Il y a 27 ans très exactement, le jeune Alain Pype et son boxer Kaya s’asseyaient à la console du studio Laguna pour réaliser avec le brio que l’on sait le chef-d’oeuvre que l’on sait.
Etaient présents de l’autre côté de la vitre, par ordre alphabétique:
– Bourdin Gilles, un des meilleurs bassistes de sa génération.
– Courtellemont Philippe, qui n’eut point (malgré son timbre de voix légendaire et son saxophone de location) le loisir de figurer sur le titre, tant ses mains étaient occupées à rouler…
– Imbert Patrick, excellent batteur au demeurant mais qui, pour l’occasion, avait accepté de bonne grâce de n’apporter qu’une grosse caisse et un tambour.
– Richard Franck, auteur-compositeur du titre et soi-disant chanteur et – pourquoi pas? – pianiste.
– Vigne Frank, le magicien des synthés, futur beau-frère de Lolo Ferrari.
Le titre en question s’appelait « Titanic ». Il aurait tout aussi bien pu s’appeler « Le Vaisseau fantôme » puisqu’il semblerait que de nombreux marins et autres gardiens de phare l’aient aperçu ces temps-ci flottant dans la brume, sur l’océan surpeuplé des Victimes de l’Incompétence Médiatique.
Sniff!