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« MARS 2221, roman » (chap 30 : « Retrouvailles », suite et fin)

 

 

résumé : lapin narre à Anthéa les circonstances de sa rencontre avec Nivek Kuduort… qui se révèle être le gendre du chirurgien Poutine !

– Ça va les chevilles ?

– Je fais que répéter… Wallalluhiachem ! Si je m’attendais à le retrouver ici, le gars Nivek !

Sur l’écran, le susnommé a l’air de s’être un peu calmé. Un peu seulement. Les yeux de Darius le quittent pas d’un millimètre tandis qu’abandonnant à regret son gisement miraculeux il se hisse à l’intérieur de la navette.

Bon ben y a plus qu’à ! », qu’il fait à l’andro. « … Sérieux, je comprends toujours pas le délire de tes patrons ! Mais alors pas du tout du tout !

Dans la mesure où vous persistez à vous méprendre sur la nature de…

Nouvelle tempête de neige. Interminable. Le temps que les derniers grésillements s’évaporent, le poste d’aiguillage apparaît dans l’encadrement du pare-brise. On est de retour dans l’antre du Minotaure. On met pied à terre. Stan/Nivek tape un numéro sur le clavier du mobile qu’il a sorti de son blouson.

Allo t’es où ? … T’as toujours envie d’être multi milliardaire ? … À quelle heure tu peux être à La Ferrière ? … Comment ça pas avant cinq heures ? … Allo ! … Je disais « comment ça pas avant cinq… » Allo ! Allo ?

Stan/Nivek ronchonne en remisant son portable.

– Ça a coupé. En attendant on va pas rester les bras croisés, hein mon Dada ? Il reste sûrement une foreuse encore opérationnelle quelque part dans ta casse !  Et aussi ça serait bien pratique si mon pote pouvait rentrer son bahut dans le hangar, tu crois pas ? Je dirais qu’on est parti pour bosser une bonne partie de la nuit et, la nuit, il arrive à la Surveillance Urbaine de faire son boulot… À quoi bon attirer l’attention de ces rabat-joies, hein face de PVC ? Vas-y c’est quoi le code d’ouverture du volet ?

À travers les yeux du gardien de la mine on voit plus la tronche de l’impatient mais un écran de portable sur lequel des chiffres commencent à s’inscrire. Un numéro de téléphone…

Tu comprends le français, Darius ? File moi le code d’ouv… Hé qu’est-ce que tu branles avec ce mobile ???

La caméra oculaire de Darius retourne à l’énervé.

– N’étant ni habilité à divulguer d’informations touchant à la sécurité des locaux ni programmé pour refuser de satisfaire les desiderata d’un humain, je contacte ma hiérarchie afin d’être éclairé sur le traitement à apporter à votre requête.

Tu tu… Té té… À ta …  TA HIÉRAR… 

Museau d’un plasmok dégainé en urgence. Éclair fulgurant. Écran noir.

 

…demain chap 31 : « Tout s’explique (1) »…

« MARS 2221, roman » (chap 30 : « Retrouvailles »)

07/11/24, Budapest : Morveux 1er, roi de la PhronceMais je n’ai pas envie de laisser l’Europe comme un formidable théâtre habité par des herbivores, que des carnivores, selon leur agenda, viendront dévorer ».

T’en fais pas, trou-de-balle, l’Europe compte un bon paquet de carnivores autochtones qui, grâce à toi et tes prédancesseurs, se sont déjà bien rempli la panse. Agenda ou pas, tes méchants carnivores venus d’ailleurs ne trouveront bientôt plus que des os à sucer 🙂

 

Mais nous on s’en cogne, on continue à (re)lire « MARS 2221, roman ».

  1. Retrouvailles

 Où allons-nous ? »,  Darius s’enquiert.

Cette question ! Tu m’emmènes à l’endroit précis où on récolte les petites merveilles de la vitrine ! Et fissa !!!

Le robot démissionne. Il pointe le fond de la caverne.

– La dernière navette encore en état de fonctionner est stationnée à l’entrée de la galerie numéro 2.

