Tous les articles par franck

futur proche

Je reviens du futur proche. Comme prévisible, Omicron (anciennement gros rhume) a mangé Delta (ex grippe empoisonnée). 61 millions de Phroncés gruyérisés jusqu’au slip, effets-secondarisés comme il faut, quadrillent les locaux à poubelles, les salles de shoot et les bouches d’égout à la recherche du Dr Descartes-Véreux  afin qu’il les éclaire sur le sens profond de son discours sur la méthode du 29/12/21 à  l’Assemblée Nationale :

« …Ce projet de loi a pour objectif de renforcer les outils existants de gestion de la crise sanitaire tout en préservant nos libertés et en garantissant la continuité de la vie du pays [… ] Je le dis, non pas comme une menace, il y a vraiment peu de chances que vous passiez cette fois-ci entre les gouttes. »

Alors si j’en avais pas autant rien à battre de ces querelles de junkies, si j’étais pas uniquement préoccupé (et anéanti) par les horreurs de la Shoah des Animaux qui en nos temps de fêtes sacrées mettent les bouchées doubles (pas drôle), je dirais, non pas comme une insulte , que ce Dr Descartes-Véreux est la plus vile sous-merde dictatoriale à avoir jamais touché une paye de ministre en notre bon royaume de Phronce juchrémane.

Pitié ! Pamourir !

Pitié, docteur Véreux ! Profaisseur Défraîchi ! Prédant Moncra ! Grand vizir Pastex ! Jeuveu pamourir ! Donné-moi ma dose ! Jeusaipu la combientième,  2ème, 3ème, 4ème, 5ème, 6ème, et glou et glou… Dans mon bras, là, voyé, je retrouce ma manche comme vu tous les soirs à le 20h depuis 2 ans ! Comme iels font, toustes les cèlzéceux qu’iels veulent pamourir! Pa avant la Nouël ! Pa avant qu’on a mangé le foie hypertrophié dé zois cirrhosées par leurs gars veurs-euses kiels ont bien du souci avec l’agri pas fier mais que elles (lé zois) elles sont contantes de mourir à la centé de le peuti Jézu que Lui au mouin Il est pas mouru du – pardon de la – connardo. Pitié, jeuveu pamourir avant Pâques ! Pa avant qu’on a croqué l’agno sacré découpai dailicatement par leu-la kraiteur-trice. Remarké cébon aussi une tranche du foua d’un adorable vo qui taite encore sa maman vache qu’elle auci elle est contante qu’on va la dévoré, hein docteur Véreux ? Akoz qu’il nous phaut des protaihines animales, hein  professeur Défraîchi que les autres protaihines sa conte pour du beurre ? Pareil pour le bon sot si çon que le kochon il est heureux et fier de hurlé kan qu’on l’égorge et qu’on le pand par les pattes arrière pandant 1 kardeur pour qu’on peut récolté son çang toucho que le boudin c’est un régal en revenant du kravail quand on né pa un phaignan de chaumeur qu’il a pas voulu hâlé à les cols apprendé le phroncé que Crotte-de-Nez il a dit il faut le renvoyé danse on pays si qu’il est pas dakor avec Jâne Dark. Mais moi, tou de çuite là, jeuveu pamourir du connardo. Jeuveu partir au ski déklanché des avalench et rantré tou bronzai chassé dai faizan à privoizés conplaiteman torchai dan lai boi. Pitié, docteur Véreux, je suis tro précé de reuvoir le Monde d’Avan ! Et surtout jeuveu pamourir ! Disé-le bien à prédant Moncra keu jeu praumé deu veauté pour lui et auci keu jeu lème malgré kon kompran pas bien ce qu’il nous essplik avek sa bouche de travère mais cépa grave et cépa grave non plus kil a plus un poil sur le kayou, enkor mouin que le grand vizir Pastex mais Pastex il cent fou, il veu pa plère aux philles, le grand vizir Pastex. Le  profaisseur Défraîchi et le docteur Véreux ankor mouin.

