Quand on est largué à juste titre, qu’on ose pas rappeler à ses parents que, contrairement à leurs déclarations presque sincères, ils ne nous ont pas donné la vie mais prêté seulement et que, cependant et à coup sûr, leur inconscience plus ou moins orgasmatique a bel et bien fait de nous des cadavres en puissance, on peut toujours se rabattre sur Yaveh, Jéovah, Allah, Krishna, Bouddah etc… et leurs avatars, sans mentionner les innombrables divinités qui peuplent lacs, forêts, montagnes, cavernes et autres HLM sacrées.
Il y a aussi St Cac et les 40 voleurs ou le dernier président de sagesse- vendeur de cravates à la sauvette et son équipe de bras cassés pour nous faire comprendre qu’on pourrait aussi bien, et sans en faire tout un plat, mourir de faim et de soif ( oh non! Pas de soif, svp!) en les regardant jouer au badminton sur le perron de l’Elysée ou aux pokémons contre Zorro, Ivanhoë et Robin-des-Bois dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale.
En dernier recours, on a la télé où la vie est si belle que Bones arrête pas de mouiller sa culotte en grattant les orteils des beaux gosses cramés que les experts de Miami lui refilent en douce tellement les psychopathes de NCIS savent plus quoi branler de leurs portées de desperate housewives disparues au fond des chiottes de la Staraque.
Eh ben moi, dans ces cas là, j’irais plutôt faire un tour en scooter.