Poire d’achat et pommes que nous sommes*

 

Coucou, les Juchrémans ! Je me suis dit que j’allais pas attendre 2019 pour enfin vous faire part de ma totale désapprobation touchant à la formulation d’une revendication hélas de jour en jour plus justifiée. Relayée avec délices, sinon carrément inventée par les média (sans « s » car déjà pluriel de médium),  je vous parle de la plainte déchirante des mécontents modernes de voir leur POIRE D’ACHAT fondre comme neige au soleil. Leur poire d’achat ! Et pourtant !

Pourtant, même prononcé en bas jijibourdinien, ce prétendu désir de se voir autorisé à claquer plus de thune sans autre précision (poire acheter what ?)me semble pas refléter les besoins réels d’un peuple aux poches vides. Si des millions de gens ont besoin de pognon c’est pour :

PAYER leur loyer

PAYER leurs notes de gaz, d’eau et d’électricité

PAYER leur essence ou leurs abonnements RER pour les veinards qui ont un boulot

PAYER le toubib, le dentiste, l’ophtalmo, l’hosto, les pompes funestes etc…

Conclusion parce que parler ça donne soif et que c’est bientôt l’heure de s’acheter de l’apéro, à l’avenir, les pipelettes qui voudront me faire plaisir éviteront de se répandre sur la diminution, sinon la perte de la poire d’achat des Phroncés et verseront leurs larmes directement au profit de leur poire de PAIEMENT. Ce qui change pas mal le goût du fruit, faites-moi confiance !