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Jo l’Emplumé et les agriculteurs beaucerons

Je me souviens plus de ce que je vous avais dit à propos des agriculteurs beaucerons. Quelque chose qui rimait + ou –. Ah oui : «  bête et con comme un agriculteur beauceron ». Bon ben les événements de  ce mois de sept 2020 nous recommandent de  rien changer à notre hypothèse de départ.

Le soir à l’apéro on voudrait profiter des derniers jours de sécheresse  beau temps pour ouvrir la fenêtre comme ils recommandent à la télé, avant de renfiler notre slip sur notre museau de dépisté potentiel le lendemain dans le RER. On voudrait survivre, quoi. Compte là-dessus ! L’agriculteur beauceron est là tout autour de ta petite maison dans la prairie.

À grand renfort d’engrais putrides à l’odeur douçâtre qui te font regretter ce bon vieux fumier, voire l’immonde lisier de cochon, le voici essayant de sauver ce qui peut encore être sauvé de sa récolte de betteraves anéantie par la jaunisse de ses couilles pétries d’angoisse, l’agriculteur beauceron. Il veut aussi protéger ses précieux semis de colza, d’où les tirs de mortiers , oui messieurs-dames, qui laissent incrédule tellement le procédé est bête et con. En plus les chasseurs crient au scandale : « Ils effraient les nominés au prochain génocide, ces invertis! » Les seuls à rigoler sont les « nuisibles » visés par les tirs. On les entend d’ici, les nuits d’insomnie. Mais ça fait rien. Gaz moutarde, grosse Bertha, la guerre sainte est déclarée. Bruxelles a trahi ! Pas de quartier ! Le reste du village peut crever. Le reste du village DOIT crever. Jo l’Emplumé, un pote faisan venu boire le coup dans la baignoire des poissons rouges se bouche le nez et serre le cul . Comme si y avait pas assez  des amoureux de l’article précédent. Les deux grosses merdes de chien, là, Dumont-Poretti et l’autre assiette de charcuterie sur pattes…  À suivre…  Peut-être.