Je m’interroge

À l’heure où nos valeureux média d’info—tous supports et toutes tendances confondus—s’insurgent (à juste titre) contre une plateforme de streaming spécialisée dans la maltraitance « live » entre bipèdes plus ou moins consentants pour le plus grand plaisir de la Juchrémanie connectée, je m’interroge : nos valeureux média d’info eux-mêmes— tous supports et toutes tendances confondus—ne tirent-ils pas leurs revenus des pulsions sadiques ordinaires du Juchréman moyen ? Pulsions ô combien comblées depuis des années par la maltraitance systémique d’un état sanguinaire, deux en comptant son fournisseur (et débiteur notoire— ceci expliquant peut-être cela) en instruments de torture, sur un infortuné voisin aujourd’hui au bord de l’éradication pure et simple ?

Nos valeureux média d’info ne survivent-ils pas (grassement pour certains—pub oblige) en gavant consciencieusement leur cher public d’images de femmes ravagées par le chagrin, cherchant leurs petits dans les décombres d’hôpitaux en ruines, sous le regard goguenard de prétendus « soldats » qui n’attendent qu’une nouvelle occasion de les humilier, de les poursuivre jusqu’au fond de « camps de réfugiés » régulièrement soumis aux « frappes » d’ acolytes ailés? Pendant que, dans le stalag voisin, d’autres collègues bien intentionnés se font un devoir de sodomiser les pères et maris ? Je m’interroge.

Évidences

Je ne sais pas qui je suis, d’où je viens ni où je vais mais rien ne m’interdit d’y prendre plaisir.

Je ne veux de mal à personne, surtout pas aux autres animaux.

Je ne viens pas pour dominer ni pour être dominé(e).

Le temps et l’espace sont mes seules limites, et encore…

Si Dieu existe, c’est moi et il me reste beaucoup à comprendre.

Votre vie

Si vous me posez la question, frères et sœurs bipèdes à poil ras, ce sont les autres espèces animales qui m’intéressent. Celles que vous mangez, surtout. Après les avoir vaccinées, nourries, puis transportées dans des cages roulantes jusqu’aux camps de la mort où, avant de tomber sous les coups de vos bourreaux délégués, elles auront senti l’odeur du sang, de la panique, de la souffrance de celles qui les ont précédées. Mais évidemment je pense également à celles qui, dans un mois au beau pays de Phronce, s’enfuiront à travers futaies desséchées et maïs traîtreusement laissés sur pied par nos braves épandeurs de mort, ou bien tenteront une dernière fois de battre des ailes, en vain…

Sinon j’ai écrit Homo juchrémanensis pour préciser la pensée du camarade Karl qui disait que la religion était « l’opium du peuple ». Nan, la religion est le cahier des charges du peuple. Imposé par une trilogie de petits malins se réclamant d’un grand barbu dans le ciel, qui depuis 3000 ans se frottent les mains en regardant les bipèdes s’entretuer pour leur plus grand bénéfice. J’ai écrit Hj pour vous expliquer tout ça, preuves à l’appui. Vous en faites ce que vous voulez, de ce bouquin, je vous rappelle juste qu’il existe, et que c’est pas grâce à Gallisset ou Gramard ou Plomb ou Ojile Dacob ou pire, et encore moins grâce aux librêres indépendants (rires). Homo Juchrémanensis existe pour les gens qui n’ont pas besoin de l’odeur de la chair des arbres frais abattus ou de l’encre fantôme de prétendus imprimeurs pour se changer les idées. Homo juchrémanensis vous raconte votre vie en une centaine de pages, en essayant de pas trop vous faire caguer. Une gageure !

Epub  /  Kindle

Bon weekend sur France Info !

La dernière trouvaille publicitaire de France Info (« pas juste l’info, l’info juste ») c’est : « L’information n’est pas une opinion ». C’est beau, j’en ai les larmes. Sauf que choisir de relayer telle ou telle « information » et pas une autre est en soi une opinion. Occuper le terrain pendant des jours et des jours avec l’apéro que deux marchands de savonnettes manipulateurs, eux-mêmes manipulés ô combien par les fabricants desdites savonnettes, vont prendre ensemble sous prétexte de mettre fin à un bain de sang dont ils sont largement responsables …et ensuite balancer une journée spéciale pour nous raconter que les savonnettes sont toujours au même prix, EST une opinion.

De la même façon, ne pas dire un mot des camps de concentration de Sde Teiman dans le désert du Néguev, de Gilboa ou Megiddo, côté Cisjordanie, ou encore d’Etzion, à Jérusalem, dans lesquels, entre autres pratiques immondes, l’état génocidaire d’Israël se livre à des « violences sexuelles, telles que des violences génitales, des mises à nu forcées prolongées et des fouilles à nu répétées, menées de manière abusive et dégradante » documentées par les Nations Unies et recensées par António Guterres dans un rapport dont France Info se garde bien de mentionner l’existence, EST une opinion.

L’information EST une opinion, France Info ! BFM, Cnews,  et les autres (Google par ex) l’ont compris depuis longtemps.

Speed psychoanalysis / Psychanalyse express

It is said that battered children grow up to be violent adults. What about peoples?

Beyond the “divine will”,documented here, as the source of the unspeakable horrors committed by the rogue state of Israel in the Gaza Strip and the West Bank, the question remains.

 

On dit que les enfants maltraités deviennent des adultes violents. Qu’en est-il des peuples?

Au-delà de la « volonté divine », documentée ici-même, à l’origine des horreurs sans nom commises par l’état voyou d’Israël dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, la question reste posée.