Bon c’est vrai, par les temps qui me courent ça me casse les noix d’écrire des mots, crates ou pas et encore plus de me farcir les leçons de morale démocratique des trous-du-cul qui, en retour et ça part d’un bon sentiment,se sentent obligés de me les administrer.
C’est vrai qu’en ce moment je préfère passer mes ouiquènes à glander sur la PS2 en regardant par la fenêtre le printemps pas arriver qu’on va encore passer direct à l’été qui viendra pas non plus alors autant se préparer pour un bel automne, Brandon.
C’est vrai aussi que sam empêche pas de rigoler quand j’entends causer de la « tragédie » que vivent nos amis démocrates poloniais,une « épouvantable » tragédie, ‘scuse, Barrack! (au fait, rassure-moi, l’autobus plein de civils afghans démocratiquement explosé hier par les Forces du Bien, c’était rien qu’une « erreur regrettable »? ah bon, je respire).
C’est comme les pauvres résidents secondaires (tout à fait secondaires en ce qui me concerne) qui chouinent leur mère passque cette salope de Xynthia, joli prénom pour une tempête, va les obliger à passer leurs prochaines vacances au camping des Flots Bleus à côté des petits veinards monorésidentiels qui, malgré la Krize auront non seulement, ces fumiers, réussi à payer leurs loyers démocratiques, on se demande bien comment mais, en plus, à économiser de quoi se démonter la tête au Ricard pendant leurs 3 semaines de congepayes sous l’auvent triganique de leurs rêves les plus démocratiquement fous, c’est vrai qu’i-z-ont bien du malheur! Z’ont pas tous ces problèmes, les SDF et autres va-nu-pieds démocratiquement entassés dans des chambres d’hôtel minables à la plus grande joie des marchands de sommeil qui vampirisent leurs micro allocations logement.
Bon c’est pas le tout, les branleurs démocrates, tank on y est et vu que c’est tendance, faudrait peut-être aussi dire une ou deux horreurs sur nos amis les prête ta colique enculeurs de nouveau-nés ? D’accord mais j’aimerais pas que les zélés imams et leurs collègues rabbins poilus des noreilles en profitassent pour s’assurer le monopole des slips de notre belle jeunesse croyante. Ce qui me fascine mais, je sais, je radote, c’est qu’il y ait encore des ramollis du bulbe, de plus en plus (soi-disant mais, perso, ça fait belle burette que j’ai soldé mon crédit à ce que racontent ces fils de putes de journalistes garants de notre bêle liberté d’esspression démocratique) qui continuent à tremper leur marmaille dans quelque lessive religieuse que ce soit. Alors alleluiawallah dans leur fesses à tous et que le meilleur sphincter éclate de joie.
Et puisqu’on est d’accord , si on finissait ce rapide tour d’horizon, plus bouché que les chiottes d’un gastro-entérologue, sur cette bonne vieille retraite à 80 ans qu’on vous répète que c’est la SEULE solution démocratique pour que les générations futures puissent démocratiquement bosser jusqu’à 80 ans seulement à leur tour, ce qui permettrait à celles d’après de pas bosser après 80 ans? J’ai peut-être une solution encore plus démocratiquement simple: PAS de retraite du tout! On sait bien que c’est d’arrêter de taffer qui fait mourir les vrais démocrates.
Bon d’accord c’est pas le tout de se fendre la gueule et c’est bien dommage. On est des gens sérieux, pas vrai ? Parmi vous, j’en connais même qu’i-z-ont fait des « études supérieures ». Alors suivez-moi bien, les « supérieurs », quant aux autres, exceptionnellement, je leur prête ma PS2 en attendant: si cette bonne vieille « démocratie » (du grec dêmos*, « peuple » et kratos, « pouvoir ») pue grave des pieds dans la mesure où la schizophrénie sociale qu’elle induit est le meilleur terreau pour la première dictature à pointer son museau, les dictateurs étant toujours issus du « peuple », y a p’t’êt’ moyen de s’en tirer avec un autre système, à condition de faire gaffe quand même because y a pas mal de salopards qui se sont déjà amusés à le pourrir . Ca s’appelle la République ( du latin « res », « chose », et « publica », « publique »). Fernand Buisson, proche collaborateur de Jules Ferry déclarait en 1903, et ça nous rajeunit pas:
« Pour faire un Républicain, il faut prendre l’être humain, si petit et si humble qu’il soit ( !!! mais bon, on est en 1902…) et lui donner l’idée qu’IL FAUT PENSER PAR LUI-MÊME, QU’IL NE DOIT NI FOI NI OBEISSANCE A PERSONNE, QUE C’EST A LUI DE CHERCHER LA VERITE ET NON PAS A LA RECEVOIR TOUTE FAITE D’UN MAITRE, D’UN DIRECTEUR, D’UN CHEF, QUEL QU’IL SOIT, TEMPOREL OU SPIRITUEL.. »
Que les cons se le disent! Et toi l' »inférieur », rends-moi ma PS2, j’ai un match à finir!