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Génocide, annexions, terrorisme et autres termes judéophobes

 

Avant de vous lâcher une resucée d’un article paru sur FYR le 01/06/2011, je tiens à souligner que, tout comme l’usage, hélas passé dans les mœurs, du terme « antisémitisme » est totalement fantaisiste (lire ici « Antisémite ta mère ») il n’est pas question de parler de « guerre » à Gaza mais bien de « génocide en cours », ni de « colons israéliens » mais de voleurs de terres et/ou – après ce qui s’est passé hier encore en Cisjordanie – de terroristes patentés.

Israël

Je suis très embêté.

Fort conscient des horreurs incomparables causées au seul peuple ayant jamais eu à souffrir de la xénophobie et du racisme – les Peaux-Rouges d’Amérique du Nord rayés purement et simplement de la carte du monde n’ayant eu que ce qu’ils méritaient, à l’image des aborigènes d’Australie, des Indiens d’Amazonie et, plus récemment, de ces culs gelés de Tibétains, sans parler de ces alcoolos finis de Roms ou d’Arméniens et de tous ces bons-à-rien de tous poils et de toutes couleurs qui ne laisseront pas même un nom, et ce n’est que justice, dans les registres sacrés de notre belle planète casher mais dont on retrouvera, peut-être, et par le plus grand des hasards archéo paléontologiques, un vague squelette-souvenir réenfoui dare-dare pour suspicion de volonté complotiste – je me vois pourtant contraint d’affirmer que les autorités israéliennes, temporelles et spirituelles, figurent, depuis la création d’Israël et à quelques brèves périodes de rémission près, au rang des pires fossoyeurs de rêves de fraternité entre bipèdes à poil ras à ce jour.

Le roi de la Phronce (redif)

Quelque chose nous dit qu’après cette belle démonstration de franchouillardisme vibrant sur fond de foire à la ferraille que furent ces JO 2024, on va avoir droit à un interminable after d’autosatisfaction gratuite1 de la part du « protecteur de l’intérêt supérieur de la Nation et garant des institutions et du respect de [notre] choix »2 dans ses rêves.

C’est donc « à la lumière de quelques grands principes »3 et de « valeurs républicaines claires et partagées »4 que FYR a choisi, dans un « esprit de dépassement que [nous avons] toujours appelé de [nos]vœux »5, d’offrir à ses lecteurs(trices) – ces « femmes et ces hommes qui, dans la tradition de la Vème République, placent leur pays au-dessus de leur parti, la Nation au-dessus de leur ambition »6 – la réédition d’un court texte d’anthologie publié sur ce merveilleux site en mars 2022 et dans lequel, selon la formule consacrée, « toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d’une pure coïncidence ».

 

Le roi de la Phronce

 

– Briziiiitteuh !

– J’arrive, j’arrive ! Quand même, Emmanuel ! À ton âge tu devrais savoir t’essuyer tout seul!

– Ze sais krès bien m’essuyer tout seul, Brizitte ! Depuis le zour où tu m’as montré. Dans les cabinets de l’école, tu te souviens ? Hihi, mais ça c’était avant !

– Avant que ces demeurés t’élisent prédant de la raie ?

– Nan ! Avant que Ze suis le Roi de la Phronce ! ! !

– Qu’est-ce que tu racontes ? Je t’ai pourtant interdit la cocaïne avant d’aller au lit !

– M’enfin  Brizitte, tu m’as pas vu sur BFM hier ? À le çâteau de Versailles ? À le « royal goûter au bénéfice de le zentil peuple ukraignos contre les méçants Ruskoffs » ?  C’était Moi Tout Seul que Z’avais décoré les cartons d’invitation que tonton Pastex il les avait affrancis et postés lui-même ? Airbnb avait zentiment accepté de nous faire un prix pour la location du çâteau alors Ze m’avais pas zéné pour inviter toute la classe ! 27 on était ! On a manzé des crêpes, zoué à des zeux et…

– N’importe quoi ! C’est encore la Von der Leyen qui est derrière tout ça, avoue !  Pouah qu’est-ce que vous avez ingurgité comme cochonneries pour que tes prouts sentent encore aussi mauvais ce matin ? Penche-toi mieux, petit dégoûtant ! Je t’en ficherai moi, des « roi-soleil et son chevalier porte-coton »! Tu n’as plus 14 ans, que je sache ! Ni moi 40, hélas ! Et nous ne sommes plus au club-théâtre du lycée !

