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chef oui chef (suite de la suite)

J’ai beau me gratter les pellicules jusqu’au sang, je ne trouve rien à dire que je n’aie déjà dit sur le processus électoral en général et sur la mascarade qu’on nous sert ces jours-ci en particulier.

Raymond Macron et Georgette Le Pen sont deux têtes de cons sans intérêt. Deux de plus sur la liste déjà longue des apprentis charcutiers que la boutique Alonzenfan a vu défiler depuis sa création. Choisir entre ces deux craignos le chef que le Grand Yavallah nous objurgue de suivre au long des cinq prochaines anneries, à travers les marécages putrides de notre belle Phronce juchrémane, relève de la mauvaise blague. Toujours la même. Il y a longtemps qu’elle fait plus rire personne.

Deux minuscules consolations :

1/ la semaine dernière ils étaient onze. On a réussi à en semer neuf.

2/ la grosse viking à son popa nous lâche un bout de jambon. Vive le printemps.

 

 

chef, oui chef

Vu à la télé. Ils étaient onze. Onze vendeurs de savonnettes essayant de refiler leur camelote au bon peuple. Un genre de pub gratos pour un produit  emprunté par Dieu en personne (suite à sa fameuse semaine de boulot et juste avant de prendre ses congés éternels)  à nos amies les bêtes : la domination des uns sur les autres. Lire ici, à ce propos : Moïse plaide coupable 

On vous y rappellera, à toutes fins utiles, qu’il existe  « 703 entrées bibliques, tous testaments confondus, pour « chef », dont :
Exode 18:25
« Moïse choisit des hommes capables parmi tout Israël, et il les établit chefs du peuple, chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix. »

C’est trop bon d’être chef. Chef d’entreprise, de chantier, de famille, de projet, de produit, de service, de rang, de partie, de bande, de brigade, de bataillon, de cabinet, de cabine, de clinique, de département, de division, de file, de gare, de gang, de guerre, de groupe, d’inculpation (ha ha), de meute, de mission, d’orchestre, de quart, de quai, de rayon, de secteur, de travaux, de vente, de wagon, de zone, d’état , de n’importe quoi mais CHEF, cé – hache – œufs – effe ! C’est INDISPENSABLE. Sans chef on est perdus, nous autres citoyens immatures. Sans un Panurge sur le pont pour nous briefer, comment sauter par-dessus bord efficacement ?

Cela dit, pour passer de l’état animal à l’état humain, de la chaîne alimentaire à la solidarité entre mortels, à condition de croire en soi et en les autres, animaux compris, y a bien une solution…

pan pan cul cul papa

 

Lu quelque part dans la presse :

« Fils d’un élu local  passionné d’armes, le profil de l’assaillant de Grasse se précise »

 

Un chat fait pas des chiens (aux dernières nouvelles, le grand-père donnait aussi dans l’armurerie).

Faut vraiment avoir un grain pour :

1/ être « passionné d’armes »

2/ les laisser traîner dans les chiottes, sous sa pile de « Chasseur Français » et de « Men only »

Le papa débile est un élu local ? Ex FN ? Tout concorde.

Conclusion : Si vous voulez mon navire, c’est surtout le profil de la culture juchrémane qui se précise. Pour plus d’informations, relire ici  aux armes citoyens

les bruyères de mars *

 

 

Bien sûr qu’un léger agacement s’empare de l’humanoïde juchréman moyen quand, au réveil, il entend les âneries électorales consciencieusement débitées par les commères radiophoniques.

Mais il suffit que ses oreilles se tournent vers la joyeuse chorale des petits emplumés en quête de quelque brindille susceptible de parfaire leur nid ou que ses yeux se posent sur le mauve resplendissant des bruyères de mars pour que, l’instant suivant, il se persuade que la journée sera belle.