Archives mensuelles : décembre 2024

« MARS 2221, roman » (chap 43 : « Check in » )

  1. Check in

Ici encore, va falloir faire un gros effort de visualisation, les mecs ! Au terme d’une approche des plus moelleuses, le glisseur s’immobilise au pied …d’une manette de jeu vidéo !!! Haute d’une bonne centaine de mètres elle est percée d’une multitude de baies vitrées, presque toutes éclairées maintenant que la nuit a pris ses quartiers. Le mastar cylindre en matériau composite incliné façon tour de Pise s’élance à partir d’une galerie circulaire rappelant le socle des premiers modèles de télécommande. On accède à l’entrée par un spacieux escalier moquetté de rouge.

Anthéa est aux anges. Elle qui dans ses crises de passéisme aigu me bassine également avec le festival de Cannes (à mon avis une des pires manifestations d’entre soi snobinardo artistico casse-noisette des trente supposées glorieuses), la voilà servie ! Au moment d’attaquer les marches, on pourrait presque entendre crépiter les flashes des paparazzi à l’affût du string de Penelope Cruz ou d’un poil de foufoune sur le nœud pap’ de Woody Allen.

Problème avec un biotope intelligent conçu pour s’adapter à ton vécu socio-culturel, il verse rapidement dans la caricature. Dans la lignée du loueur de pédalos version capitaine Troy-du- Picardie, le groom qui nous attend en haut de l’escalier a emprunté son uniforme rouge pétant à gros boutons jaunes et liserés noirs au camarade Spirou.

Je vous briefe, gens du futur. Spirou est le héros d’une bédé pré « mangas », ces nipponneries débilitantes qui (dans la lignée du chifoumi) allaient bientôt aspirer l’argent de poche de nos chères têtes blondes. Épaulé par son marsupilami, son pote Fantasio, la pimpante Seccotine et le comte de Champignac, Spirou laisse périodiquement tomber son taf de portier au Moustic Hôtel pour calmer les malfaisants qui causent du tort au monde libre.

– Madame, monsieur, bienvenue au Red Joystick Resort ! Puis-je prendre vos bagages ?

– On avait deux béquilles mais elles ont disparu dans la bagarre. », Anthéa explique.

Spirou est pas du genre à insister. Courbette artistique, il s’efface pour nous laisser pénétrer dans un hall haut de plafond, donnant à droite comme à gauche sur la galerie circulaire et son choix de magasins de luxe, de bars, de pistes de bowling et d’indispensables boutiques de souvenirs. En sourdine une zique d’ambiance à base de clochettes et de chants d’oiseaux raccords avec les senteurs florales qui nous bercent jusqu’à la réception.

 

…la suite demain…

« MARS 2221, roman » (chap 42 : « Dans Mars »)

  1. Dans Mars

 

Dire que je suis bon perdant serait mentir.

– La revanche ?

L’amiral est partant mais Mustalpha, ayant jeté un nouveau coup d’œil par la fenêtre, nous stoppe dans notre élan.

– J’ai peur que nous ne puissions plus faire attendre votre glisseur.

On se retourne. Sur le parking, un chariot du père Noël sans les rennes avec, floqué en lettres fantaisie sur la portière : « Red Joystick Resort », flotte à un mètre du sol.

Cancanement appréciateur de l’amiral.

– Le « Red Joy Stick » ? Nos amis ne se torchent pas avec les coins de mur !

Sur ce, nous ayant remercié pour cette « partie intéressante », il retourne à sa vaisselle. Le capitaine Troy nous accompagne jusqu’au glisseur.

– Transmettez mes amitiés à Gd’Ye-Asi, voulez-vous ? Gd’Ye-Asi dirige le Joystick Resort.

– Entendu capit… monsieur Mustalpha ! Pour le reste ce n’est que …partie remise !

Anthéa a déjà pris ses aises sur la banquette. Je m’installe à côté d’elle. Le taulier de l’Aquadrome a capté mon allusion à un match retour. Sourire jusqu’aux oreilles.

