Archives de catégorie : Ecce Homo

– société, politique et autres chats écrasés

un été 2018

Il a fait beau, il a fait chaud, les Céréaliers du Djihad Beauceron s’en sont donnés à cœur joie, les salauds, ça pue encore ! Mais le temps passe et on va bientôt accueillir sur scène les Charcutiers du Dimanche ( et du samedi et de tous les jours en fait, avec la bénédiction de Sa Zézéyante Emperosité qui leur a octroyé une remise de 50 % sur leur permis d’être une grosse merde. Quant à nos fiers et ambitieux étudiants , ils se préparent à bivouaquer tout l’hiver à la porte de leurs facs surchargées, pas grave ils sont jeunes.

Par contre, et c’est tellement courageux de sa part, Nilacot Hulas ( le cycliste aux 9 véhicules à moteur, l’ami des SDF aux 3 propriétés dont une en Corse, sur laquelle un sort contraire le force à spéculer en bon Juchréman pratiquant, le bienfaiteur de l’humanité au patrimoine de 7,5 millions € honnêtement escroqués à courir après des hélicoptères, etc…) a fini par quitter le navire en perdition. Que va devenir la planète bleue sans ce messie qui, agacé par la présence non souhaitée d’ un lobbyiste à sa garden-party, soudain nous chante, sur une musique de Michel Pol-je-ne-sais-quoi « non, non, noooon, non » ?

Mais qu’entends-je ? Alléluia, Inch Allah, Shalom i tutti quanti ! Dany-de-Poule toujours partant pour une embrouille, ex Dany le Rouge, avant de reverdir mirenculeusement, accepterait aujourd’hui, contre une pipe, un abonnement au Journal de Mickey et un max de thune, de porter bien haut les couleurs de Sa Zézéyante Emperosité ! Jaune devant/ marron derrière, le maillot du révolutionnaire ! La Phronce est sauvée ! Reste à savoir si l’ex effaceur de tableau de B. Trogneux au lycée de la Providence condescendra à embaucher un rouquin…

Dans la catégorie « Fantôme à vendre » ( René Clair 1935), à l’horizon de nos campagnes gavées de glyphosate, le gigolo de Juju Gayet prétend, lui, reconquérir son bêlectorat perdu ! C’est qu’il reviendrait bien foutre sa merde, le Flanby. Bon, devant la certitude de se prendre la tôle de sa life, il avait juré qu’il ne se toucherait plus jamais la quéquette en public mais avec ce beau brun aux adiposités en pleine forme, merci, faut compter avec les trous de mémoire.

La palme d’or de la débâcle neuronale revient, comme souvent, à l’aile droite de notre équipe de bras cassés politiques. Une aile droite en forme de croupion, au nichon de laquelle un veau qui le restera à jamais et une grosse vache prétendument blonde qui finira tôt ou tard par refiler le bébé (dérobé à son popa) à sa nièce quand même un chouïa mieux généraldegaulée qu’elle.

C’est tout pour l’instant. À vous Cognac-Jay.

Vanessa Campos

– Hé, les bipèdes à poil ras, plus ou moins pileux de la tronche, mâles triomphants ou femelles vengeresses, souvent aux prises avec un surpoids rampant que vous tentez d’excuser en minaudant votre manque de persévérance, couplé à une addiction mignonne aux loukoums et à la charcutaille! Oui vous ! Vous voulez que je vous dise pourquoi je suis content à l’idée d’avoir à passer l’arme à gauche un jour ( le moins douloureusement possible, svp) ?

-… ?

– D’accord, je vais vous le dire. Ça tourne autour de la joie de zapper votre existence aux siècles des siècles.

-… ?

– VOUS ÊTES IMMONDES. Vous massacrez et dépecez de paisibles ruminants pour les bouillir, farcir, barbecuter tant et plus. Vous abandonnez vos fidèles quadrupèdes au bord des routes estivales, en tout cas ceux que vous n’avez pas laissés à la maison s’étrangler au bout de leurs 50 cms de chaîne, sans rien à bouffer ou à boire.

– … ?

– Vous TRANSPIREZ L’ÉGOISME sous toutes ses déclinaisons . Selon vos calculs de supposés « prix-Nobel-de-mathématiques- en-puissance-pourvu-qu’on-apprenne-aux-profs-à-être-moins-incapables » ( Cédric Machinchose dixit), les boat-people doivent rester se noyer en mer pour leur propre bien. Les pauvres sont pauvres parce qu’ils ont choisi de l’être. Pareil pour les sans-emploi , ces feignants qui, par leurs subventions somptueuses « payées avec nos impôts », dégoûtent les honnêtes gens de chercher du travail.

– … ?

– Vous MASSACREZ TOUT CE QUI PEUT NE PAS VOUS RESSEMBLER. Tout ce qui de près ou de loin échappe à votre normalité affligeante d’ennui. Vos programmes de télé merdeux, hanounisés, bernisés, naguisés, sébastianisés – autant de modèles de zombies insupportables – cancérogènes du gingin – fabriquent, en bout de chaîne alimentaire (sexe et pognon à tous les menus), les tueurs de pédés qui, dans la nuit de jeudi à vendredi, ont planté Vanessa Campos.

-…Qui ça ?

– Oh personne. Un vague travelo péruvien qui se battait pour son bifteck et celui de ses potesses. Une personne courageuse – tout le contraire de vous – qui en a eu marre de se faire racketter par votre progéniture moderne. Vos fistons fiers de leurs petites couilles de presque mâles que leurs mères elles se font sûrement pas sauter à poil derrière le prisu. Surtout pas le jour de l’Assomption.

