Pendant que les mamies face bookeuses lâchent leur copié-collé bien pensant contre les vilains chasseurs en se demandant si la côtelette d’agneau de ce soir va être tendre et s’il serait pas temps de cuisiner le foie gras de Noël, je vous livre, perplexe, cette anecdote authentique : cet aprèm j’étais à 4 pattes dans le jardin pour cause de désherbage. Ça flinguait dur dans la plaine. Histoire de me défatiguer les reins j’ai marché jusqu’à la clôture de mon domaine princier. De l’autre côté, dans le chemin cheminait, sulfateuse cassée sous le bras, un gros con de chasseur flanqué de son gros con de clebs. M’avisant (et pas « me visant », c’était déjà ça) le gros con me salue. Je le regarde fixement sans lui rendre son salut et m’en explique à cézigue :
– Je ne salue pas les assassins. Et prévenez vos potes fous furieux que si jamais j’en vois un s’adonner à ses dégueulasseries morbides à moins de 150 mètres de ma maison, j’appelle les flics.
Réponse du gros con de chasseur :
– Pff ! Vous pourriez au moins dire bonjour.
D’où ma perplexité.
Un gros con de chasseur peut-il être plus con que gros con ?