Hier soir c’était pleine lune. Conjugué à la poussée d’analectoralite aigüe qui ces temps-ci enflamme (dans ses rêves) ses territoires perdus, la Raie Publique Phronçaise défendait chèrement sa première place du groupe F face à la bande à Ronaldo.
À quelques minutes de la fin des hostilités, alors que sur l’écran de ma TNT un barbu enshorté se roulait une dernière fois dans les glaires de ses collègues, mon chat qui venait pourtant de copieusement garnir sa litière demanda à sortir. Malgré l’heure tardive, son instinct guerrier exigeait la conduite immédiate d’une ratonnade en bonne et due forme. J’obtempérai en prévisualisant, attristé, le minuscule cadavre martyrisé qui, effectivement, m’attendait ce matin sur le pas de la porte.
J’ai pensé devoir vous en parler.