Ça non alors.

Pas une seule putain de fois.

Vanessa Campos, je t’aime.

Phronce first !

Vous voulez que je vous explique pourquoi je suis grossier plus souvent qu’à mon tour ?

Non ? Pas grave. Figurez-vous que, ce soir, par inadvertance, j’avais allumé la télé. Y était question d’un séisme en Indonésie ayant fait de nombreuses victimes. Dûment coachée par sa rédaction, la folle de FR3, aux yeux hallucinés et au débit droïdien s’est attardée pendant la quasi-totalité du « sujet » sur le RAPATRIEMENT DES TOURISTES PHRONCÉS !!! Les victimes indigènes ? Rin à battre ! Par contre, la blondasse larmoyante que son smartphone il était déchargé, ça c’était tragique !

Sinon, la clavicule par chez vous ?

homicide par avidité congénitale

Sur la planète Camembert, alors que Son Emperosité Manuléon 1er s’évertuait à agiter ses marionnettes hypnotiques , les céréaliers beaucerons étaient des fils, petits-fils et arrière-petits-fils de pute.

À la télé on nous disait d’aérer nos luxueux 50m2 dès que la température extérieure descendait au-dessous de 27, 28°, histoire de profiter de la fraîcheur du soir/espoir, histoire de récupérer un peu de jus pour l’école le lendemain (quand on arrivait à choper un train soit pas cassé, soit pas en grève).

Sauf que dans les plaines dorées de la Beauce profonde, après la récolte, vient l’ÉPANDAGE. L’épandage d’une infâme merde chimique, à la puanteur douceâtre, insidieuse, qui fait regretter le bon vieux lisier de cochon de nos aïeux.

D’où j’émets – la région d’Étampes  – une « plateforme de compostage » récemment rachetée par le SIREDOM (syndicat de traitement d’ordures ménagères) devait, dans nos rêves les + fous, « cesser les activités de traitement de boues d’épuration qui y étaient réalisées » par l’ « investisseur privé » ( le fils dévoyé d’un super cul-terreux du coin) à l’origine de ladite « plateforme ».

Sauf que, depuis une semaine non-stop, les fdp, petits et arrière-petits-fdp que je vous cause dévalisaient, par remorques pleines ras la gueule, la « plateforme » dealeuse de saloperies immondes qui n’avait jamais autant pué du bec. Normal, la canicule implacable ajoutant à la chaleur putride des gaz émanant des ordures innommables que le SIREDOM avait juré sur son cul et la tête de Nicolas Hulot, dit « le Menteur », de ne plus jamais « traiter », fallait ventiler à mort.

Ainsi ravitaillés en poison, les fdp, petits- fdp etc… fonçaient contaminer leurs champs interminables, flinguant au passage les derniers vers-de-terre qui, antan, faisaient le boulot.

Alors on allait bientôt mourir.

Soit étouffés au fond de nos gourbis écrasés de chaleur. Soit asphyxiés direct si on se risquait à ouvrir les fenêtres. Quelle option auriez-vous choisie, vous qui vous passionnez  pour les exploits de Bentralala contre Blanche-Coke et les nains soumis ?

Camembert Wars

 

Sur la planète Camembert, la connerie battait son plein.

L’empereur Manuléon 1er, un moins-que-rien élu au « suffrage universel » ( environ 20% du « corps électoral » (un corps bien mou, ramassis de sous-doués de la comprenette, diplômés en naïveté congénitale)) venait de se déclarer  « responsable » (sic) du passage à tabac caractérisé, perpétré par un chouchou à lui sur un passant malchanceux. Toutefois , Son Emperosité défiait quiconque de « venir le chercher » en son palais.

C’était l’été, pastis Duval, et une bavure policière de plus ou de moins, tout le monde s’en foutait éperdument . En temps normal, la petite frappe présidentielle serait vite fait passée à autre chose.

N’eût été cette détestable hausse du chômage (et 2,3 ratés techniques dont un logiciel d’inscription en fac qui merdait plus plus ) qu’il fallait à tout prix faire oublier. Le bon peuple, quant à lui, ne se souvenait déjà plus qu’il était champion du monde et, fait exceptionnel à cette époque de l’année (« lent né » comme on prononçait au sud de cette minuscule province juchrémane appelée Phronce) on ne recensait à ce jour aucune petite fille enlevée ou martyrisée, pas même violée. À peine 50 000 animaux de compagnie abandonnés et une ridicule poignée de vieillards morts de déshydratation dans les chiottes de quelque EHPAD de contrebande. Pensez si ce cassage de gueule para officiel tombait bien pour planquer la poussière de nouvelles pertes d’emploi sous le tapis ! Suffisait de l’exploiter savamment.

L’ « opposition » ( un conglomérat de pégreleux ulcérés de ne pas avoir été choisis par les 20% de tarés masochistes sus mentionnés) toujours aussi finaude, tomba à pieds joints dans le panneau. Depuis la terrasse des restos de plage, en tongs multicolores, avec encore la bouée à tête de canard autour de la hernie stomacale, une foule d’estivants politiciens professionnels ou amateurs postèrent sur leurs réseaux sociaux préférés des millions d’appels à la vengeance. Il y était question de prendre Manuléon 1er au mot et d’aller le choper par les testicules (qu’il avait fort minuscules et rabougris suite à une mauvaise rubéole de sa maman alors qu’elle le portait (en bandoulière, c’est plus classe et moins encombrant)). Le moins-que-rien zozoteur jubilait. Une fois de plus il avait niqué tout le monde.

(à suivre si j’ai le temps)