 

1 autant que destinée à noyer le poisson pas frais de la nomination d’un(e) premie(è)r(e) ministre

2,3,4,5,6 Lettre du Président Emmanuel Macron aux Français (10 juillet 2024)

eau my god !

Décidément, cette putain de flotte – tellement bienvenue dans le pastis, un peu moins dans les caves, voire les rez-de-chaussée ravagés par les crues – semble poser de graves problèmes existentiels à nos fiers journalistes. Lesquels ont pourtant d’autres soucis en tête « aujÔrd’hui » comme ils disent. Savoir : flatter outrageusement le chauvinisme maladif de leurs compatriotes, en parallèle à un étouffement généralisé de toute vie politique – les ordres sont les ordres.

Mais revenons à l’eau. Après avoir été « liquide », au mépris de toutes les définitions recensées dans les dictionnaires ( lire ici « eau liquide et solides conneries » ),  la voici « baignable »  ou pas. Ainsi, grâce aux Jeux Olympaques (pas pu résister), après Claire Michel nous nous voyons confirmer que se baigner dans une eau non « baignable » « peut potentiellement » ( un must  radio télévisuel ) se révéler « dommageable » (idem) pour la santé.

Hé les pipelettes incultes, qu’il soit bien clair (à la différence de la Seine à Paris) que la particule  « able » est un « suffixe formateur d’adjectifs à partir de verbes transitifs directs et exprimant la possibilité passive (« que l’on peut » + infinitif) »* . Exemples : « respecter » donne « respectable » et signifie « que l’on peut respecter » ( adjectif qui ne s’applique que très très rarement aux média), « avouer » => « avouable », « désirer » => « désirable », « critiquer » => « critiquable », « redouter » => « redoutable », etc… etc…

C’est donc complètement con (et laid) de dire que quelque chose est « dommageable », (verbe « dommager » ?) mais quand on en arrive à l’« eau baignable » ( = une eau que l’on peut baigner ???), l’auditeur est en droit d’exiger des dommages et intérêts pour son oreille écorchée pire que celle d’âne bâté (malgré son prénom de canard) d’un gros cinglé bien connu outre Atlantique.

Au passage, les cèlzéceux qui causent dans le poste, plutôt que « ramener » vos breloques merdeuses « à la maison » (ça aussi c’est gratiné comme racolage débile), si vous pouviez vous contenter de les « rapporter », on y gagnerait – sinon en fouillis sur les étagères – un semblant de parler correct.

 

 *  Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales

Qu’un sang impur ♫

Deux jours après l’ouverture des JO de Paris, les premiers cas de contrôle positif au dopage viennent de tomber.

N’en déplaise aux complotistes qui racontent que la Marseillaise n’est qu’un tissu d’âneries pousse-au-crime, aucun doute que le sang qui – pour quelques longues semaines de foutage de gueule hystéro mercantile – est bien parti pour abreuver nos sillons, est tout sauf pur. Et ça date pas d’hier.

Dans les jeux grecs antiques, l’alcool étant prohibé, un juge placé à l’entrée des stades renifle l’haleine des compétiteurs. Pour compenser, les athlètes, adeptes avant l’heure de la Shoah des Animaux, sont gavés de viande de taureau quelques jours avant les épreuves.  « La viande de chèvre est privilégiée par les sauteurs » (sic).

Dès les premiers JO modernes (Athènes 1896), on recommence à se défoncer allégrement. À la strychnine, de préférence. Demandez à un certain T.J. Hicks, médaille d’or du marathon 1904 (par défaut, après la disqualification de Fred Lorz pour auto-stop abusif). En fin connaisseur, T.J. la prenait dans son cognac, sa petite gâterie.

