Archives mensuelles : janvier 2010

fuck

Ardent défenseur du gaulois moderne, au point de parfois me trouver en délicatesse avec de gentils amis myspace un peu gentiment connards qui – mais cela part d’un bon sentiment – se prenant soudain pour Evelyne Dhéliat ou Laurent Delahousse me gratifient d’une « belle journée à toi », me contraignant à leur retourner l’affabilité dans des termes qui leur siéent, de leur dire « beaujour! » et « beau courage! » et « bel appétit, beau sang de beau soir! ». Beau bref, malgré mon respect jamais démenti pour la tradition lexicale françoise, je me vois au regret aujourd’hui et bien exceptionnellement et concernant une affaire qui ces temps-ci fait grand bruit dans les média (sans « s » puisque déjà pluriel de « médium ») d’avoir recours, dans le but de définir au plus près mais aussi le plus succinctement possible car j’ai horreur des phrases qui n’en finissent pas, l’intérêt que, tous critères confondus, ce non-évènement suscite en moi, recours, disais-je, à un monosyllabique bien connu des anglicistes distingués que, chers amis blaireaux, nous sommes tous par la force des choses devenus : FUCK!

FUCK NANO BOY et son inaptitude exponentielle à prendre la moindre décision d’ordre politique ou social suggérant, entre ses oreilles pointues – y a bien qu’elles – la présence d’un quelconque neurone actif, inaptitude qu’il croit finaud de compenser en général et, en particulier dans l’affaire* qui nous occupe – les mauvaises langues suggéreront traîtreusement que c’est là le but de toute l’histoire, à l’heure où les derniers « miraculés » du « séiZme » ne retiennent plus que par inadvertance l’attention des cafteurs professionnels (voir plus bas) – par une mesquinerie sans faille doublée d’un fantasme récurrent peu commun autant que délicieusement impressionniste, le fameux « croc de boucher ».

FUCK NICK DEVIL, goliste distingué, historien qu’un peu, poète à 16 heures 30, magouilleur invertébré mais surtout apprenti-mécanicien maladroit qui, surpris debout à côté de la bagnole, les mains encore luisantes d’huile de moteur, jure ses grands dieux qu’il en a jamais ouvert le capot et pleure sa mère que ouin ouin ouin y a pas de justice dans ce putain de pays de merde!
Comment ça, « pas de justice », monsieur l’Elégant? A ce que je crois savoir, dans notre bel et bon pays:
– les pauvres n’ont pas de sous, ce qui semble tout à fait cohérent.
– les personnes privées d’emploi sont au chômage, quoi de plus normal?
– les SDF couchent dans la rue comme indiqué sur leur CV.
– malgré la Krize Intergalactique qui fait rage et les efforts ignobles de Dark Vador, toujours lui, ce pédé, pour anéantir le Monde Libéral, les héroïques patrons du Caca-Rente continuent à se rembourrer le larfeuille comme aux plus beaux jours. Quoi de plus juste à cela en vérité? Manquerait plus que la pitoyable incapacité du peuple à prendre sa destinée en main nuisisse à ses généreux bienfaiteurs.

« Last but not least », comme se plaisent également à dire nos amis Outre Manchois: FUCK LES JOURNALEUX DE CHIOTTES, de la télé, de la radio, des gazettes, qui nous gavent avec les interminables chamailleries de ces vermines! Qu’ils aillent tous mourir en Afghanistan ou ailleurs, ces Tintin et Milou au Pays de l’Arnaque! Ouais, barrez-vous, tas de fouille-caca ou alors commencez enfin à faire votre métier qui est de rendre compte de LA VRAIE VIE DES VRAIS GENS QUI SONT VRAIMENT DANS LE VRAI BRUN JUSQU’A LA RACINE DE LEURS VRAIS CHEVEUX, et si c’est pas trop vous demander: EN VOUS MOUILLANT UN CHOUÏA POUR FAIRE AVANCER LES CHOSES!

