généanalogie*

Je me souviens encore du regard paniqué d’un gamin, pas méchant mais pas spécialement gentil non plus, pas trop bête mais loin d’être très fute fute, le jour où, pour le vanner sur son obsession à « devenir riche », je lui avais dit que vu comme c’était parti moi je le serais sûrement jamais alors, ayant fini clodo, je me pointerais tôt ou tard dans son quartier de rupins et – c’est là qu’il avait blêmi – je lui mettrais la honte auprès de ses voisins s’il me lâchait pas un euro ou deux. Ha ha! Aujourd’hui, le môme a une trentaine d’années et j’ai entendu dire qu’il avait plus ou moins réussi à tirer son épingle du jeu de cons social. Il va être temps que je lui rende une petite visite :)))
Bon je galèje mais c’est vrai que la jeune garde, j’aimerais pas être son slip. Un sondage raconte que deux post acnéiques sur trois ont peur de « connaître la pauvreté ». Seigneur Jésus! Un autre raconte que le même « ratio » ( de « rat » plus classe que « pourcentage », trop proche de « pourceau ») veulent plus de la semaine de 35 heures. Ils préfèrent bosser 39 heures payées 37! Véridique. Mais le pire, c’est qu’en Juchrémans pur jus qu’ils ont  été consciencieusement formatés à la maison, trois juniors sur trois se revendiquent prêts à toutes les compromissions pour enfouiller leur cote part de blé, de flouze, d’artiche, de thune, de maille, de pognon, en cash, mandats, actions, obligations, bons du trésor, assurance-vie, cryptomonnaie ou chèques au porteur.

C’est vrai que j’ai bien connu quelques parents et que, globalement, le handicap est lourd à porter pour leurs têtards.