Archives quotidiennes :

Une rentrée compliquée

1 an dézà qu’on s’est pas cauzé ! (Bon z’arrête de poisson. C trop fastosse de contrefaire la coquetterie élocutoire de ce morveux de prédant de sa raie)

Eh oui, 1 an déjà que je feignante. J’ai une excuse. Tout est tellement pareil qu’on dirait que c’est la même chose. La shoah des animaux. Les rafles du petit matin, les bétaillères plombées, l’odeur de la mort, les chambres à assommoir. Et en face, les mêmes gros cons que mes chouineries de pédé vont tout de même pas leur gâcher leur sauss’ d’apéro, non mais des pâtés de foies ! Leur pourrir leurs cuisses de grenouilles (hein Milan Couilles-de-Rat ? « ouf t’es crevé !» qu’ils coassent sournois les batraciens cruellement insensibles à ton « grand prix de littérature de l’Académie française pour l’ensemble de ton œuvre »), leur faire moisir leurs bistèques (que ces tarlouzes de végans ils ont plus le droit d’appeler leurs merdes au soja conne sa et que c pas dommageabe), leur décomposer leurs côtelettes de nagno que c mignon un nagno mais que la chaîne à Limantère ça existe quoi merdre), leur saloper leurs escalopes de veaux sous leur mères (pauv’ bêtes mais la santé de nos gamins caisse t’an fè, môssieu le donneur de le son) ?

Oh attends une seconde franckyvonrichard.com de tes 1,5 ! Qui t’autorise à revêtir les propos viandards règlementaires de cette orthographe bouffonne, cette syntaxe approximativement caricaturale des « classes défavorisées » qu’ a z’ont pas été aux écoles de la raie ?  Ca fait un bail qu’a bouffent pus de côtelettes de nagno « les » classes défavorisées, je te ferai dire. Ça fait un smic qu’il faut qu’a se rabattent sur les staicachés en carton médine Tcharfour, « les » classes défas.

Bon mais zustement (trop tentant)) histoire qu’a se sentent moins seules, les classes défas, dans un souci de zustice (c’est nerveux) qui l’honore, après le succès planétaire de sa retraite des morts-vivants, dès sa descente de jet-ski, le morveux il a décidé de s’attaquer au garde-manzer (1 dernier pour la route) « des »  » classeS moyenneS« . Toujours ce petit pluriel qui divise pour mieux régner. Un petit pluriel vicelard qu’a commencé à sévir le jour où LA liberté (vous savez la meuf en peignoir transparent qui envoie les enfants de la patrie à la mort sûre) s’est viviparée en « leS » libertéS. C’est pas si vieux, je me souviens j’étais en train de jouer aux petites bagnoles sur le tapis au pied de la télé, le soir où dans la boîte à conneries G. Marchais a inauguré l’arnaque. Que ce soit bien clair, les démocrasseux : dans pas longtemps la devise de la Phronce sur notre dernier biffeton de 10 euros ça sera : LibertéS/ ÉgalitéS /FraternitéS et on l’aura dans leS micheS.

Sinon caisse que ze dizais (pfff!)? Ah oui 2022, 2023 mêmes cons bas. Toujours plus cons. Toujours plus bas. À côté des ventes de chair animale en décomposition (plusieurs semaines pour un steak réglementaire) qui progressent malgré l’inflation galopante, hors de nos frontières sourdes à toute souffrance migratoire à tendance bronzée, les gouvernants d’Israël – 1ère agence immobilière mondiale – finissent de loger leurs colons à des prix défiant toute concurrence tandis que, plus haut sur la carte, les gouvernants ukraignos et ruskoffs échangent drones « spécial hôpitaux et cours d’école » contre pan-pans à sous-munitions et bientôt F16 qui par retour de courrier recevront ogives nucléaires et autres gourmandises sur le coin du museau. Plus à l’est on a également, plus balèze que gouvernants chinetoques et zétazuniens-crottes-de-chiens réunis, entre les gouvernants saoudiens dépeceurs de journaleux et les gouvernants trucs machins – mmm délicieux ce morceau de charogne tournante de sa mère la kébab –  on a, disais-je, les talibans de square, enculés olympiques toutes catégories, que ce qu’ils font à leurs meufs, même au Moyen-Âge dans mon village beauceron cancéreux jusqu’au slip because les pesticides des céré(fous à)liers, mon village beauceron où les tortionnaires de lapins et de faisans domestiques vont pas tarder à recommencer leurs pogroms, même au Moyen-Âge nos braves curetons auraient pas songé faire ça à nos salopes de sorcières.

En résumé, un an après, occupé à nourrir mon gang de moineaux et ma bordée de poissons plus ou moins rouges + 2 greffiers qui pensent qu’à se foutre sur la gueule, moins j’en apprends sur la bipédie à poil ras, mieux je me porte.

Bonne rentrée dans ce que vous voulez.

PS – souriez, mon nouveau roman va sortir.