Salut les goinfres!
Cèlzéceux qui ont la bonne idée de venir ici de temps en temps casser une petite graine l’auront compris depuis belle burette: je suis totalement imperméable à tout dogme religieux. Ma vue, pourtant chaque jour un peu plus atteinte par une presbytie précoce, se brouille à la lecture des livres sacrés, quels qu’ils soient.
Les pires maux qui aient accablé l’humanité, de la p’tit’ Suzie à nos jours, les souffrances les plus atroces, les massacres les plus abjects reposent toujours sur le même principe: « Ton Dieu pue des pieds, les fesses du Mien sentent la rose fraîchement éclose ». Même si je suis d’un naturel enjoué, voire facétieux, ce genre de postulat ne me fait point rire.
Après tout ce que j’ai appris, à l’école mais surtout par moi-même dans tous les livres ( profanes certes ) que j’ai pu trouver, sur les sacrifices incas, égyptiens, hindous, vaudous ou woupoupidous, sur les bonnes blagues de la Sainte Inquisition qui vous écartelait son mécréant comme on se chatouille sous les bras à moins de l’emmurer vivant ou – pourquoi se gêner avec un endoffé d’hérétique? – le calciner un tantinet, histoire de réchauffer l’ambiance, tout ça pour ne pas être en reste avec Papy Moïse et son bon vieux Peuple Elu qui lui avaient ouvert la sanguinolante voie aux dépends de ces fumiers de Phillistins et autres Sodomites… Après tout ce que, plus récemment, il m’a été donné de voir et d’entendre sur ces gentils kamikazes – nouvelle formule et leur coquette ceinture d’explosifs qui s’en vont semer la joie et la bonne humeur dans les transports en commun, de l’Irak au Pakistan en passant par deux ou trois capitales européennes, au nom d’autres certitudes non moins délirantes… Après tout ça ( et avant quoi d’autre encore? ) comment voulez-vous que l’idée même d’une religion ne me fasse pas gerber tout mon quatr’heures?
Pour un cuistot, ça la fout mal, d’accord!
Et pour un chanteur ce n’est pas pratique non plus, ni économique, au prix où sont les cromis!
Cela étant, entre deux nausées, j’ai essayé de vous faire un sacré cadeau – un de plus mais, vous le savez maintenant, on est comme ça sur FYR ! En l’occurrence il s’agit de trois minutes et quelques d’oxygène audiovisuel.
Si je n’avais écrit qu’une seule chanson dans ma life, j’aimerais que ce fût celle-ci. Allez savoir pourquoi ! L’ « esprit de famille » ? C’est pourtant pas mon genre ! Et cependant, un jour, il faudra que je vous parle de mon grand-père maternel Jean, Paul, Léon Bougerolles. Il n’a pas fait que m’apprendre le patin à roulettes à un âge où il ne pouvait déjà presque plus arquer.
Bref, ça s’appelle « Dieu avec nous » et c’est sur la page « kinos ». D’ailleurs j’aperçois DJMat qui me fait signe qu’il a fini de rembobiner.
Vas-y DJ, balance la sauce !