Tous les articles par franck

cuillère code

À fyr pas question d’entrer dans des querelles de junkies. La seringue c’est pas notre domaine de compétence. Et surtout, on a rien à battre des gros rhumes d’une espèce qui a toujours religieusement basé sa survie sur la souffrance et la mort de toutes les autres. On se permet juste une remarque à l’heure de l’apéro : monter une moitié de la population contre l’autre, en Phronce comme ailleurs ça conduit jamais nulle part. La Saint Barthélémy, l’affaire Dreyfus, toussa… Alors, pour éviter une guerre civile qui nous arrange pas plus que vous, les bipèdes à poil ras tortureurs d’animaux, en exclusivité sur fyr, gratos bien entendu, à scanner autant qu’on veut, valable à toute heure dans tous les cinés, restos, bistrots, salons de massage du territoire, téléchargez votre CUILLÈRE CODE !!!

Et faisez plus chier.

vacances rances

Voilà l’été pastis Duval ♫ t’es pas vacciné tu gères ton coca le cul sur le trottoir faut être un minimum solidaire si tu veux voir Kameloott ze film et Hellfester ta race maudite ou raver ta mère jusqu’à l’aube regarde Ted Urinaire il coule son bronze pas rancunier c’est la vie du jus d’eau

regarde Micro Manu il exhibe son meilleur biceps sous son T shirt de bg regarde il planque sa calvitie moine camembert pour t’esspliquer toussa et aussi comment va falloir veauter pour cézigue à la prossaine analectoralité raie publicaine sinon c’est manman Brizitte elle va lui sucrer sa Switch il va courir s’enfermer dans les ciottes pour bouder avec le fantôme de Ziscard comment il était vexé l’accordéonisse.

Pastis Duval voilà l’été ♫ des chats des chiens abandonnés et la routine des veaux vaches cochons couvés sur le circuit Shoah du quotidien perso si t’en es toujours à bouffer du siflard à l’apéro et une côtelette d’agneau à Pâques ou à l’Aïd tu peux crever du conardo ou de ce qui te fait plaisir.

 

on change pas une équipe qui perd

 

Le truc c’est que je suis pas éternel. (À quelques années près, on va dire. Vous en saurez plus d’ici 1 an ou 2 mais chut !) Je serai pas toujours là pour vous aider à avancer dans la chaîne élémentaire, mes chers Watsons. Si j’en crois les retours de Librinova, ça se bouscule pas pour télécharger Hippocampe Twist. Vous avez donc décidé de mourir aussi nazes que vous êtes nés. On change pas une équipe qui perd, c’est ça ? Vous êtes des potes à Deschamps ? Tant que vous attachez pas le hamster du gamin au rosier grimpant de la voisine avant de partir comme des voleurs honorer la location du mobil-home au Camping des Algue Vertes, comment vous en tenir rigueur ?

Continuez comme ça, c’est bien. Quelque part, je comprends. Courir devant les feux de forêt, les inondations, les attentats terroros ou la 4ème vague ça entretient la forme. Vous allez encore faire un malheur cet été sur la plage.

PS- Sinon, sur le chapitre de la confiture aux cochons, le 4ème Bongarçon devrait plus tarder.  Bisous.

c’était pleine lune hier soir

Hier soir c’était pleine lune. Conjugué à la poussée d’analectoralite aigüe qui ces temps-ci enflamme (dans ses rêves) ses territoires perdus, la Raie Publique Phronçaise défendait chèrement sa première place du groupe F face à la bande à Ronaldo.

À quelques minutes de la fin des hostilités, alors que sur l’écran de ma TNT un barbu enshorté se roulait une dernière fois dans les glaires de ses collègues, mon chat qui venait pourtant de copieusement garnir sa litière demanda à sortir. Malgré l’heure tardive, son instinct guerrier exigeait la conduite immédiate d’une ratonnade en bonne et due forme. J’obtempérai en prévisualisant, attristé, le minuscule cadavre martyrisé  qui, effectivement, m’attendait ce matin sur le pas de la porte.

J’ai pensé devoir vous en parler.

La Shoah des Animaux*

La Shoah c’est tous les jours.

Tous les jours la Shoah des Animaux.

Le camion arrive. On pousse les vaches à l’intérieur du camion. Les veaux.

Le camion arrive. On pousse les cochons à l’intérieur du camion.

Veaux, vaches, cochons,

couvées à demi déplumées, écorchées par leurs cages.

Veaux, vaches, cochons, couvées qui s’entassent,

se piétinent, s’encornent,

se chient dessus. De trouille le plus souvent.

Sur l’autoroute on les double, les camions.

Les camions et leur cargaison de martyrs de la bouffe en train de se piétiner,

s’encorner. Se chier dessus. De trouille le plus souvent. On détourne le regard.

Plus ils approchent du camp d’extermination, plus l’angoisse des martyrs de la bouffe est palpable,

plus intense leur souffrance.

Plus présente à leurs narines est l’odeur de leur mort. On détourne le regard.

La Shoah c’est tous les jours.

Tous les jours la Shoah des Animaux.