Maiyeurs veu avou avou et toussa,

Cygné 1 cèlzéceu que pitié iel veu pamourir avan la Nouël (et ci pocible pamourir dutou)

Crotte-de-nez prédant de la raie ?

L’était urne fois Crotte-de-nez. Un jour il se dit : « Tiens et si je serais prédant de la raie ? »

Les autres crottes de nez qu’avaient pris l’habitude d’écouter ses conneries le soir à la télé commencent par se fendre la gueule. « Wah l’aut’ ! Et pourquoi pas reine d’en Gletaire ? »

Pis finalement qu’elles se disent, les autres crottes de nez :

– Tank à veauter comme des gros bœufs , autant que c’est pour une crotte de nez comme nous aut’ s crottes de nez !

–  Comment c vrai ça. Tank à veauter, au tank  c pas pour une moitié de crotte ! Janre le petit dégarni avec le ceveu çur la langue… Paraît qu’ils veulent rempiler, lui et sa mère.

– Nan pikoi ankor ? Et pourkoi pas le gros queutard en scooter, ou çui ankor d’avant, t’sais le mafioso plein de tics qui porte un bracelet à c’ t’ heure ( nan pas sa Rolex, un aut’, un inectrolique) …

Ce qu’entendant Crotte-de-nez il se dit : « C’est dans la poche. Plus mes royalties sur mon dernier torchon racisto sexiste à moins que c’est le contraire, je vais pouvoir sniffer ma grand-mère à m’en faire péter les cloisons nasales pendant 5 ans minimum. »

C’est là que Tom Apèskè il redescend de son nid de SS. Alors toutes les crottes de nez, elles s’écrient : « Un balèze de bricolo avec une tronche de demeuré qu’il habite dans le ciel, c’est forcément Dieu, Allah, Mickè, Tin-Tin-Hémilou ou je sais pas c comment qu’il faut La peler, la Crotte de Nez Suprême qu’Elle nous a curés à Son Image. Vite on va veauter pour Lui ! »

(à suiver)

La mouche, le potage et les cellulo proxos

 

Le 11 août dernier, à 14h 44 Hephaestus « Heffi » Grecker reçoit un mail de Librinova le félicitant de la publication chez eux d’Une mouche dans le potage. En vrai, ces félicitations s’adressent aux petits veinards qui en 1 clic, contre la somme dérisoire de 3,49 €, vont pouvoir s’éclater à lire un polar top moumoute.

Du genre de ceux dont la proxénédition francophone oublie systématiquement de révéler l’existence.

Why ?

Because ses « comités de lecture » à la proxénédition francophone ont pas été, par exemple, « suffisamment enthousiasmés » (sic) lors de leur lecture comitatoire. Traduire : c’est pas avec ça qu’on va se faire du pognon, fils. Le reporter de fyr en immersion secrète dans les eaux troubles de la suce dite proxénédition francophone est parvenu à sortir une copie du document ultra confidentiel listant les critères pour se faire du pognon imposés au lecteur comitatoire moyen. On vous le soumet si ça vous branche :

« Par la volonté de Notre Bien Aimé Pédégé de Sa Mère, Ses comiteux de la lecture de leurs mères à eux sont instamment priés de veiller à ce que l’ouvrage soumis à leur filtrage expert en vue de se faire du pognon comporte en ses 60 000 caractères (ni trop plus ni trop moins) :

– Son comptant de flip (on dit « noirceur ») sanguinolent (on dit « glaçant »)

– Sa juste part de train qui entre dans le tunnel (on dit « sensualité torride »)

– Une histoire (on dit « pitch ») suffisamment embrouillée (on dit « haletante ») pour que quand on arrive à la fin on sait plus exactement c’est d’où qu’on a parti. »

Eh ben non, les proxos. C’est pas ça un polar suffisamment enthousiasmant. Même si Mernard Binier, Chaxime Crapman et tous les ex keufs recyclés dans la tambouille crapulo srileuse persistent à filer droit dans votre mur de la honte et prendre le lecteur pour une vache à lettres de leur moulin à conneries, c’est pas ça, non non non.

