bipèdes à poil ras en est arrivée à ce niveau de déchéance darwinienne. Pour l’heure consultable en exclusivité exclusive ici même sur FYR.

Des fois.

Très rarement en fait.

Les 99,99% d’autres fois je m’en tamponne au moins autant que du résultat de la prochaine fumisterie électoranale.

 

* téléchargeable sur Amazon ou FNAC ou toute autre plateforme de téléchargement

** téléchargeable sur Amazon ou FNAC ou toute autre plateforme de téléchargement

La mouche, le potage et les cellulo proxos

 

Le 11 août dernier, à 14h 44 Hephaestus « Heffi » Grecker reçoit un mail de Librinova le félicitant de la publication chez eux d’Une mouche dans le potage. En vrai, ces félicitations s’adressent aux petits veinards qui en 1 clic, contre la somme dérisoire de 3,49 €, vont pouvoir s’éclater à lire un polar top moumoute.

Du genre de ceux dont la proxénédition francophone oublie systématiquement de révéler l’existence.

Why ?

Because ses « comités de lecture » à la proxénédition francophone ont pas été, par exemple, « suffisamment enthousiasmés » (sic) lors de leur lecture comitatoire. Traduire : c’est pas avec ça qu’on va se faire du pognon, fils. Le reporter de fyr en immersion secrète dans les eaux troubles de la suce dite proxénédition francophone est parvenu à sortir une copie du document ultra confidentiel listant les critères pour se faire du pognon imposés au lecteur comitatoire moyen. On vous le soumet si ça vous branche :

« Par la volonté de Notre Bien Aimé Pédégé de Sa Mère, Ses comiteux de la lecture de leurs mères à eux sont instamment priés de veiller à ce que l’ouvrage soumis à leur filtrage expert en vue de se faire du pognon comporte en ses 60 000 caractères (ni trop plus ni trop moins) :

– Son comptant de flip (on dit « noirceur ») sanguinolent (on dit « glaçant »)

– Sa juste part de train qui entre dans le tunnel (on dit « sensualité torride »)

– Une histoire (on dit « pitch ») suffisamment embrouillée (on dit « haletante ») pour que quand on arrive à la fin on sait plus exactement c’est d’où qu’on a parti. »

Eh ben non, les proxos. C’est pas ça un polar suffisamment enthousiasmant. Même si Mernard Binier, Chaxime Crapman et tous les ex keufs recyclés dans la tambouille crapulo srileuse persistent à filer droit dans votre mur de la honte et prendre le lecteur pour une vache à lettres de leur moulin à conneries, c’est pas ça, non non non.

C’est pas ça et t’as bien fait, Hephaestus, de pas attendre que ces faux derches te souhaitent « bonne chance auprès de leurs confrères » (re sic). Peu importe qui la lira ni quand, ta Mouche dans le potage. À fyr, on te garantit qu’elle vole très haut, cette petite bête-là. Des firmaments au-dessus des gros bourdons racoleurs qui déroulent leur PQ à la devanture des libraires cellulo sponsorés. Et à fyr on se trompe rarement.

Téléchargez Une mouche dans le potage par Heffi Grecker

Et éclatez-vous, c’est nous qu’on vous le dit !