Les récentes turpitudes de la grosse-viking-à-son-papa-gâteux en recherche de pognon pour financer son délire présentent au moins un intérêt : elles démontrent à ceux qui en doutaient encore la soumission absolue des partis politiques au bon vouloir des financiers. Pas de prêt, pas de campagne électorale. Marraine Lapine obligée d’enfiler ses bottes en poils de phoque et sa chapka et d’aller, en plein hiver, se prosterner à hauteur de slip devant le tsar Vladimir pour quelques roubles de plus (à 6 % mais elle s’en tape puisque c’est vous qui allez raquer au bout du compte comme souligné plus bas), c’est le haut de l’iceberg qui cache la forêt des rouages ultra sophistiqués de notre démocratique système d’abandon de notre pouvoir sur nous-mêmes à de vulgaires représentants de commerce.
Franchement, ça vous cause pas, une histoire pareille, à vous, les veautants indécrottables? Les désespérants du bulletintin-et-milou ? Les obtus de l’obligation morale de « célébrer par nos suffrages inaliénables et sacrés le martyre des héros rrr…psss …sans qui la démocratie …psss…rrr… n’aurait jamais…rrrrrrrrrr…. »
Ben si ça vous cause pas, si ça vous fait pas tilt dans les environs du neurone, si vous ne tirez pas la substantifique moelle d’un suçage aussi éhonté, si vous n’en concluez pas que TOUS les petits malins qui, sporadiquement, s’en viennent sonner à votre écran de télé pour vous vendre leurs salades pas fraîches, de droite, de gauche, du milieu, du bas du haut ou réciproquement, ne pointent leurs vilains museaux QUE PARCE QUE quelqu’un leur a payé leur place devant la caméra. Que dis-je, prêté le montant du ticket…
Mais le pire, tenez-vous bien c’est que c’est VOUS, avec vos petits impôts de chambre et d’ailleurs, bande de corniauds, qui, si votre poulain atteint les 5% des veautes requis à la prochaine séance de Guignol, devrez rembourser son putain d’emprunt aux banques de la mort qui tue !
C’est pas chouette la démocrassie participative ?