C’est pas ça et t’as bien fait, Hephaestus, de pas attendre que ces faux derches te souhaitent « bonne chance auprès de leurs confrères » (re sic). Peu importe qui la lira ni quand, ta Mouche dans le potage. À fyr, on te garantit qu’elle vole très haut, cette petite bête-là. Des firmaments au-dessus des gros bourdons racoleurs qui déroulent leur PQ à la devanture des libraires cellulo sponsorés. Et à fyr on se trompe rarement.

Téléchargez Une mouche dans le potage par Heffi Grecker

Et éclatez-vous, c’est nous qu’on vous le dit !

Au nom de la Loi

La loi sur la protection des animaux tant attendue et si longtemps espérée est enfin passée.

Résultat sur le front de la Shoah des Animaux : on garde les cirques-tortures, les delphinariums, les animaleries, la chasse, les boucheries-charcuteries, l’agneau pascal et l’Aïd al-Adha. Sinon, au chapitre « wtf mention portenawak », le Sénat insiste sur la nécessité de (au hasard des absurdités surréalistes tombées sous mes yeux incrédules) :

  • fournir un justificatif de domicile validé pour les carnivores domestiques, afin que le détenteur enregistré dans le fichier national ne puisse être contesté (ça craint un « détenteur contesté », grammaticalement je veux dire) (amt 84 rect. bis – art. add. après art. 1er) ;
  • inclure dans les contrats de prestation des fourrières une information relative aux sanctions encourues en cas de maltraitance animale (une fourrière prévenue en vaut deux) (amts 10 et 62 – art. 3) ;
  • préciser le contenu de la sensibilisation à l’éthique animale au sein de l’enseignement moral et civique (en toute simplicité) (amt 209 – art.7 ter) ;
  • protéger les mineurs de la vue de contenus zoopornographiques ( T’as entendu Jeannot ? Fini les bottes en caoutchouc et autres figures libres avec la Blanchette ! Au moins quand y a des gosses dans la grange !)(amt 120 rect. ter – art. add. après art. 11) ;
  • interdire la présentation des animaux en discothèque, qu’ils soient d’espèce domestique ou non domestique  (sont nuls à les battles de hip hop d’abord) (amt 74 – art. 13) ;

Ça vous en bouche un coin, des mesures aussi drastiques pour mettre fin aux maltraitances animales, hein les votants ? Mais c’est pas tout ! Afin que les choses soient bien claires – de dieu ! ils vont voir ce qu’ils vont voir, les maltraitants animaliers, foie de Gérard !- la (grosse?) Commission apporte au texte historique surpuissant qui fera date auprès de nos 30 millions d’amis, les amendements de la plus haute portée visant à (au hasard toujours) :

  • recentrer la compétence nouvelle octroyée aux policiers municipaux et aux gardes champêtres sur le contrôle des chiens et chats non identifiés (t’es qui toi ? Chef, y a l’ clebs, i’ sait même pas son nom !) (COM-159 de la rapporteure – art. 2) ;
  • restaurer le délai de garde en fourrière à une durée de huit jours ouvrés, après lequel un animal placé en fourrière devient propriété de celle-ci (aïe aïe aïe !) (COM-21 rect. bis et COM-165 de la rapporteure – art. 3) ;
  • autoriser le juge à prononcer des peines temporaires d’interdiction de détention d’animal (temporaires on a dit) (COM-207 – art.10) ;
  • modifier le nom du texte : proposition de loi visant à renforcer les liens entre humains et animaux (COM-188 de la rapporteure – intitulé de la proposition de loi). (« renforcer les liens » ? t’entends Jeannot ? t’as pas jeté tes bottes j’espère !)

Vive la raie publique, vive la Phronce et l’andouillette grillée ?