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Le roi de la Phronce

– Briziiiitteuh !

– J’arrive, j’arrive ! Quand même, Emmanuel !  À ton âge tu devrais savoir t’essuyer tout seul !

– Ze sais krès bien m’essuyer tout seul, Brizitte ! Depuis le zour où tu m’as montré. Dans les cabinets de l’école, tu te souviens ? Hihi, mais ça c’était avant !

– Avant que ces demeurés t’élisent prédant de la raie ?

– Nan ! Avant que ze suis le roi de la Phronce ! ! !

– Qu’est-ce que tu racontes ? Je t’ai pourtant interdit la cocaïne avant d’aller au lit !

– M’enfin  Brizitte, tu m’as pas vu sur BFM hier ? À le çâteau de Versailles ? À le « royal goûter au bénéfice du zentil peuple ukraignos contre les méçants Ruskoffs » ?  C’était Moi Tout Seul que z’avais décoré les cartons d’invitation que tonton Pastex il les avait affrancis et postés lui-même ? Airbnb avait zentiment accepté de nous faire un prix pour la location du çâteau alors ze m’avais pas zéné pour inviter toute la classe ! 27 on était ! On a manzé des crêpes, zoué à des zeux et…

– N’importe quoi ! C’est encore la Von der Leyen qui est derrière tout ça, avoue !  Pouah qu’est-ce que vous avez ingurgité comme cochonneries pour que tes prouts sentent encore aussi mauvais ce matin ? Penche-toi mieux, petit dégoûtant ! Je t’en ficherai moi, des « roi-soleil et son chevalier porte-coton »! Tu n’as plus 14 ans, que je sache ! Ni moi 40, hélas ! Et nous ne sommes plus au club-théâtre du lycée !

 

Les 3 V de la victoire

Phroncèses, Phroncés, ici votre prédant Moncra qui vous aime partout et vous protèze nuit et zour,

Entre deux coups de tube à qui vous savez (que si ça continue ze vais y laisser mon forfait) z’ai poncé à une nouvelle loi que Dumond-Poretti qu’il s’y connait en lois il dit qu’elle est vacement légale. Il s’azirait d’interdire de sortir de cez  èlzézeux les complotisses qu’ils s’auraient pas fait tatouer sur la fesse de leur çoix une cuillère code zenre, ze sais pas moi :

Non non c’est pas une pub clandestine pour une marque de voitures allemande créée antan par la volonté d’un çancelier bien connu. C’est un signe de ralliement entre citoyens responçables que y en a plus beaucoup par les temps qui courent aux abris. Ce sont trois V astucieuzement entrecroizés figurant les initiales de trois mots clés de notre belle raie publique du futur antérieur. VIANDEUX / VACCINEUX /VOTEUX .  D’après les çondages qui restent encore à finir de trafiquer, 99,99% d’entre vous seraient favorables à cette loi. Pour être çûr ze poserai Moi-Même la question à la foule des 57 cèlzéceux triés sur le volet venus me rezoindre à l’école communale de Tronieux-les-Anmissel à une date qu’elle dépondra de mon planning téléphonique avec Vlad-le-Tyrantanplan.

Vive la raie, vive la Phronce.

Au zour le zour

– Phroncèses, Phroncés ! Comme promis ze vous tiens au zour le zour au zus de mes essploits diplomatiques qu’ils m’empèssent de venir m’esscuzer devant vous d’avoir rien branlé pendant 5 ans sauf booster les bénefs des marçands de mizère.

Cet après-midi z’étais au téléphone avec le prédant Poutine qui m’a envoyé cier et c’est bien normal en tant que prédant d’une raie 31 fois plus poilue que la nôtre (17,13 millions k2 vs 543,940 k2 =). Demain matin le prédant Biden m’enverra cier pour une raizon analogue (9,834 millions km²) et demain après-midi rebelotte avec le prédant de la raie cinoize (9,597 millions km²). Sinon pas de souci ze vous protèze à mort les cèlzéceux. Zuste, comme avec Nono-l’Écrivain-Coquin on a déclaré la guerre éconocomique à Vlad-le-Tyrantanplan, l’hiver proçain couvrez-vous bien les testicules si vous voulez que la Phronce elle reste n°1 au grand concours de l’Europrocréacion. Vive la raie, vive la Phronce.

Bêêê gruiii coincoin glouglou meuh cot cot codêêêt

Moi, cochon à jambon, rillettes et saucisson, je me demande si je préférerais être égorgé par un gentil Ukraignos ou un méchant Ruskoff.

Nous autres, agneau à côtelettes, gigot et cervelle cuite dans le beurre, veau à ris, escalope et blanquette, bœuf à entrecôte persillée, hamburger ou steak dans l’araignée (= trou de balle ) on se demande si on préfèrerait être véhiculés direction le camp d’extermination dans un méchant camtar ruskoff ou une gentille bétaillère ukraignos. Tiens et moi, poulet à ailes grillées à souhait, blanc, cuisse et croupion (= trou de balle) et moi, dinde à rôti et sauté et nous, canard à magret et oie à foie gras truffé on se demande pareillement si on aimerait mieux être décapité par un gentil canif ukraignos ou une méchante machette ruskoff.

En vrai et j’abrège parce que demain y a école et que vous avez depuis longtemps capté le sens général de mon propos , si j’étais n’importe quoi de vivant sur le point de plus l’être, j’aurais trop la trouille et le cafard pour me poser des questions aussi connes. Au moins aussi connes que les coups d’iPhone 13 du prédant Moncra-de-la-Grande-Zozotterie-Cireuse-de-Louboutins-de-Marchands-de-Misère à la grosse Poutine-de-la-Sainte-Cortisone-du-Kremlin-Bicêtre à fond dans son dernier baroud avant l’extrême onction du bois. Toujours terminer sur une note d’humour.

Des fois

Des fois je trouve regrettable pour les gens qu’un si petit nombre d’entre eux aient su apprécier ou simplement pu entendre mes chansons. Certaines sont pourtant de putains de réussites. Surtout les dernières je dirais. Le coach, L’administrateur, Blue, In memoriam, Loser (ah Loser !), écoutables , visables pour nombre d’entre elles sur FYR.

Des fois je me dis qu’il semble également dommage pour les amateurs d’écrivage hors pair qu’un si petit nombre d’entre eux aient su apprécier ou simplement eu vent – histoire de s’aérer le neurone entre deux netflisqueries débilitantes et plus – de petits bijoux stylés publiés sous le nom d’Heffi Grecker  ( « F » + « I grec » + « R » ).  Greffe générale*, Loser au menu*, L’arrière-cour des miracles*, Une mouche dans le potage*Le fameux quatuor de Port-Léon !

Ou, bien sûr, signé Franck Richard, l’incontournable roman parfait qui dit pas « ne pas », le flamboyant Hippocampe Twist** (suite en cours d’écrivage).

Ou enfin, sous la plume de Franck-Yvon Richard, le brillantissime essai-fiction intitulé Les aventures de Moïse (Aux sources de la culture juchrémane), indispensable pour piger le pourquoi du comment au terme de 3 millénaires de vénalité sacrée, l’espèce des bipèdes à poil ras en est arrivée à ce niveau de déchéance darwinienne. Pour l’heure consultable en exclusivité exclusive ici même sur FYR.

Des fois.

Très rarement en fait.

Les 99,99% d’autres fois je m’en tamponne au moins autant que du résultat de la prochaine fumisterie électoranale.

 

* téléchargeable sur Amazon ou FNAC ou toute autre plateforme de téléchargement

** téléchargeable sur Amazon ou FNAC ou toute autre plateforme de téléchargement