Archives de catégorie : Ecce Homo

– société, politique et autres chats écrasés

la grosse dame, Allah et le petit Jésus*

Quand j’entends « Noël « , je pense aux oies, aux dindes et aux canards, aux chevreuils et aux sangliers. Les uns laisseront leur foie cirrhotique dans la triste affaire, les autres leurs « cuisseaux », comme on dit pour les hauts de pattes charnus des quadrupèdes dans lesquels, au nom du petit Jésus, on plante une fourchette allègre pour mieux, de l’autre main armée d’un couteau, entailler la charogne cuite à point.

Depuis quelques jours, j’entends « Ramadan ». Alors je me dis que le compte à rebours a commencé pour des millions d’ovins de par le monde des croyants.  Le jeudi 14 juin prochain, le sang giclera. En direction de la Mecque plus ultra. De navrants tortionnaires plongeront leurs lames superstitieuses dans la gorge d’agneaux braillards et Allah sera, parait-il, satisfait.

Je connais une grosse dame d’éducation chrétienne qui, à Noël, cuisine des foies de volailles entiers (on ne badine pas avec la gastronomie phronçaise) et, au printemps, souhaite  à ses amis musulmans, un ramadan heureux et, partant, beaucoup de moutons égorgés. Dieu reconnaîtra les siens, à ce qu’on dit. Quant au mécréant que je suis, il sent monter en lui comme une sainte envie de vomir son quatre heures.

un déménagement mouvementé

Contrairement au dieu des Juifs, adopté par les Chrétiens, puis les Musulmans (relire les Aventures de Moïse), j’ai la violence en horreur. J’ai en horreur la violence psychologique de notre culture dite « libérale », profondément inégalitaire et démotivante, autant que la violence physique qui, ces temps-ci, arbore souvent les couleurs d’une nouvelle race de violents : les terroros, les terroros, les terroristes .

En tête de liste, on a les cinglés de Dèche, bien sûr, entre égorgements rituels et attentats sacrés – suicides ou non- perpétrés au nom de leur interprétation raciste, machiste et homophobe d’un Coran qui n’a pas besoin de ça pour être – à l’image de ses aînées monothéistes, la Torah et la Bible (= en grande partie un copié-collé de la Torah)(rerelire  Les Aventures de Moïse ) – machiste, raciste et homophobe.

Tout de suite derrière, dans la catégorie experts en atrocités toutes disciplines, arrivent au grand galop les potes  de Manuléon 1er, notre empereur bien aimé. Les Toupine, Vachar, Merdogan et consorts.

Hier, 14 mai, l’un d’entre eux et non le moindre a massacré avec ses flingues de fortune (une très très grosse fortune) pas loin d’une soixantaine d’opposants armés jusqu’aux dents de lourds bâtons et de terribles lance-pierres. Ce lascar, Miaou-Miaou pour les intimes, a , selon cézigue, agi en légitime défense. Selon lui, le sympathique gouvernement israélien accepte patiemment, propositions de paix bidon après blocus étrangleurs vicelards, d’annexer la Palestine et, total, ses enragés d’habitants, tellement ils sont cons, ne comprennent rien à ses intentions pacifiques et vont  se plaindre à l’ONU.

Bon, hier, disais-je, l’amant de notre empereur vénéré , un grand costaud de cow-boy moumouté jusqu’au slip, avec un nom de canard, transférait discrètement les modestes locaux de sa petite ambassade de Tel’Aviv, où les loyers deviennent exhorbitants, à un quartier pauvre de Jérusalem, histoire de donner un peu de boulot à l’épicier du coin, arabe  à tous les coups. Et bam, voilà-t-y pas que ces sauvages de Palestiniens le prennent mal. Prétextant que c’est là une façon de déclarer Jérusalem capitale d’Israël. Et, parce que ces mythomanes s’imaginent que Jérusalem c’est leur capitale à eux, ils décident d’essayer de retourner chez eux foutre le bordel, alors qu’ils ont même pas le droit puisque leurs gentils envahisseurs les ont sympathiquement débarrassés de leurs taudis, que c’était une honte de vivre dans des conditions pareilles.