– Je ne voyais pas les choses autrement ! Je vous promets de veiller personnellement à l’entretien du tapis ainsi qu’à la qualité des balles !

Le sweet chariot qui était descendu au ras du sol pour faciliter notre montée à son bord reprend de la hauteur. Un subtil tintement de clochettes, un bourdonnement à peine perceptible et en route ! À la sortie du parking nous nous engageons sur la large promenade qui longe le lac. Des feux follets dansent sur les eaux déjà sombres. De l’autre côté de l’avenue, les néons s’allument un à un à la devanture des boutiques de luxe, restos, bars, clubs, pubs, cinémas et autres salles de jeux. Skomäth-Hellian, le rendez-vous de la jet set interstellaire !

Accoudée à la portière de notre tilbury sur coussins d’air Anthéa en prend plein les mirettes. Il faut admettre qu’entre la Biennale Inter Dômes et les rares concerts silencieux dans les Jardins de la Résidence, ses références en matière de festivités pissent pas loin. D’une façon générale, en 2221 sur Terra, les mots « fête », « teuf », « fiesta », « bamboche », « nouba », « java », « rave », « night-clubbing » ont disparu avec les dictionnaires. À titre personnel je m’en bats le testicule et demi. Aussi loin que mon hippocampe surcompensé m’autorise à remonter je me suis toujours senti mal à l’aise au sein du moindre rassemblement à vocation socialement jubilatoire. Quand elle a le blues, que pareil comme Alfred elle se la joue pauvre chose « venue trop tard dans un monde trop vieux », quand elle se pète une crise de nostalgie d’un « monde d’avant » qui à ce que j’en sais, à l’image de tous les mondes d’avant avant lui, a jamais existé ailleurs que dans les manuels d’historiens défoncés au protoxyde d’azote, il arrive qu’Anthéa me demande de lui narrer quelque épisode du gay Paris pré nucléaire. Les passages à l’année nouvelle sur les Champs Élysées par exemple. Comment alors il faut que je me fasse violence pour mettre un semblant de positif dans ma peinture d’une tour Eiffel déjà suffisamment crainteuse au naturel livrée aux malversations d’artificiers de supermarché, à la plus grande joie de grappes d’idolâtres du futur en marche vers leur crise de foie réglementaire. Tant qu’à convoquer un passé jubilatoire j’aime autant la brancher carnaval de Rio, écoles de samba déchaînées, chars délirants tirés par des dragons cracheurs de feu, créatures emplumées tirées par va savoir qui ou quoi, dans une frénésie de paillettes et de confettis hallucinogènes. Motus sur, à peine quelques rues plus loin, la misère rampante des favelas et leur quotidien de famine assaisonnée de règlements de compte entre dealers de mort injectable et keufs ripoux…

– J’arrive pas à me croire sur Mars, lapin !

– Dans Mars, tu veux dire ! Dans Mars, ‘Théa ! Cinquante bornes underground !

C’est vrai que cette débauche de robes longues, de smokings entrant et sortant de leurs hôtels luxueux pour s’engouffrer tout sourires dans leurs limos aéroglissantes direction là-où-on-s’amuse, aussi tape-à-l’œil soit-elle, aussi clinquante, m’as-tu vu, superficielle et toute la liste des adjectifs applicables à la high society en goguette, le tout à cinquante putains de bornes dans les profondeurs de la roche martienne, il faut se pincer très fort pour…

– Regarde, lapin ! Le Red Joystick !