C’est parti pour un tour de train fantôme. La « navette » à bord de laquelle nous prenons place ressemble à un cockpit d’hélicoptère. De forme arrondie, elle glisse en couinant sur le monorail. Les parois de la galerie, d’un marron-gris terne et granuleux, défilent à travers les vitres. Dans les  phares inquisiteurs, les cicatrices laissées par les lasers des mineurs pourraient passer pour les vélléités picturales de quelque Néandertalien défoncé. Mais voici que, peu à peu, l’ambiance change. De fines veines dorées se mettent à réfléchir le double faisceau de photons domestiques. Plus on avance, plus elles se font nombreuses, épaisses, scintillantes. Il hallucine, le pseudo Stan.

Pince-moi, Darius !!! PINCE-MOI !!! Le filon du millénaire !!! …Arrête-toi ! ARRÊTE, je te dis !!!

Darius obéit. Par ses yeux nous voyons son passager sauter à bas de la navette pour se précipiter vers une méga pépite incrustée dans la roche. Tomber en pamoison devant. Puis, hypnotisé, se risquer à l’effleurer du bout des doigts. Comme un ado avec les nénés de son premier flirt. Avant d’y aller franco, la palucher à pleines paumes, lui rouler des pelles… S’il aime pas l’or, le garçon, on lui donnera autre chose ! Le voici à quatre pattes à embrasser le sol pierreux  comme un jeanpauldeux moyen en weekend à Orbiland. Avant de se relever extatique et se livrer à une danse d’un Saint-Guy qui aurait pris des cours avec Tina Turner.

Riche ! Je… suis… RICHE !!! RIIIIICHE !!!

Anthéa profite de l’intermède.

– Vas-y, lapin ! On s’y perd dans ton histoire de poils…

– Quand Poutine me l’a présenté, le soi-disant Stan était pileux du museau d’accord mais pas genre nid à poux comme aujourd’hui. Sa barbichette de jeune premier était taillée au cordeau. Et, comme aujourd’hui, il arborait des lunettes de soleil… Sauf que pas ces culs de bouteille de non voyant ! Nan, des Ray Ban à la « Top gun »… Je me souviens aussi d’un petit chignon serré sur la nuque… Qui matchait pas trop son keffieh d’ailleurs…

– Donc ce craignos connaît Poutine ?

– Un pneu qu’il connaît Poutine ! Il est maqué avec sa fille ! Forcément ça crée des liens…

Pendant que le survolté cavale d’une veine à l’autre en poussant des cris de victoire je finis de briefer Anthéa sur les circonstances de ma première rencontre avec lui. Savoir une petite sauterie chicos à laquelle Poutine m’avait convié. C’était quelques semaines après ma sortie de couveuse. Entre deux flûtes de Veuve Clicquot et un petit four au caviar de Sibérie le chirurgien avait tenu à me présenter sa fille Moushkra. Une brunette pas vilaine, enceinte jusqu’aux yeux …Ainsi que l’élu de son cœur.

– « Maître, voici Nivek Kuduort. Moushkra et lui me font actuellement le trop rare plaisir de passer quelques jours à la Résidence. Et ils brûlent de rencontrer, en chair et en os, le patient dont je me laisse parfois aller à évoquer le destin hors normes…. »

 

 

…la suite demain…

« MARS 2221 » (chap 29 : « POV », suite et fin)

 

 

résumé : inside Darius…

Sur l’écran du mobile Stan remet ça, plus sournois et insidieux que jamais :

Je sais, ça se fait pas de parler d’argent, surtout avec un type qu’on connaît à peine mais dis-moi, Darius, ils te payent combien, General Irons ?

– Je ne reçois aucun salaire.

– Attends ! Tu te fais chier H24 au fond de ce trou à rat…bénévolement ?

– Mon programme n’inclut aucun désir d’enrichissement personnel. Quant à la notion d’ennui, je suis reconnaissant à mes créateurs de ne pas l’avoir intégrée à mon algorithme.