Fallait faire quelque chose. La mort du Danois Knut Jensen, lors de l’épreuve cycliste aux jeux olympiques de Rome en 1960 est la goutte d’eau qui met le feu aux poudres. Le comité olympique décide d’instaurer un contrôle antidopage. Résultat, aux jeux de Séoul (1988 ) et de leur super héros, Ben Johnson, le plus bref médaillé d’or de l’histoire, la conso d’anabolisants grimpe en flèche. Aussi bien chez les lanceurs et les haltérophiles que dans les veines hospitalières des nageurs, sprinteurs et consorts. Dans une autre course, celle  qui s’ensuit entre les médecins qui cherchent à gauler les tricheurs et les labos clandestins jamais à court d’idées nouvelles (ou le contraire), devinez qui garde la corde.

« Plus vite, plus haut, plus fort, ensemble » : les JO – aubaine rêvée des multinationales toujours à l’affût d’un record (de CA par ex) – sont la plus grande pépinière de guédros en route pour la démolition systématique de leur corps et de ce qui leur reste de pensée critique après le bourrage de crâne nationaliste auquel leurs instances gouvernementales les soumettent consciencieusement, relayées le jour J par le chauvinisme de rigueur d’un public chauffé à blanc.

Avant de se quitter, en lien direct avec les JO, quelques anecdotes sur la beauté du dépassement de soi en général, histoire d’épater vos voisins de plage.

– En France, jusqu’aux années 1920 le sport était sous la tutelle du ministère de la Guerre.

– Hitler (qui a inventé le relais de la flamme si émouvant, on essuie une larme pour Zizou et Marijo) entendait utiliser le sport pour former une élite et construire « la race des seigneurs ». Grâce au sport il voulait rendre la jeunesse « coriace comme le cuir, agile comme le lévrier, dure comme l’acier de chez Krupp».

Plus près de nous :

– Selon l’Institut national de Santé publique du Québec : « au Québec, une étude menée auprès de 1 055 jeunes athlètes âgés de 14 à 17 ans [relève] que 79,2 % de ceux-ci auraient fait l’expérience d’au moins une forme de violence psychologique au cours de leur carrière sportive »

– Fille ou garçon, avant ses 18 ans, un sportif sur sept subit des agressions sexuelles ou des viols.

Bons jeux les bœufs !

 

Un immense merci à :

https://www.cairn.info/revue-outre-terre1-2004-3-page-339.htm#no6

https://fr.wikipedia.org/wiki/Violence_dans_le_sport

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dopage_(sport)

https://www.irbms.com/histoire-dopage-michel-ducloux/

sur lesquels nous avons outrageusement pompé.

MARS 2221, le roman qui spoile l’actualité

Deux unes qui, hormis le mot « pierre », n’ont rien à voir entre elles. C’est juste que l’une comme l’autre sont tout sauf un scoop pour les happy few qui ont lu MARS 2221.

« Martin Hirsch sur l’abbé Pierre : « Pendant 50 ans, Emmaüs a pensé que ces comportements étaient de l’histoire ancienne ». »

https://www.la-croix.com/a-vif/martin-hirsch-sur-l-abbe-pierre-pendant-50-ans-emmaus-a-pense-que-ces-comportements-etaient-de-lhistoire-ancienne-20240722

Et si c’était de l’histoire future ?

Lire (relire) MARS 2221, roman. (broché / e-book)

 

Les pierres à l’origine de la vie ?

https://lemarin.ouest-france.fr/sciences-environnement/un-etonnant-oxygene-noir-fabrique-par-des-galets-dans-les-abysses-du-pacifique-070dd5aa-4841-11ef-bd80-f32123ed3357

Demandez à la Croupière Générale de la Spirale W1745 et ses clusters satellites  !

Lire (relire) MARS 2221, roman. (broché / e-book)