A l’heure où les bipèdes dominants ont tendance à dominer comme des bêtes la Création Divine du Grand Yavallah, la famille Pileux du Museau nous offre un bel exemple d’antispécisme, qui héberge généreusement en son sein protecteur multiples branches plus ou moins éloignées du tronc originel.
Ainsi, tous les cétacés ne sont pas dépourvus de poils. La baleine des basques (Eubalaena glacialis) par exemple possède des poils sur le menton et la mâchoire supérieure
Son parent proche, la baleine franche du Groenland (Balaena mysticetus) porte des folicules pileux sur le museau, les lèvres et le menton, ainsi que derrière l’évent.
Les jeunes de certaines espèces présentent une moustache qui disparaît par la suite.
Ces poils résiduels représentent probablement les vestiges de la pilosité des ancêtres des cétacés, les mammifères terrestres, perdue progressivement au cours de l’adaptation évolutive de ces animaux au milieu aquatique.
(Etude réalisée avec l’aimable concours de http://www.cetacea.online.fr/)