Ce matin, j’attaquais mon petit-déj’ d’un cœur vaillant quand une dame dans la radio m’a balancé coup sur coup deux news qui m’ont tout de suite replongé dans l’ambiance juchrémane (lire et relire les Aventures de Moïse)des fois que, pendant la nuit, j’eusse oublié qui j’étais , d’où je venais et dans quel mur j’allais.
1/ là-bas, sur l’île de St Glin-Glin, après le passage d’ Irma la Douce, des petits farceurs survivent en se rançonnant les uns les autres.
2/ ici, à Paris, une député « en marche » (rires) fait tourner sa boîte d’ « événementiel » en proposant à ses pigeons la visite accompagnée de son lieu de travail. 100 € le tickson. Pique-nique ta mère à l’Assemblée pour tout le monde et champagne pour l’heureuse élue.
Où que nous tournions le regard, non seulement notre chic planète se barre en sucette mais ses habitants ne pensent plus qu’à une chose: faire de la thune, du blé, du flouze, de la maille, des pépètes, de la « plus-value », de la « valeur ajoutée », en gros : de la « création de richesses » plein ses fouilles ( on dit plus « bénéfice », c’est trop mal poli ).
Quand on pense que c’est au Grand Yavallah qu’on doit tout ça, on est ému !
« …A tel point que, décalqué à travers le « papier » des « Religions du Livre », le « tattoo » du dieu unique que l’on voit orner, en ce troisième millénaire commençant, les fronts et les reins de la multitude n’est pas celui de Yahvé ni celui de l’Eternel des Armées ni celui d’Allah mais de celui dont ils ne sont que les faire-valoir, celui de St Dollar en personne. » ( Moïse passe la main )
Lisez les Aventures de Moïse, vous dis-je.