Stan ouvre une bouche grande comme un four à pain.

– Ton algor… Que je suis con ! J’aurais dû m’en apercevoir depuis longtemps ! T’es un fucking andro !!!

S’ensuit une tirade sarcastique, non dénuée d’une certaine amertume.

Un fucking andro de sa mère la pute ! Le programme, rien que le programme ! Tu me diras y a des jours je me demande si j’aimerais pas mieux être dans tes circuits imprimés. Un bon vieux programme source m’épargnerait toutes les merdes biologiques qui nous collent aux semelles à nous autres fils d’Adam ! Je vais te dire, mon Darius, une vie d’humain c’est pas topissime y a des jours ! Tu peux jamais être sûr de rien ni de personne dans cette vallée de larmes ! Si tu mets pas le couvert, c’est toi qui te fais bouffer ! Bon mais je perds mon temps et le tien à philosopher comme un loser. Plus vite tu m’auras fait visiter ta caverne d’Ali Baba, plus vite je pourrai m’organiser. C’est qu’elles vont pas toutes tenir dans mes fouilles, les copines de ces jolies pépites !

Content de sa vanne, Stan secoue son blouson obèse.

 À propos on rentre dans ton cagibi comme dans un moulin, mec ! Les caméras de surveillance sont pas toutes nazes pourtant ! Celle du couloir là, par exemple… Tu m’as forcément vu arriver…  Pourquoi tu t’es pas barricadé ?

La voix de Darius, calme et posée, contraste avec le débit chaotique de son interlocuteur.

– Avec votre fausse barbe et vos lunettes d’aveugle je vous avais pris pour un agent immobilier en repérage. J’en vois passer tous les jours en ce moment. Au prix du m2 martien, la configuration des locaux attire leur convoitise…

L’androïde hésite à se départir de sa réserve naturelle et révéler le fond de sa pensée sans y avoir été invité.

Nombre d’entre eux sont plus ou moins mandatés par les Jardins Suspendus. L’acquisition de la mine permettrait à ces derniers d’agrandir la surface de leur domaine cultivable dans des proportions conséquentes…

Stan gratte furieusement son postiche, au risque de le décoller.

– Putain mais comment on peut penser une seconde à faire pousser des poireaux dans une mine d’or ? Je te jure, ça me dépasse !

Selon les éléments dont je dispose, ce n’est pas de l’or que l’on extr…

Stan le coupe, l’air menaçant.

– Tu vas pas recommencer à m’énerver ! Allez vamos !

Darius obtempère. Nous obtempérons. Nous précédons le visiteur irascible à travers la brocante du hangar. Nous traversons ensuite le no man’s land et pénétrons sous la voûte bétonnée. Soudain, alors que Darius marque un temps d’arrêt et se retourne vers son tourmenteur pour lui conseiller de prendre garde à ne pas trébucher sur un morceau de ferraille rouillée, c’est mon tour d’être pris d’un rire convulsif.

– Qu’est-ce qui t’arrive, lapin ? Qu’est-ce qui te fait bidonner comme ça ?

– La barbe !!! La b…barbe de Stan…

– Ça pour être nulle elle est nulle ! La preuve, on l’a reconnu tout de suite, ce naze …

– Nan on l’a pas reconnu, justement ! Ha ha ! Enfin moi, je l’ai pas reconnu !

– Vas-y, accouche !

– Ma première rencontre avec le prétendu « Stan » date pas de l’église de la Foi Universelle, ‘Théa.

– De quand alors ?

– Du jour où Poutine me l’a présenté. Sous son nom véritable. « Nivek Kuduort ».