Ces affabulateurs, croyez-le ou non, rien que pour gâcher la petite sauterie entre colons distingués (si vous me croyez pas, demandez aux Cherokees, aux Navajos et aux Comanches à balais) que même la fifille du canard moumouté elle était passée boire un verre de sangria avec son fiancé, un petit gars bien poli et tout, ces monstres – le mot n’est pas trop fort quand on songe que, parmi eux, tapi derrière les vieillards et les enfants pleins de haine, y avait même un cul-de-jatte sanguinaire ! – se sont mis à jeter des cailloux sur de braves soldats qui ne faisaient que garder la frontière. Une chouette frontière décorée avec goût, qui, de mois en mois et d’année en année, avance en territoire soi-disant palestinien, au rythme des sympathiques annexions sus-mentionnées.

Alors forcément, comme disait Coluche, ça ne pouvait que mal dégénérer.Bilan provisoire : 60 morts et quelques centaines de blessés. À la télé, ils l’ont bien dit, c’est pas cher payé pour ces fauteurs de troubles. Que c’était rien que des inconscients manipulés par les extrémistes du Ramasse et du Laisse–le-bol-là, ou je sais pas quelle équipe de fous furieux.

Tout de même, le terrorisme de Miaou-Miaou il me plait pas plus que celui des autres potes de Manuléon 1er.  Ou que n’importe quel autre terrorisme. Au hasard : ceux des chasseurs, des égorgeurs de cochons pour faire du bon saucisson pour l’apéro, des gaveurs d’oies pour faire du bon foie gras pour Noël et des Djihadistes beaucerons sur leurs ailes de la mort. De ceux-là, nous aurons, hélas, à reparler avant longtemps.

J’aimerais malgré tout terminer sur 2 bonnes nouvelles :

1/ D’après Oxfam, la Phronce est le pays du monde qui prend le mieux soin de ses actionnaires

2/ Jérôme Cahuzac n’ira pas en prison. Condamné aujourd’hui en appel, il ne s’est pris que 4 ans… dont 2 avec sursis = deux ans. La dose qui permet de bénéficier d’un aménagement de peine.

Moi je dis  que ça mérite un petit coup de Marseillaise.

sex and politics

 

Mon désintérêt pour tout ce qui ne touche pas à la protection des animaux va grandissant, m’entraînant à négliger mes obligations de gros niqueur sur ce site formidable. Je vous demande de ne pas m’en tenir rigueur et continuer à mettre à jour votre lecture des articles parus sur FYR ces dix dernières années, comme le temps passe. Mais, de toutes façons, personne ne suit mes conseils. Ainsi ne vous avais-je point exhortés à  fumer au plus vite votre carte d’électeur , excellent carton de joint au demeurant ?

Et voilà, vous êtes quand même allés voter, en mémoire de vos ancêtres qui avaient donné leur vie pour etc…

Et voilà, vous navet que ce que vous méritez : un branleur de pédant de la raie publique qui fait honte à ses parents, à son pauvre clebs qu’ il eût mieux fait de laisser adopter par un maître dont le quadrupède n’eût pas eu à rougir, et à sa femme qui, d’accord, n’a pas inventé l’eau tiède. Assez cependant pour s’apercevoir que son mari lui préfère les  grands cow-boys à moumoute qui le prennent par la main (pour commencer) entre deux portes d’une maison aussi blanche que le trou du cul d’un âne.

Manuléon, je te le dis « en te regardant dans les yeux », selon ton expression favorite : ta pauvre vie sexuelle n’intéresse personne mais un minimum de gingin n’a jamais nui à quiconque non plus. On ne mélange pas impunément sexe et  politique. Tôt ou tard, les quelques instants de bonheur indicible vécus dans les bras de l’envoûtant Donald, très cher tu paieras.

Quai des Agrumes

Quant à vous, innocents blaireaux, la prochaine fois m’écouterez. Ou pas.

permis d’être une grosse merde

Fleurons de notre belle Juchrémanie du 21ème siècle, dans la catégorie « Terroristes », devançant d’une courte hure les Céréaliers Scélérats du Djihad Beauceron, s’inscrivent en nombre (1,2 million de Phroncés (on est les champions, on est les ch…♫)  pour 980 000 Espingouins et 700 000 Ripalous) …les Charcutiers du Weekend !

