Bon, c’est vrai que, pour un peintre, un musicien ou un écrivailleur, ça ne fait pas un bien fou de se voir jeter comme une merde par les cerbères des maisons closes – disques, édition et autres galeries d’art. N’empêche, je peux vous affirmer ici et maintenant qu’il existe en ce bas monde une sensation, une sensation essentielle au bonheur d’un être vivant qui manquera toujours à ces grains de sable dans l’engrenage de la création. Une sensation que, pourtant, la plus déplumée des pensionnaires faméliques du poulailler de ma voisine éprouve chaque matin.
Le plaisir de pondre.