 

demain chap 30 : « Retrouvailles »

« MARS 2221, roman » (chap 29 : « POV », suite)

J’ai beau essayer, j’arrive pas à recoller à l’actu. Ici l’ensemble national pipeau et orchestre en plein accordage à l’approche des chants de Noël, là-bas Donald Schtroumph prédant de sa raie, so what ? Qu’est-ce que ça change côté Shoah des Animaux ? 3,8 milliards de malheureuses créatures abattues tous les jours dans le monde pour qu’au final junior boude son bifteck ! Bah on le donnera aux pauvres… Et si les pauvres sont déjà morts de faim, y aura bien un clebs… ou une hyène, un chacal, un vautour, je sais pas moi… Parlant de charognards, Naldo et Melon, même à eux deux, à trois en comptant Bibi, aussi vicelards et dégénérés soient-ils, qu’est-ce qu’ils pourraient bien inventer de vicelard et dégénéré qui n’ait déjà été inventé et réinventé et reréinventé depuis que le monde est immonde ? Nan j’y peux rien, tout ce qui m’intéresse en ce moment c’est relire avec vous (et améliorer quand y a besoin) « MARS 2221, roman ».

(Que ça vous empêche pas de vous dégotter une bonne petite série Nextflip pour le weekend, surtout ! Nextflip qui se verrait soupçonné de « fraude fiscale aggravée et travail dissimulé en bande organisée » ? J’arrive pas à le croire)

 

Mais retour sur Mars donc, 2221 de notre ère où, grâce aux talents incroyables d’Anthéa dans le domaine de l’informatique de haut vol, il nous est donné de revivre ce qui pourrait bien être les derniers instants de Darius…

La vision subjective (« Point Of View shot ») est un truc de réalisateur de cinéma vieux comme le cinéma. Le spectateur se retrouve dans la peau du personnage au point de vivre l’action à sa place. Dans « Jaws » (Spielberg, 1975) on est le requin. Dans « Un peuple et son roi » (P. Schoeller, 2018), singulièrement raccord avec la situation présente, le POV est encore plus inventif : on est la tête coupée au bout du bras du bourreau. À ceci près qu’au moment où on prend l’antenne, on en est au stade où Darius a toujours la sienne vissée sur les épaules. Il vient simplement de se prendre une grosse trempe (c’était ça l’orage magnétique). Il a compris où était son intérêt. Il fait comme le violent lui a dit de faire. Il se remet tant bien que mal sur ses guiboles flageolantes et – l’image vacille en conséquence – retourne en titubant poser son cul sur sa chaise. En face de lui – de nous – Stan s’est lui aussi emparé d’une chaise qu’il chevauche à l’envers, les coudes en appui sur le dossier. Le canon de son flingue bien en évidence il attaque.

Ainsi donc mon cher Darius, ton taf c’est « gardien de mine d’or désaffectée » ? Y a pas de sot métier, on est d’accord. C’est ton employeur qui m’intrigue ! Mettre la clé sous la porte d’un eldorado pareil, comme ça du jour au lendemain !

– Je… Je ne sais pas de quel or vous parlez.

– De quel or je parle ? DE QUEL OR ??? SI T’ARRÊTAIS DE TE FOUTRE DE MA GUEULE, DARIUS ???

Voilà le Stan qui bondit de sa chaise et gagne l’autre côté du comptoir. Planté devant la vitrine, il continue de faire ses nerfs.

C’EST PAS DE L’OR ÇA ??? ET ÇA ? ET ÇA ? C’EST PAS DE L’OR ??? D’APRÈS TOI ??? C’EST DES BONBONS AU MIEL ???

Du bout du flingue qu’il arrête pas d’agiter il désigne les échantillons de minerai brillants, impeccablement alignés sur les étagères. Avant de perdre ce qui lui reste de patience et dézinguer la vitre, d’un coup de crosse rageur.

Je vais te dire, Dadarius, ils tombent super bien ces bonbons au miel ! J’ai la gorge qui me picote depuis ce matin !

Le blagueur fait une razzia dans la vitrine explosée. Les poches pleines, il regagne sa chaise, sa tête à deux centimètres de la nôtre. Bam ! J’ai pas vu la beigne partir. Je fais un bond en arrière, Anthéa rigole.

– T’es bon public, lapin !

L’image met un certain temps à récupérer du brouillage induit.