Alors sachez que, aux dernières nouvelles , ces gros merdeux pleins de cartouches qui, heureusement s’autodétruisent en masse dès que l’occasion se présente ( nuit, brouillard ou simple règlement de compte maquillé en accident), sachez que la lie des bipèdes à poil ras, la honte des mammifères à sang alcoolisé, le rebut ultime de la bêtise crasse faite contribuable va – sous l’impulsion morbide d’un pourfendeur sélectif  de tyrans triés sur le volet– se voir RÉDUIRE DE MOITIÉ sa participation financière annuelle au massacre odieux de tout ce qui se sauve devant un flingue de buffalo débile en transes.

Franchement, ce pauvre prédant de la raie publique ! Heureusement que ma vieille télé ne reçoit plus TF1-des-haricots ! Faute de quoi, jeudi dernier, un reste de masochisme congénital m’eût persuadé de me farcir la séance  d’hypnose à 1 € du morveux au Jipéperno-le-Demeuré-de-Treize-Heures.

On m’a raconté la salle de classe, les drapeaux, la bouche en cul-de-poule et les accroche-cœurs de la starlette en voie de calvitication déclarée. On m’a narré le jeu de scène viril du dompteur de vieillards surexploités pour le bien de la nation. Comme si j’y étais, j’ai ressenti la mâle assurance de la mouche du coche de Donald en pleine tergiversation pour ce qui est de faire expier le Vachard-des-Salades caché dans le slip de Vladimir. (À propos,  hier matin, j’ai appris que, finalement, non sans avoir, à cors et à cris, dûment prévenu les intéressés et leurs amis torchés à la vodka, notre demi portion prédantielle, a filé le train du psychopathe à moumoutte et méchamment rafalisé un marchand de hot dogs et deux toiletteurs pour chien, soupçonnés de fabriquer des boules puantes dans la banlieue de Damas.)

Mais, en vérité je vous le dis, je me cogne de ce genre d’embrouilles, dans la mesure où elles ne concernent que la Juchrémanie bipédestre. Ce qui m’importe, à mézigue, c’est qu’on ARRÊTE de TORTURER LES ANIMAUX.

Tu entends, mon prédant ? Pour commencer, finies tes âneries de chasse à courre. Ensuite tu t’excuses publiquement d’avoir étourdiment cédé à ces gros cons  et tu triples les cotisations des charcutiers du weekend. En retour, et pour t’encourager à arrêter de baffrer de la charogne, je ferme les yeux sur tes magouilles  fiscales, tes guéguerres à géométrie variable , SAV pitoyable du commerce florissant d’engins de destruction sur lequel repose notre PIB d’assassins tranquilles.

Tiens, et puisque c’est toi, je te refile un lien qui te permettra de te changer les idées, entre deux conneries prédantielles . C’est un chouette petit polar, concocté par mon pote Heffi.  « Greffe générale« , ça s’appelle.

Ô joie, c’est dimanche !

Grâce à ces pourris de planteurs de pognon en graines, chaque jour qui passe est une insulte au printemps. Les terroristes beaucerons ont déclaré la guerre à la vie. Leurs poisons, épandus de long en large et en travers, éparpillés par les vents, rayent peu à peu de la carte tout ce qui fait pas de fric . Les abeilles ? Inutiles. Les oiseaux ? Inutiles. Les insectes ? Inutiles. Les créatures du sous-sol qui amendent la terre et la font respirer ? Inutiles.

Je vous fais le pari que, lorsque leurs manips immondes auront fini par rendre leurs hectares martyrs complètement stériles, nous verrons ces imbéciles suicidaires se muer en prospecteurs de gaz de schiste.

Sinon, grâce à une vieille starlette de France inter en semi-retraite qui revient nous bassiner le weekend, on a appris, au petit-déj’, qu’un président de la raie publique est terriblement soumis au stress. On en a rien à péter. Par contre, le fait qu’on torture des souris pour arriver à cette brillante conclusion, prout prout et reprout.

Avec tout ça, on va être en retard pour la messe.