* « Clearstream », de « clear » = clair, limpide et de « stream » = ruisseau, courant, flot, jet, torrent, fleuve, déluge …Le premier qui rira sera une tapette!

beau gosse

Hier soir, comme pas mal de blaireaux dans votre genre, j’ai pas pu résister à l’envie de voir Nano Boy résister à l’envie de secouer ses larges épaules avant de se triturer le nez puis se gratter les couilles sous la table tandis qu’il lâchait en plein vol ses absurdités à une bande de zombies triés sur le volet (sauf un genre de Martien qui finirait par vous réconcilier avec la CGT, une erreur de casting sans doute). Son comparse, JP Pernod-Ricard, veillait au grain, vous me direz. et le récepteur ondes moyennes que ce grand fayot tenait serré entre les fesses vibrait à la moindre situation délicate dans laquelle le play boy déconnant se voyait sur le point d’être piégé. « Monsieur le Président, est-il normal qu’un branleur sans intérêt ramasse en un mois de quoi nourrir 300 personnes pendant un an?…. » bzzzzzrrrrdingdong dans le cul de JP, alors JP il disait « …hum Monsieur le Président, le temps nous est compté, précipitons les choses voulez-vous? » et Nano, impérial, de se plaindre qu’il voulait quand même , passque c’est vachement important pour les cons d’être pris pour tels, essayer en toute franchise de ne pas répondre à la question. Et le JP de se retenir de se fendre la gueule et les zombies de retenir une larme quand Nano les appelait par leur prénom:   « mais oui Marguerite, t’es dans le brun jusqu’aux yeux mais ils sont beaux tes yeux, je suis sûr que tu suces mieux que ma douce Carrelage, qui sait si tu pourrais pas te lancer dans le murmure, je veux dire la chanson, toi z-aussi?.. » bzzzzzzrrrrrrrrrrrrrdingdong dans le cul de JP :  « …..hum, Monsieur le Président, le temps….etc….etc ».
Et ça a duré une heure et demi! Et j’ai regardé jusqu’au bout, fasciné par le culot insensé de ce vendeur de cravates à la sauvette promu, un soir de beuverie identitaire nationale, président de la république et la veulerie plus-plus de son faire-valoir attendri dont a la fin du show, le kangourou ne devait plus être que l’ombre marronnasse de lui-même.
Et dommage que vos yeux incrédules fatiguent au bout de trois lignes, sinon je vous aurais aussi raconté comment, pendant la demi-heure qui avait précédé, sur la même chienne hertzienne, j’avais frôlé la semi érection au spectacle de Laurence Fènourire en transes devant celui qui, aux dires des gazettes, avait bien failli devenir le père adoptif de ses mongoliens.
En résumé, le vrai problème de Nano Boy, c’est qu’il est beau gosse.

 

 

 

c’est dégueulasse

J’ai du mal à cacher mon émotion. Ce matin, entre la réapparition de deux « miraculés » du séiZme et la mort/coma profond de 3 odieux ados voleurs de scooter explosés par une brave patrouille de police municipale, mes journaleux chéris m’ont glissé que Henri Proglio, patron fossoyeur d’EDF – sonnez hauts-bois, résonnez musettes, encore un miracle – avait « renoncé » – ça y est je pleure – à se mettre 400 000 euros supplémentaires dans les fouilles et n’en ramasserait donc plus que 1, 600 000 à la fin de l’annerie.
C’est dégueulasse passqu’il va passer pour un bouffon auprès de ses collègues patrons du cacarente qui, eux, naviguent en moyenne dans les eaux des 3 millions . C’est dégueulasse passque la pression publique a obligé Nano Boy à revenir sur la parole qu’il avait donnée à ce brave gars et Nano c’est tout sauf un menteur, on le sait bien. Et c’est encore plus dégueulasse passque, dans la foulée, j’ai appris qu’une bande d’ouvriers voyous malencontreusement chômeurisés par la krize qu’elle est mondiale qu’on vous répète, avaient finalement réussi à obtenir une monstrueuse prime de licenciement de 28 000 euros au lieu de 6 000 que c’était déjà énorme pour ce ramassis de tire-au-flancs, savez comment? En séquestrant leur gentil PDG! Alors moi, ce que je conseille à ce pauvre Henri c’est de séquestrer Kiki Lagarde – il pourrait d’ailleurs en profiter pour la sauter, ça leur ferait du bien à tous les deux – et ainsi récupérer la somme qu’il avait prévu de consacrer au renouvellement de sa collection de slips jaunes devant marrons derrière que sa femme pourtant experte en lessive a sait même pu comment faire pour les ravoir.

séiZme

Le tremblement de terre (prononcer séiZme) qui vient de frapper un des coins les plus misérables de la machine ronde nous donne – à quel prix! – un nouvel aperçu des capacités insondables de nos fiers « journalistes » dans le domaine de la surenchère d’écrasements live, amputations comme si vous y étiez, sanguinolances en color climax, afflictions de circonstance de la vieille poupée Claire, Laurence Fènourire et du petit David avant de passer aux classement de la ligue1, mais aussi de la lenteur cafouilleuse des désorganisations humanitaires à sauver ce qui pourrait l’être encore et éviter le pillage fratricide de ce qui reste à bouffer. Chaque chose en son temps et procédons étape par étape:

  1. lamentations sur le sort de ces pauvres gens que c’est toujours les mêmes qui trinquent mais que la fatalité c’est la fatalité.
  2. collecte de fonds qui serviront à dédommager les promoteurs quasi bénévoles qui font déjà la queue au bureau de reconstruction.
  3. on attend les américains.

