« Greffe générale » méritant bien un petit effort publicitaire, j’ai réactivé ma « page fb » comme disent les spécialistes. J’ai collé ma réclame sur mon mur de la honte – une honte amère bue d’un trait jusqu’à la lie – puis me suis mis en devoir d’annoncer, en personne et personnellement, la nouvelle de la publication de mon polar à mes chers « amis fb » d’antan.
C’est là qu’on se marre. L’un d’entre eux m’a carrément viré de ses contacts. Bon, c’est vrai que je lui ai raconté que je sortais de prison, ha ha ! Un autre, à qui je demandais de me refiler les coordonnées d’un pote commun (qui s’étaient volatilisées dans la malencontreuse explosion d’un disque dur, je prends pas assez soin de mes affaires) me l’a jouée « je reviens vers toi dès que « mon» ami Prout m’aura expressément mandaté pour divulguer une info à ce point intime … au fait, j’aimerais bien lire ton « ouvrage » (sic !) sauf que c’est sur Amazon et ils sont très méchants, là-bas ».
En résumé, jusqu’ici, à de rares exception près, mes chers « amis fb » d’antan m’ont royalement snobé, sans même daigner accuser réception des messages (parfois un soupçon familier, j’en conviens, ha ha) que je glissais, plein d’espoir sous la porte des cabinets au fond desquels ils s’étaient réfugiés.
Pour cèlzéceusses que ça intéresse, je repasserai de temps à autre balancer la suite de mes aventures au pays de Zuckerberg. En attendant, je rappelle que « Greffe générale » est téléchargeable en format ePub, PDF et je –sais-plus-quoi d’autre sur d’innombrables plateformes, DONT les méchants Amazoniens.
Gros bisous sociaux