propriétaire de ton gros cul
de tes ulcères, de tes verrues !
maquereau ! rapace !
vilain bonhomme !
il faut faire face
voir les choses comm’
ell’s sont : tu crains pir’ que la gripp’ aviair’ !
ton parpaing quotidien,
y’a pas d’quoi en êtr’ fier !
tu l’gagn’s sur les pékins sans l’sou
qu’aim’raient bien dormir malgré tout !
fenêtr’s pourries, murs fissurés,
i’ payent l’prix ou s’font virer !
pourtant, à part tes vieill’s salades
assaisonnées d’huissiers
t’as rien d’autr’ à bailler
que ton halein’ malad’ !
loue, loue, loue, loue, loue !
vieux filou !
loue, loue, loue, loue, loue !
puisque « pour l’homm’, l’homm’ est un loup… »
loue, loue, loue, loue, loue !
loue, loue !
propriétair’ de ton gros cul
plus tu prospèr’s, plus t’es cocu,
plus tes gamins n’attend’nt qu’une chose :
que tu leur pèt’s une bonn’ cirrhose !
à la tienne !
personn’ aura d’la peine
et si on doit prier, c’est pour qu’enfin tu t’en tienn’s
à tes trois mètr’s carrés !
hé ! hé ! hé !
vieux filou !
loue, loue, loue, loue, loue !
loue, loue, loue, loue, loue !
puisque puisque puisque « pour l’homm’, l’homm’ est un loup… »
loue, loue, loue, loue, loue !
loue, loue, loue, loue, loue !
loue, loue, loue, loue, loue !