Et nous, on attend quoi pour s’apercevoir que si Richard Branson peut se permettre de songer à propulser une poignée de gâteux au 7e ciel pendant que je ne sais quel fils d’émir, du haut de sa tour de Babybel, leur propose un moyen encore plus sûr de grimper au firmament des abrutis et que, sans continuer dans l’extrême, nous, oui nous, les connards, les sans-grade du libéralisme distingué, on peut quand même gaspiller des fortunes à se faire payer des vaccins contre le rhume qui serviront même pas, C’EST PASSQU’ ON A DES SOUS!, de l’artiche, du flouze, des talbins!
Mais voyons voir: si les talbins in question ont la moindre valeur c’est because, au profond des abris ultra sécurisés de nos banques identitaires nationales, il existe – à ce qu’on dit mais si on allait voir on aurait peut-être des surprises – leur EQUIVALENT EN OR!
Et d’où qu’on le sort euce t’or, Nestor? A toi Google:

« L’Afrique du Sud est le principal producteur d’or au monde avec environ 500 tonnes extraites par an. En deuxième position se trouvent les États-Unis qui possèdent des mines, principalement dans le Nevada, et produisent près de 350 tonnes par an. »

Conclusion hâtive autant que simpliste mais j’ai toujours été naïf: au lieu de nous gargariser avec des discours sur l’aide que nos sociétés modèles se doivent de fournir aux malheureux cons qui-z-ont toujours pas compris qu’il fallait manger pour avoir bonne mine, on pourrait commencer par LEUR RENDRE CE QUI LEUR APPARTIENT, non? Aux Africains les lingots arrachés par eux à grand renfort de sang et de larmes aux gisements africains et aux Peaux-Rouges les trésors des mines du Nevada. Comment ça on les a exterminés, ces emplumés de mauvais chrétiens? Ah ce Hitler quand même!

Et pis tant qu’on niais, je crois savoir que, à défaut d’or, les diamants ont également quelque valeur marchande. Wikipédia s’il vous plaît, éclairez nous sur leur provenance:

« Jusqu’au XVIe siècle, l’Inde et plus particulièrement la région de Golkonda (Golconde) était la seule zone de production de diamants au monde, avec la région de Bornéo. C’est en Inde qu’ont été extraits les plus célèbres diamants anciens. Puis les gisements du Brésil ont été découverts. Ils ont alimenté (j’adore!!!) le marché occidental jusqu’à la fin du XIXe siècle, date de la découverte des gisements sud-africains (‘tain! sont partout ceux-là!)….En 2005, la production mondiale de diamants était de 173,5 millions de carats et les quatre principaux producteurs sont la Russie, le Botswana, l’Australie et la République démocratique du Congo qui produisent à eux quatre un peu plus de 73 % de la production mondiale. »

Bon d’accord, l’honnêteté c’est rien que de l’utopie. On sait bien que, partout dans le monde, si y a des pauvres c’est qu’ils sont incapables de se démerder pour être riches et que si on leur rendait tout ce qu’on leur a piqué de ressources naturelles ils seraient bien incapables d’en faire quoi que ce soit.
Alors d’accord: j’arrête de déconner et on laisse Poutine se démerder avec ses Yakoutes, les Australiens avec leurs allumés d’aborigènes, le Botswana on sait même pas où c’est, les Congolais on s’en mêle pas, les Belges ont essayé de leur apprendre la vraie vie et en remerciement, ils ont reçu pareil que les Hollandais en Afrique du Sud , les Anglais aux Indes et même nous, les Français chez les Algériens, les Marocains, les Vietnamiens etc…que pourtant on a toujours essayé d’être cool avec ces incultes, sans parler des Haïtiens, justement, que Napoléon il a sacrifié en pure perte 30 000 braves soldats de l’Empire pour rétablir l’esclavage chez eux…

Tiens, je m’aperçois que je vous ai pas causé du pétrole qu’on dérobe aux pilotes de dromadaires pour faire avancer nos traîne-cons réchauffeurs de planète…
Oh ta gueule, Phranque! Déjà ton truc il est trop long, ça décourage le lecteur…