cher E.T

Cher E.T,

Comme tu as bien fait de ne pas t’éterniser sur la planète bleue.

Bleue comme les marques de coups sur le corps des enfants violés par les soldats froncés en Afrique.

Bleue comme la viande qu’un loufiat du Ritz sert au patron de PSA venu fêter dignement son doublement de salaire, sans risquer de gâcher le plaisir de l’homme aux 5 millions d’euros annuels en lui parlant du nouveau scandale des abattoirs froncés au fond desquels la Shoah des Animaux bat son plein.

bleu

Bleue comme le « burkini » inventé par Marks & Spencer pour « créer des richesses » (non, E.T, on dit plus « faire du bénef ») sur le dos des Juchrémans/ troisième mouture qui pourront enfin, eux aussi, cet été sur les plages froncèses, se régaler des Aventures de Moïse loin des coups de soleil encourus par les Juchrémans/ première et deuxième formules, cruciverbistes écarlates et couverts de mélanomes en formation.

Bleue comme les mouches à caca qui seront d’ici peu les seuls insectes à avoir survécu au pogrom agricole mené par les empoisonneurs céréaliers. Je te le redemande : quoi de plus bête et con qu’un agriculteur beauceron ?

Bleue comme l’antique vêtement de travail de notre classe de plus en plus laborieusement laborieuse dont l’enculeur patenté s’appelle aujourd’hui… Manuel !!!

Ah, cher E.T, oui comme tu as bien fait de te casser dare-dare de ce merdier pathétique dans les méandres duquel le printemps lui-même hésite à se risquer.

Aparsa tout baigne,

Je t’embrasse,

Franck-Yvon