 

…demain chap 43 : « Check in »…

« MARS 2221 » (chap 41 : « RIP Antonin Panenka », suite et fin)

 

La surprise-partie du morveux gâchée par la météo ! Quand on pense que JC de Castralbéjac-Précoce s’était donné tellement du mal pour bricoler les déguisements des officiants, surtout celui du bon St Nicolas ici en train de pourrir la lourde toute neuve de ND de Paris truqués avec sa canne de polo (relire « Wilma ouvre moi la porte ! » in « Hippocampe Twist » ). Et par là-dessus v’là que les exploits des botteurs de cul de Vachar-la-Torture s’en viennent reléguer une Méga Apothéose de la Chrétienté Triomphante à 700 millions d’euros au statut de kermesse villageoise aquaplanée ! Respectent rien ces gars-là ! Heureusement il nous reste la relecture critique de « MARS 2221, roman » !

.     .     .

résumé : fort de leurs 2 buts d’avance, lapin propose à Anthéa d’échanger leurs joueurs…

Mauvaise idée. Allez savoir pourquoi (selon moi, y a pas loin à chercher), face à Anthéa l’amiral a pas fait montre de l’étendue de ses capacités offensives ! Par contre, à la seconde où j’empoigne les arrières, un enfer de balayages pimenté de « tic-tacs » éclairs (échange de balle entre attaquants dans l’axe de la barre) se déverse sur ma garde dépassée par les événements. Je résiste comme je peux, au prix d’un va-et-vient épuisant, sans parvenir à écarter le danger.

Et c’était que les hors-d’œuvre ! Le plat de résistance maintenant ! Impromptue, inattendue, surgie de nulle part, une « bande extérieure » !!! En provenance d’un arrière, le rebond de la balle contre le flanc du baby, aussi piégeux soit-il, laisse plus ou moins le temps de voir venir mais face à une bande d’ailier la défense de zone la plus serrée est prise de court. J’ai juste le temps de voir le petit bolide sphérique percuter le bois pile sous mon nez avant de disparaître derrière mon goal. 5 – 4.

– On dirait que c’est la bonne ! », nasille l’amiral en positionnant la dernière balle sous les jambes de son demi.

Aparté technico scientifique : au baby de bistrot, contrairement à ce qui se passe en championnat, la partie se joue en dix balles, pas plus, pas moins (nonobstant les gamelles, voire les pratiques semi autorisées de furieux qui risquent leurs doigts en allant « à la pêche »). Si le score s’en vient à afficher 5 – 4, la dernière balle compte double. On l’appelle la « bonne ». Pour l’occasion et tout à fait exceptionnellement, l’équipe qui a claqué le dernier but engage. Je sais, c’est compliqué mais le babyfoot c’est pas pour les demeurés non plus, sinon y a la solution de sauter le paragraphe, comme je fais toujours avec Scott Fitzgerald (ou Marcel Proust ou J. d’Ormeusson of course).

La bataille de demis est acharnée mais la fougue d’Anthéa ne peut rien contre l’expérience de l’amiral. Qui parvient à transmettre à son avant-centre. Un vrai avant-centre. Pas genre Kilian Mbappé, je veux dire. Mais en 2221, qui se souvient encore de cette gazelle maladroite ? Excepté les héritiers de Florentino Perez dont le fantôme, paraît-il, hante toujours les vestiaires du Real Madrid en se mordant les corones de l’avoir signée. C’est reparti pour un balayage furieux. En cassette, s’il vous plaît ! Ça sent sa bonne vieille bande des familles. Qu’est-ce que je disais ? Bande intérieure cette fois. Exter pour moi. M’offrant une vue imprenable sur le mini boulet qui tape le flanc de la table et fuse vers mon but. Dans un ultime réflexe j’inverse l’orientation de ma garde, réduisant au maximum l’espace qui sépare le gardien du poteau. Juste à temps pour sentir l’onde de choc se répercuter le long de la barre. D’une puissance monstrueuse qui m’empêche cette fois encore de bloquer la balle. Que l’amiral récupère au vol.

– Jolie parade, Lapsonami ! », apprécie Mustalpha sportivement.