Ça, Darius, c’est pour m’avoir obligé à me déplacer. Mais je suis pas rancunier. Je vais même te faire une confidence : si je suis là, c’est pas par hasard. Il se trouve qu’un ami à moi a développé, comment dire, une sorte de don. T’as des radiesthésistes qui te repèrent une nappe phréatique à trente mètres sous leurs pieds, eh ben mon ami, lui, c’est au voisinage de tout signe extérieur de richesse qu’il entre comme qui dirait en transe. Je te passe les explications techniques, c’est du grand n’importe quoi. Sauf que ÇA MARCHE !!! Ça marche à tous les coups son sixième sens de fou à mon ami ! Et d’après ce qu’il m’a dit pas plus tard que ce matin…

– Attends mais c’est de moi qu’il parle, ce taré !!! De quel droit il me mêle à ses turpitudes ?  Comment il sait pour mon « sixième sens de fou » ! Je lui en ai jamais parlé ! Ni ce matin ni un autre jour ! Et d’abord je suis PAS son ami !!!

Anthéa se marre de plus belle.

– Calmez-vous, Maître ! À votre âge, un AVC pourrait se révéler fatal !

 

la suite demain

« MARS 2221, roman » (chap 29 : « POV »)

 

  1. POV

 – Question, lapin : pourquoi, malgré leur coût prohibitif, l’écrasante majorité des boîtes spécialisées dans la protection des biens individuels ou collectifs ne jurent que par les androïdes PKD ?

– Tu vas me le dire.

– Parce que chez PKD, on met un point d’honneur à ne jamais décevoir le client. Ton bot PKD donne des signes de faiblesse ? Où que tu te trouves, un technicien PKD est sur place dans les 24 h et te dépanne en un clin d’œil. Pourquoi en un clin d’œil ? Parce qu’au grand dam des défenseurs des libertés citoyennes, de sa sortie d’usine à l’instant de sa mise hors service volontaire ou involontaire le bot PKD enregistre tout ce qui se passe, en lui et autour de lui.

– Le principe de la « boîte noire » ?

J’ai droit à ma mimique condescendante. Ca m’apprendra à ramener ma science préhistorique.

– Oui et non. Ta « boîte noire » était statique. Et ne captait que les audios…

Tout en parlant, Anthéa se livre à de mystérieuses opérations sur le clavier de son mobile de compèt’.

– Lààà, je crois que nous y sommes ! Maintenant la question est : jusqu’où rembobiner ? Plutôt qu’y aller au pif et prendre le risque de ruiner la puce de gestion par des allers-retours incessants, procédons par déduction. Le bras de Darius a démissionné il y a moins d’une demi-heure. Je dirais que l’agonie du disque dur était en cours depuis une bonne heure supplémentaire. Il est … 15h37… Le démantèlement de Darius s’est produit aux alentours de 14 h. Conclusion, si on règle son horloge interne sur to-day, 01 pm… Et qu’on envoie…

Tempête de neige. Entrecoupée d’éclairs. Craaaack ! Scriiiitch ! Krrrrrrrr…

– Hem, t’es sûre de ton coup ?

– Homme de peu de foi !

Anthéa a raison une fois encore. L’orage électro magnétique s’apaise peu à peu. Sur l’écran de l’iPhone 325 se dessine une tronche comico patibulaire. Malgré les lunettes noires il ne nous faut que quelques secondes pour mettre un nom dessus. Penché sur nous, si proche qu’on pourrait sentir les poils de la fausse barbe nous caresser le front, qui d’autre que…

– Stan !!!

Un Stan de fort méchante humeur.

– Non mais ! Tu me prends pour un débutant ? Je veux plus voir tes mains traîner sous ton bureau, ok ? C’est quoi ton nom, trompe-la-mort ?

– Da… Darius.

– Alors écoute, Dadarius. Tu vas te relever comme un grand garçon, arranger ta mèche et regagner ta chaise ! ET me promettre de plus toucher au bouton rouge ! Surtout pas de geste brusque ! Je suis d’une sensibilité extrême et la gâchette de mon Plasmok encore plus…

 

  à suivre… demain par exemple…