Contrairement à ce que vous lirez dans vos journaux aujourd’hui, la pandémie de grippe porcino-mexicaine est loin d’être jugulée. Je n’en veux pour preuve que deux nouveaux cas signalés en Itale cette fois.
Le premier concerne un certain Berlusconi, dit La Berlue, qui à en croire son épouse, hier soir, alors qu’à son habitude toute empreinte de distinction il se grattait les couilles avant de la rejoindre au lit, ayant omis de se couper les ongles depuis plus d’un mois le pauvre garçon s’est malencontreusement écorché. Les cris de douleur qui s’ensuivirent n’avaient étrangement rien d’humain mais, aux dires de la pauvre femme actuellement entendue par la cellule psychologique du centre de décontamination, évoquaient bel et bien le COUINEMENT du COCHON ! Une procédure de divorce aurait été engagée aussitôt.
Le second cas avéré, non moins troublant, nous est signalé par KUKEN 75*, l’envoyé spécial de fyr au Vatican. Aussi étonnant qu’une telle nouvelle puisse paraître à ceux qui la connaissent bien, Sa Sainteté Benoît 1664 – que je remercie ici du message de sympathie qu’elle a bien voulu laisser hier dans la boîte du site – aurait, ce matin même au petit dèj’, boudé son assiette de pieds de porcs, se contentant de saucer la vinaigrette, dans un geste ô combien symbolique. Sa Sainteté aurait ensuite déclaré que lors des cérémonies de Pentecôte Elle entendait fermement troquer son bonnet d’âne-à-une-oreille contre un sombrero et communier aux tapas plutôt qu’à l’hostie, selon lui beaucoup trop fade. Affaire à suivre. A la trace, puique, à l’heure où nous publions ces lignes, il semblerait que des feuilles de persil s’échappent maintenant des narines du Saint Père.
* Je recommande vivement aux visiteurs du site le courrier riche d’enseignement laissé par ce fin analyste des pratiques religieuses planétaires