– Je m’appelle pas Laps…

Rester concentré ! Mon implacable adversaire a déjà repris son balayage stroboscopique. Mes yeux suivent plus. Mes avant-bras tétanisent leur mère. Arrive alors ce qui devait arriver. « Qui vit par le snake, périra par le snake » ! S’immobilisant net dans un geste technique digne d’Antonin Panenka, l’inventeur de la ruse qui depuis un certain penalty en finale de la coupe des nations de 1976 porte son nom (ruse dont quelques décennies plus tard un certain Neymar Jr usera et abusera), mettant à profit le principe d’inertie qui envoie ma garde au jus, l’amiral, d’une rotation du poignet souple et gracieuse… pousse tranquillement… la… balle… au fond de ma cage béante. Aaaargh.

 

demain chap 42 : « Dans Mars »

« MARS 2221 » (chap 41 : « RIP Antonin Panenka », suite)

 

«  Ô frères et sœurs des années 2220, si seulement vos ancêtres avaient passé plus de temps à s’éclater au babyfoot, il leur en serait resté d’autant moins à consacrer à leurs empoignades sanguinaires entre gentils (eux) et méchants (les autres). Et encore moins – méchants et gentils réconciliés pour l’occasion – à appliquer quotidiennement la solution finale à des milliards de milliards de bestioles moins bien placées qu’eux dans la putain de « chaîne alimentaire ».  »

 

résumé : que les meilleurs gagnent…

Un « gosse » (ou « photo » ou « flash ») c’est quand un arrière veut dégager mais que sa balle contrée par l’avant adverse repart direct au fond de sa cage. C’est très agaçant. Mustalpha en fait la cruelle expérience, me permettant d’inscrire rapidement un deuxième but. C’est ensuite que ça se gâte pour les « jeunes ». Plus moyen de passer les demis de l’amiral qui eux, par contre, rentrent dans les miens comme dans du beurre. Anthéa fait ce qu’elle peut mais les balayages hypnotiques de son tourmenteur la prennent en défaut trois fois de suite. Jolie série mon amiral ! La victoire est en passe de changer de camp. C’est sans compter sur un sursaut d’orgueil qui à deux reprises, coup sur coup, me fait trouver le chemin du but adverse. 4 à 3. Les boules claquent sur les bouliers. Manque plus qu’une Disque Bleu filtre laissée à fumer dans le petit cendar en métal pour me propulser à travers siècles dans l’arrière-salle de Chez Georges (remember « Hippocampe Twist ») . Vacarme des barres télescopiques qui s’écrasent contre les flancs des six tables en batterie, jurons des habitués…  Ô frères et sœurs des années 2220, si seulement vos ancêtres avaient passé plus de temps à s’éclater au babyfoot, il leur en serait resté d’autant moins à consacrer à leurs empoignades sanguinaires entre gentils (eux) et méchants (les autres). Et encore moins – méchants et gentils réconciliés pour l’occasion – à appliquer quotidiennement la solution finale à des milliards de milliards de bestioles moins bien placées qu’eux dans la putain de « chaîne alimentaire ». Encouragés en cela par de prétendus « nutritionnistes » scientifiquement persuadés que les protéines non animales nourrissent pas leur bipède et surtout qu’un apéro sans sauciflard c’est pas un apéro.

Sous l’emprise de l’ire vengeresse que l’évocation de ces nécrophages irrécupérables a fait monter en moi, je m’autorise un « coup de bourrin ». C’est quand on shoote des demis assez fort pour faire rebondir la balle contre la ligne de but adverse et la réquisitionner avec un avant. Moyennement élégant mais légal. J’enchaîne sur un « snake », technique de frappe vicieuse comme tout qui consiste à stopper net en plein balayage ! Le temps que Mustalpha réagisse, d’une pirouette de mon avant-centre en arrêt sur image j’expédie la balle au fond des filets désertés. Horriblement vexant. 5 à 3.

La sentant piaffer et au fait de ses qualités d’attaquante, je propose à Anthéa de prendre les avants pour les deux balles restantes.

