Me concernant, l’envie d’écrire des bouquins est pas un quart de seconde à rapporter à l’envie d’être lu. Si la première me fait asseoir tous les matins à la machine à mots, la seconde se contente de m’effleurer, les matins où l’envie d’écrire se fait tirer la plume.
Dans le même ordre d’idées mais une autre vie, mon envie d’écrire des chansons (doublée de celle de les chanter) devenue peu à peu réelle (lire Hippocampe Twist) supposait en rien l’envie d’être écouté. L’envie d’être écouté (d’être rassuré) se faisait sentir uniquement quand j’arrivais pas à composer de nouveaux machins (chanter de nouveaux trucs)*.
Je simplifie : avec mézigue le besoin d’un public pointe son museau péteux pile quand je flippe de plus rien avoir à lui dire, à ce cher public. Allez bâtir une carrière là-dessus !
Sinon, pour ceux qui en ont quelque chose à carrer, le 4ème Bongarçon devrait être téléchargeable d’ici une poignée de semaines.
* dans l’autre vie que je vous cause, j’avais aussi surtout besoin de la THUNE du public. Heureusement, grâce aux leçons de morale artistique de mes proxos j’avais rapidement tilté que le vrai artiste a pas de loyer à payer et qu’il trouvera toujours un pote pour le nourrir. Qu’un pur artiste se doit de rester pauvre. Mais ça c’est une autre histoire. Une suite à Hippocampe Twist ? Va savoir.