Archives mensuelles : janvier 2010

Bruno

Le bassiste de Les Boules est passé de l’autre côté du miroir. Evidemment, Bruno Jumeau, malgré sa brillante prestation au sein de ce groupe éclair a bien d’autres entrées sur son CV. Pianiste, guitariste, compositeur, parolier, chanteur, son dernier groupe s’appelait « Faute de Mieux ». Bien sûr qu’on peut toujours mieux faire mais lui, le gars Bruno, il a toujours fait pour le mieux si vous voyez la différence. Pour le mieux de tout le monde, même que le monde, putain de monde, il lui renvoyait pas toujours l’ascenseur.
Après Les Boules on a continué pendant des années à ziquer ensemble, et si le monde sus-mentionné nous avait pas virés de son « bocal » comme il appelait le chouette petit studio qu’il avait bidouillé de ses grandes mains nerveuses, j’ai bien l’impression qu’on y serait encore, à casser les nuits au Jack Daniel’s et aux boz qui tournaient sous le haut patronnage de Roger Pêcheur et de toutes les vannes à 2 balles qui nous faisaient péter de rire. Qu’est-ce qu’on a pu se fendre la gueule, gars Bruno! Et c’est pas fini. Chaque fois que ton image se projette sur ma visionneuse intérieure tu te fends la gueule. Hé! C’est pas sérieux pour un mec dont la carcasse est en train de faire le bonheur de ces enculés de croque-morts. C’est peut-être aussi pour ça que tu te marres, après tout?

Si ça intéresse quelqu’un, les dernières chansons sur lesquelles on a bossé ensemble, ce sont les Aventures d’Elsi. Si les versions que DJMat vient de mettre en ligne sont toutes fraîches, sachez que je les ai pondues en m’appuyant sur des enregistrements du temps du bocal. Il y avait d’autres chansons sur Elsi – j’avais prévu d’en faire un album – qui se sont perdues dans la tourmente. Vu le merdier qu’était devenu sa vie à l’époque, merdier dont il avait fini par se sortir comme un grand d’ailleurs, Bruno avait autre chose à faire que de l’archivage méthodique. Deux ont échappé au pogrom, c’est déjà ça et j’espère que Bruno aura eu le temps de les écouter. Pour les kinos, j’en suis moins sûr puisque la dernière fois que je l’ai eu au téléphone – même qu’il a dit des trucs gentils sur le site, Bruno ne savait QUE dire des trucs gentils, c’était ça son problème – il m’a également expliqué que son ordi captait pas les images.

Salut gars Bruno, mon poteau! Repasse rigoler dans ma tête quand tu voudras et cette fois, pas la peine de téléphoner avant, ha ha!

alizés (Elsi elle est)
envoyé par MDB_PRODS. – Clip, interview et concert.

texte déposé

Le texte déposé ici est sous protection citée par le Ministère de l’ Enculture, la SGDL, la SACD et COPYRIGHT FRANCE, la SPA, Le Garde des Sots ainsi que de ma belle-soeur et des potes à elle qu’ils aiment pas trop qu’on soye malhonnêtes avec le beau-frère de leur copine qu’il aura bientôt plus un rond pour leur payer l’apéro tellement y a des espions partout qui veulent me piquer mon inspiration quasi Newtonienne, Isaac Newton, dit « Albert « dont j’ai appris par Google que c’était hier l’anniversaire, à cette différence que, vu que c’est plus la saison des pommes, je veux dire des fruits appelés « pommes », le mieux à faire pour un artiste dans le vent est d’installer sa couverture de survie entre deux cadavres de SDF, réfractaires à la tournée des 3 étoiles qu’on se tue à leur proposer tous les soirs, sous les fenêtres d’une agence des P T et d’attendre qu’une idée lui tombe sur la tête en même temps que la prochaine victime du harcèlement moral en vigueur dans les entreprises modernes pour le bien de tous les vrais Français à qui s’adresse le texte déposé ici sous la protection du St Siège, du St Strapontin et de St Glinglin en personne dont la fête prochaine marquera l’avènement d’un âge de confiance et de générosité entre tous, en grande partie grâce à nous, oui nous, rin que nous, écrituristes et paranoètes distingués de fyr.com et d’ailleurs à qui ce texte, déposé ici sous la protection du Biribi-les-Zinzouins Vélo Club en partenariat avec l’Amicale des Anciens Mangeurs de Viande et du Sous-secrétariat aux Cerveaux Malades, est autodédié.

TEXTE ( titre déposé )

C’était l’hivère et il faisait froid. Plus tard, beaucoup plus tard, ce serait le printant et il ferait plus doux. Bien plus doux. Il avançait, à reculons pour ne pas perdre de vue les traces de ses semelles (il se souviendait avec atandricement que, enfant, sa maman lui choisiçais tougeourt des sabots de deux pointures supérieures à la cienne pour qu’ils lui face un plu long uzaje) que la naige recouvrait pourtant aussitôt de son manteau immaculé, bien immaculé. Soudin son dos heurta quelquechose de moux. C’était une dame dont la poitrine généreuse avait pourtant connu des jours mailleurs. Bien mailleurs. Partagé entre le désire de mettre un visage sur les pare-chocs providantiels qui avaient, grâce à Dieu, amortit une collision qu’elle aurait put leur être fatale à tous deux puisque la dame courrait à toute vitesse pour échappé à ce qu’elle croyait être un loup mais qui, elle la prendrait plu tare, bien plus tare, était un korrigan prognate à la queue fournie qui avait perdu ses lunette et marchais à quatre pates pour essayé de lai retrouvé, et celui de ne pa perdre de vu le santié qui le ramainerais à son villaje, l’homme fini par s’aidé à la curiositer et ce retournat enfaim.
– Bonjoure madame!
– Bonjoure monsieur!
– Sé quoi vous faisez dehors par un tan pareille?
– Je cherche des fraises et n’en trouve guère, je cherche des fraises et n’en trouve point.
– Quelle domaje! Sé pour fère de la confiturre?
– Non, sé pour fère une tarte. Et vous, sé quoi vous faisez dehors par un tan pareille?
– Sé une longue, bien longue histoire. Quand j’avai eu quatre ans, ma mère, apprentie caissiaire au ministère de l’ Encul….
Mais déjat la nuit tombais en mille morsos, ce qui oblijat la dame à rentrer chez elle malgré que son mari lui avait promit une bonne trempe si elle lui trouverais pas des fraises. L’homme qui s’en navet pas apercevé tout de suitte continua à parlé un long moment dan le vide. Un bien long moment pendant lequel la naige avait complaitement recouvri ses traces et même lui, que son cor deva attendre l’été puisque finaleman le printant ne ce montras pas cette anée là que la naige elle est fondu, pour qu’ont l’a retrouver.

Une bêle mais trisque histouar, je trouve. Bien bêle et bien trisque. Un grand merci à Nicolas qui man a sudgéré la trame et à Rosine qui ma corijé les feautes d’ hortaugaffe, aidée en cela par Eric et Brice qui, en plusse, ne se sont pas montrée à une barette de shit près pour faire avancer les choses.

Bisoussssssssssssss, Franque ©