 

la suite tomorrow

« MARS 2221, roman » (chap 41 : « RIP Antonin Panenka »)

Ya pas que le bal de réouverture de ND de Paris truqués dans la vie ! Rendez vous compte ! Depuis le 17/09/24 , puisque les libraires indépendants (rires) se refusent ouvertement à faire leur travail nous relisons (et, le cas échéant, améliorons)  ensemble « MARS 2221, roman ». Gratos. Et avec le sourire. Faut dire que « MARS 2221 » n’engendre guère la mélancolie. D’où le désintérêt des dealers de cellulose imprimée ?

  1. RIP Antonin Palenka

L’abbé Pierre, ça vous parle ? L’appel de l’hiver 1954 ? « « Mes amis, au secours… Chaque nuit, ils sont plus de 2 000 recroquevillés sous le gel, sans toit, sans pain, plus d’un presque nu… ». Bah pourquoi ça vous parlerait après tout, enfants du 23ème siècle ? Depuis 1954 et sans forcer leur talent les bipèdes ont réussi à faire beaucoup, beaucoup plus fort dans l’égoïsme de masse, les œillères et les boules Kiès au palpitant dès qu’il est question de solidarité entre mortels.

Tout ça pour dire que le gonze qui sort des cuisines et s’avance vers nous à petits pas en essuyant ses lunettes avec son tablier évoque à s’y méprendre le père fondateur des Compagnons d’Emmaüs. Nous ayant rejoints et repositionné ses verres Sécu sur son méga pirtoin, il nous jauge. Longuement. Anthéa surtout. C’est moi ou son regard bleu délavé s’éternise sur sa silhouette unique, ses lèvres sans pareilles, son grain de peau venu d’ailleurs ? Décidément « y a pas d’âge pour la quéquette », comme disait Charles De Gaulle. De Gaulle ou Kennedy ? Je sais plus. Au terme du scan un sourire appréciateur étire le blanc neigeux des poils de menton les plus célèbres du catholicisme caritatif. Mustalpha sort l’amiral de son rêve éveillé.

– Me ferez-vous l’honneur de me confier vos arrières ?

– Pardon ? Heu ah oui, très bien, qu’il en soit ainsi ! Les jeunes contre les vieux !

L’amiral a la même voix de coin-coin que l’abbé Pierre. À nouveau concentré sur son sujet, il effectue quelques balayages de chauffe. En « commerce » (avec l’arrière des joueurs, on dit aussi « en marteau »), puis en « cassette » (ou « pince », balayage en avant des joueurs), passes, blocage, tapotage pour tester la dureté de la balle, re balayage, re blocage c’est clairement pas un rookie, l’amiral ! Il prévient :

– À Skomäth-Hellian comme ailleurs, râteaux, pissettes et reprises sont rigoureusement proscrites, bien entendu !

– Bien entendu ! », acquiesce Anthéa qui prend place à ma gauche.

Les barres coulissent nickel. Un matériel soigneusement entretenu. La balle d’engagement que l’amiral positionne à l’ancienne entre les jambes relevées de nos demis centraux est neuve sans être une savonnette.

– Prêt ?

– Prêt.

Nous laissons simultanément nos joueurs retomber. La balle choisit de rouler vers mon aile gauche. Je la bloque, la ramène au centre puis vers la droite et là, d’une pichenette, je la glisse entre les demis adverses. Récupération en marteau avec mon avant droit. Mustalpha a opté pour une défense réflexe. Mauvais choix. Ouvrir la ligne de tir d’un expert ès aller-retour ? Tout sauf judicieux. Passe rapide à mon avant-centre qui commence à balayer. Gauche, droite, gauche, droite, de plus en plus vite. Le tapis adhère impeccablement. Je sens mon vis-à-vis commencer à douter. Pour preuve le voici qui tente de se rabattre sur une défense dite « naturelle » histoire de boucher au max la trajectoire d’un tir dont il pressent l’imminence. Je profite de la micro seconde de changement de garde pour patater. Goal !

 

la suite demain